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Louis Caron : Pour l’amour de Mathilde

Pour l'amour de Mathilde
Pour l’amour de Mathilde

Résumé : Printemps 1939. Henri Ramier, peintre français renommé, est accueilli au Canada français par Félix Métivier, le plus important entrepreneur forestier de son pays, qui lui ouvre les portes de son royaume. Henri est séduit par la démesure de la nature… et par la forte personnalité de Mathilde Bélanger, l’infirmière aux longs cheveux blonds et aux épaules carrées, qui veille sur les milliers de bûcherons répartis dans l’immensité de la forêt. Mais comment la jeune femme a-t-elle pu s’amouracher de ce « Français de France » qu’elle dépasse d’une tête – et qui pourrait être son père ?

 

L’auteur :

Louis Caron est né à Sorel en 1942, sur les rives du Saint-Laurent. Ses romans, notamment la trilogie des « Fils de la liberté » (Boréal, 1989-1990), ont fait sa réputation de conteur et d’écrivain populaire. Héritier spirituel d’Hemingway et de Giono, il a pris à Jim Harrison sa devise : « Il n’y a pas de vérité. Que des histoires. » Après la trilogie des « Chemins du Nord » (1993-99), les éditions de l’Archipel ont publié Il n’y a plus d’Amérique (2002), ainsi que Le Visionnaire (2015), premier tome de la saga « Le Temps des bâtisseurs ».

 

Mon avis :

De grands espaces, la beauté du Québec, une trame historique et de l’aventure : un bon cocktail pour passer un beau moment de lecture.

Un peintre français débarque au Québec et se rend dans une grande exploitation forestière où il est accueilli par le directeur. Immédiatement subjugué par les paysages, il l’est aussi face à Mathilde, jeune infirmière. Celle-ci, déterminée et n’ayant pas froid aux yeux, n’est pas insensible à Henri. Une idylle débute rapidement entre eux.

L’histoire est un vibrant hommage à la beauté de ce rude pays et à ces habitants.

Pour les amateurs de fresque historique, voici un livre agréable au rythme efficace; l’auteur nous explique qu’à l’origine cette histoire se composait de 3 tomes, qui ont ensuite été condensés pour n’en faire qu’un.

Une lecture fluide qui tient le lecteur en haleine tout au long de cette aventure historique et romantique.

À conseiller aux amateurs de ce type de littérature.

 

Merci LP Conseils pour cette découverte.

 

Notation :

J.J. Murphy : L’affaire de la belle évaporée

L'affaire de la belle évaporée
L’affaire de la belle évaporée

Résumé : En compagnie de ses fidèles amis, Woollcott et Benchley, Dorothy Parker fête le nouvel an à l’hôtel Algonquin. La grande star de théâtre et de cinéma, Douglas Fairbanks, y organise une réception dans sa luxueuse suite. Alors que la soirée bat son plein, l’un des invités, le Docteur Hurst, annonce qu’un cas de variole vient d’être détecté, et l’hôtel est mis en quarantaine. Le cauchemar ne s’arrête pas là : quelques heures après le début des festivités, Bibi Bibelot, l’extravagante vedette de Broadway, est retrouvée sans vie dans un bain de champagne.

 

L’auteur :

Depuis longtemps fan de Dorothy Parker, J.J. Murphy a publié trois romans dans une série sur le « cercle vicieux » de l’hôtel Algonquin, dont le premier (Le cercle des plumes assassines) et le troisième ont été nominés pour le prestigieux prix Agatha (de littérature policière). Sa devise, en citant les membres du groupe, est : « Ne jamais permettre à la Vérité de vous empêcher de raconter une bonne histoire »

 

Mon avis :

Un polar au rythme trépidant qui nous entraîne dans les années 20 au temps de la prohibition.

Nous retrouvons Dorothy Parker, membre de la Table Ronde de l’Algonquin, cercle littéraire renommé. Comme dans « Le cercle des plumes assassines », le lecteur découvre une ambiance survoltée, une histoire riche en rebondissements avec une intrigue bien ficelée.

La pétillante Dorothy associée à Conan Doyle (oui le grand détective) prend la main et c’est parti pour un formidable voyage dans le temps.

