Résumé :
Mimmo et Cristofaro sont amis à la vie à la mort. Ils grandissent dans un quartier misérable de Palerme, parmi les parfums de la mer, le marché aux balances truquées et les venelles tortueuses où la police n’ose pas s’aventurer. Le soir, tandis que Cristofaro pleure sous les coups paternels, Mimmo cherche à apercevoir Celeste, qui patiente sur le balcon quand sa mère reçoit des hommes. Tous les trois partagent le même rêve : avoir pour père Totò, voleur insaisissable et héros du Borgo Vecchio…
L’auteur :
Né à Palerme en 1960 il vit actuellement à Rome. Journaliste, il collabore régulièrement à de nombreux quotidien et revues. Borgo Vecchio a été finaliste du prix Femina Étranger et a remporté le prix littéraire Marco Polo Venise ainsi que le prix Méditerranée.
Ma critique :
Un roman qui prend aux tripes, d’une grande force.
Le début m’a fait penser à « L’amie prodigieuse » : pour le contexte (quartier pauvre de Palerme), la pauvreté et une intrigue centrée sur deux jeunes garçons, amis d’enfance. La comparaison s’arrête là.
Ensuite, c’est la violence qui l’emporte : au cœur du foyer pour l’un des enfants ou au coin de la rue avec Totò le voleur qui tente d’aider Cristofaro.
L’histoire est bouleversante et d’une violence presque insupportable.
L’écriture imagée et percutante transcende la sauvagerie et la détresse de tous ces « laissés pour compte ».
C’est dur, lumineux aussi : une claque ce livre.
Merci aux éditions Folio pour cette lecture.