Résumé :
Dans le quartier brûlant de La Victoria, à Santiago, quatre cadavres d’adolescents sont retrouvés au cours de la même semaine. Face à l’indifférence des pouvoirs publics, Gabriela, jeune vidéaste mapuche habitée par sa destinée chamanique et les souffrances de son peuple, s’empare de l’affaire. Avec l’aide de son ami Stefano, militant rentré au Chili après plusieurs décennies d’exil, et de l’avocat Esteban Roz-Tagle, dandy abonné aux causes perdues qui convertit sa fortune familiale en litres de pisco sour, elle tente de percer le mystère.
L’auteur :
Caryl Férey, né en 1967, écrivain, voyageur et scénariste, s’est imposé comme l’un des meilleurs auteurs du thriller français en 2008 avec Zulu, Grand Prix de littérature policière 2008 et Grand Prix des lectrices de Elle Policier 2009, et Mapuche prix Landerneau polar 2012 et Meilleur Polar français 2012 du magazine Lire.
Mon avis :
Je ne connaissais pas encore cet auteur et je n’ai pas été déçue, au contraire, je suis emballée par cette lecture.
Une intrigue bien ficelée et un rythme infernal : tout pour être accroché tout au long du récit.
J’ai été captivée dès les premières pages et cela démarre fort. Gabriela, la jeune videaste mapuche, est entraînée dans une enquête pour découvrir les raisons du décès d’un adolescent. Celui-ci est le fils d’un ami et en filmant, elle obtient des informations qui devraient aider la police. Elle demande l’aide d’un avocat spécialisé dans les causes perdues.
Ils vont former un tandem étonnant : elle est pauvre, d’une ethnie opprimée et lui est un riche blanc. Tout les oppose sauf leur envie de défendre les plus défavorisés.
L’enquête démarre sur les chapeaux de roues et le rythme reste trépidant tout du long.
Les personnages secondaires sont attachants, Stefano le protecteur de Gabriela et le prêtre qui défend la population de ce village défavorisé.
Au travers de ce récit, toute l’histoire contemporaine du Chili défile sous nos yeux. C’est dur, comme l’histoire de ce pays et passionnant.
Un très bon thriller à ne pas manquer.
Merci aux éditions Folio.