L’intrigue : New York le 31 décembre sous la neige, le réveillon est festif jusqu’au moment où l’on retrouve une starlette morte. Ajoutez à cela une quarantaine qui transforme une enquête classique en huis clos chargé de mystère.

Pour nous lecteurs, l’immersion dans cet hôtel mythique est totale : nous partageons les recherches et indices nombreux avec les détectives en ayant l’impression d’être sur place. Nous sourions des bons mots de Dorothy tout en cherchant à démêler l’enquête.

J’ai apprécié l’ambiance parfaitement rendue, la plume et la transcription de l’époque dans un roman qui mélange personnages réels et fictifs.

En fin de livre, l’auteur nous livre des notes historiques qui nous éclairent sur la réalité : la vie de Dorothy Parker, le cercle de la Table Ronde de l’Algonquin. Dans les remerciements, est mentionné l’hôtel Algonquin qui est toujours là à Manhattan.

À déguster sans hésiter.

 

Merci LP Conseils pour cette lecture.

 

 

Notation :

Christophe Gresland : Trop géniale !

Trop géniale !
Trop géniale !

Résumé : La trentaine épanouie, Athéna a vraiment une vie trop géniale. Enfin, façon de parler… parce que sa vie est surtout très compliquée. Entre son fils Stan, le petit prodige qu’elle a eu très jeune avec un guitariste agité, et son job de journaliste, il est parfois difficile de faire face ! Et voilà que sa rédactrice en chef lui donne une mission de taille : interviewer Charles de Brissac, romancier et futur prix Nobel de littérature. Mais l’homme est tellement secret que pour obtenir un rendez-vous, elle va devoir jouer de tous ses charmes et de son intelligence. Un mystérieux informateur lui révèle alors que l’écrivain dissimule pas mal de zones d’ombre dans sa vie.

 

L’auteur : Christophe Gresland est chef d’entreprise en région parisienne. Il mène parallèlement une carrière littéraire comme romancier et scénariste.

 

Mon avis :

Une lecture légère à réserver aux amateurs du genre.

Tina est jeune, trentenaire et mère d’un adolescent, mène une vie trépidante : journaliste et compagne d’un musicien. Sa rédactrice en chef lui propose d’interviewer un écrivain célèbre qui se laisse difficilement approcher. Tina est belle et cela va aider à provoquer la rencontre. Son fils Stan est photographe et participe aux interview que sa mère organise.

Les événements s’enchaînent ensuite, je vous laisse les découvrir.

En synthèse, ce que j’ai bien aimé : les détails cocasses parfois usants de la vie quotidienne comme les relations mère fils et les reproches de la mère de Tina. Tout cela nous rappelant forcément des tranches de nos vies. Tellement vrai.

Ce que j’ai moins aimé : trop rocambolesque pour moi, j’ai eu du mal à accrocher aux personnages, parfois caricaturaux; difficile pour le lecteur de se projeter dans cette histoire.

Une écriture plutôt fluide permet de tourner les pages rapidement mais le style rempli de dialogue manque de consistance et ne donne pas suffisamment d’épaisseur aux personnages.

Fantaisiste et léger : si vous cherchez ce type de lecture, c’est pour vous.

 

Merci à LP Conseils et aux éditions City Éditions.

Notation :

Claire Douglas : Les jumelles

Les jumelles
Les jumelles

Résumé : Après un accident tragique, obsédée par la mort de sa sœur Lucy, Abi s’installe à Bath dans l’espoir de reprendre pied. Mais elle y rencontre Béatrice et Ben, un couple de jumeaux qui l’attirent dans leur univers privilégié et trouble… Invitée par Béa à vivre dans l’hôtel particulier qu’elle partage avec Ben, Abi met tout en œuvre pour satisfaire les exigences de ses amis. Aimantée par eux mais déstabilisée par leurs comportements étranges, elle est poussée vers la folie quand elle est visée ? mais l’est-elle vraiment ? par des événements inquiétants qui se produisent dans la maison…

 

L’auteur : Pendant quinze ans, Claire Douglas a été journaliste pour la presse féminine et des quotidiens nationaux. Mais c’est à une carrière d’écrivain qu’elle se destine depuis toujours. Une ambition qui se concrétise lorsqu’elle remporte, avec Les jumelles, le concours du premier roman organisé par Marie Claire UK. Claire Douglas vit à Bath, en Angleterre.

