Présentation :
Le 28 juillet 1846, Gustave Flaubert, une force de la nature, rencontre Louise Colet dans l’atelier du sculpteur Pradier. De dix ans son aînée, elle est plus connue pour ses frasques et son caractère enflammé que pour ses vers et ses romans. Lui-même sacrifie au « fanatisme de l’art », unique consolation au « ridicule intrinsèque à la vie humaine ». Mais il n’a encore rien publié. Le coup de foudre est immédiat, violent, dévastateur. Louise va-t-elle s’offrir corps et âme à ce jeune homme de vingt-quatre ans ? Pourquoi Gustave s’enfuit-il au bout de trois jours en Normandie, la laissant à sa déconvenue ?
L’auteur :
Auteur de quelque quarante ouvrages (romans, récits historiques, théâtre, anthologies), éditeur, chroniqueur, Joseph Vebret se passionne pour le xixe siècle littéraire.
Ma chronique :
Cet essai combine des extraits de la correspondance entre Louise Colet, Flaubert et le récit de leurs vies.
J’ai aimé cette parfaite alchimie entre ces deux formats qui éclairent les jeunes années du grand écrivain : ses relations avec sa mère omniprésente, ses maladies, ses premiers écrits et la vie parisienne entouré d’autres artistes.
À la fois témoignage d’une époque et portraits de deux artistes, un écrivain en devenir et une poétesse, cet ouvrage m’a beaucoup intéressée.
Leurs relations sont chaotiques : parfois amoureuses et d’autres fois ils se déchirent. Louise n’accepte pas l’éloignement de Gustave qu’elle ne comprend pas. Comment expliquer le refus de Flaubert de la présenter à sa famille ?
L’écriture fluide et le rythme enlevé contribuent à rendre ce texte accessible à tous et captivant.
Je recommande à tous les passionnés de Flaubert cet ouvrage paru aux éditions L’Archipel.