 

Mon avis :

Un thriller tendu et efficace que j’ai lu presque d’une traite.

Ce qui m’a séduite : un véritable page turner qui nous questionne et nous tient en haleine jusqu’au bout. Un bon thriller psychologique qui met le thème de la gémellité au cœur de l’intrigue. Le monde des jumeaux est décortiqué, ce qui frappe c’est l’amour inconditionnel qui les unit et le sentiment de dépendance.

Notre héroïne Abi a perdu sa jumelle Lucy, elle est inconsolable et la voit partout. Lorsqu’elle croise Béa elle est séduite par la ressemblance avec sa sœur. Une histoire d’amitié démarre entre elles, bousculée par l’attirance entre Abi et Ben le frère de Béa.

Puis, les situations étranges s’enchaînent : Abi continue d’apercevoir sa jumelle, Béa a un comportement bizarre et Ben se pose en sauveur. À partir de là le lecteur ne sait plus quoi penser : qui est réellement Bea ? Quels secrets cache-t-elle ? Qui manipule qui ? Laquelle des jumelles ment à l’autre ? J’avoue y avoir perdu mon latin ! C’est ce qui pousse bien sûr à vouloir découvrir la suite aussi.

La gémellité est au cœur de ce roman, je vous livre cette citation qui m’a frappée : « Je ne sais pas comment vivre sans toi, Lucy, Sans toi, je ne sais pas comment être moi ».

Je vous conseille ce bon thriller psychologique, premier roman qui a obtenu le prix du premier roman Marie Claire UK.

 

Merci LP Conseils pour cette lecture.

 

Notation :

Patrice Valette : Le secret du château de Fraisac

Le secret du château de Fraisac
Le secret du château de Fraisac

Résumé : Septembre 1855, la foire du village de Saint-Anthème rassemble tout ce que le Forez compte de scieurs et d’ouvriers du bois. Parmi les hommes qui cherchent du travail, Joseph Matheron reçoit une offre du châtelain de Fraisac. La proposition d’embauche, très généreuse, intrigue Joseph qui se méfie mais ne peut pas refuser. Au château, le mystère s’épaissit encore. Pourquoi les riches propriétaires ont-ils fait appel à lui ? Que cachent-ils ? Et pourquoi est-il autant désorienté par la mystérieuse fille du maître de maison ?

 

L’auteur : Patrice Valette est un jeune retraité, passionné de lecture et d’écriture. Il s’est un jour lancé dans la réalisation de cette saga régionale et historique et a publié deux autres romans qui connaissent un grand succès.

 

Résumé :

Un bon roman historique attachant et fluide que j’ai lu avec plaisir.

J’ai accroché rapidement à l’intrigue et suivi avec un intérêt croissant les aventures de Joseph.

Nous sommes au dix-neuvième siècle dans les Monts du Forez, au centre de la France, Joseph est un « doleur » ou équarrisseur de poutre c’est-à-dire qu’il confectionne des poutres ou madriers à partir des poutres. Joseph est abordé par Jean qui lui propose d’intervenir sur un gros chantier, le château de Fraisac, avec un gros salaire. Joseph hésite, se demandant pourquoi on lui offre une telle somme. Ta réputation t’a précédée lui rétorque Jean. Joseph accepte et démarre sur le chantier du château.

Joseph sera d’abord confronté à la misère d’un vieux monsieur et sa petite fille, isolés dans leur masure. Son bon cœur le portera à secourir ces deux êtres oubliés de tous. La petite, Hélène va concourir à transformer sa vie.

Bien des événements se produiront ensuite, l’amitié, l’aventure et l’amour seront au rendez-vous jusqu’au bout.
J’ai passé un bon moment avec tous ces personnages et la bonne nouvelle : c’est un premier tome. J’attends la suite avec impatience.

Merci à LP Conseils et aux éditions Terre d’histoires.

Notation :