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Rentrée littéraire : avant-première….

 

Voici, un peu en avance mes premières impressions de lectures de la prochaine rentrée littéraire :

 

J’ai lu six livres, de belles découvertes que je vous conseille.

 

Jeux de dame de Thierry Dancourt collection Vermillon, parution le 17/8/2017

Ambiance « modianesque », mystère et belle écriture

 

L’embaumeur de Isabelle Duquesnoy, parution le 17/8/2017

Un roman historique captivant

 

Un bruit de balançoire de Christian Bobin, parution le 30/8/2017

Comme un long poème en hommage à un ermite japonais, magnifique

 

Pourquoi les oiseaux meurent de Victor Pouchet parution le 7 Septembre 2017

Inattendu et décalé, une quête le long de la Seine…

 

Les complicités involontaires de Nathalie Bauer parution le 24/8/17

Subtil et bien mené …

 

Comment vivre en héros de Fabrice Humbert parution le 17/8/17

Un texte fort et prenant sur la vie d’un héros ordinaire.

 

Dans quelques jours, des avis plus détaillés.

En attendant je replonge dans mes autres romans de la rentrée littéraire.

 

 

Rentrée littéraire automne 2017 : Mes premiers titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans ma pile, voici mes trésors 😍 treize titres prometteurs … et le rappel de mes coups de cœur à glisser dans la valise pour les vacances.

 

Éditions de la Table Ronde :

 

Éditions Le Serpent à plumes :

 

Éditions de la Martinière :

 

Éditions l’Iconoclaste :

 

Éditions Finitude :

 

Éditions Philippe Rey :

 

Éditions Héloïse d’Ormesson :

 

Éditions Gallimard :

 

Éditions Rivages :

  • Sucre noir de Miguel Bonnefoy parution le 16/8/17.

 

Éditions Stock :

  • Mon autopsie de Jean-Louis Fournier parution le 30/8/2017.

 

Rendez-vous fin août pour mes avis sur ces romans.

 

En attendant, pour les lectures d’été, n’oubliez pas mes coups de cœur pour la valise de l’été :

  • les couleurs de la vie de Lorraine Fouchet
  • Mrs Hemingway de Naomi Wood
  • La vie étoilée d’Ethan Forsythe
  • Miniaturiste de Jessie Burton
  • Femme de tête de Hanne-Vebeke Holst

 

 

Joyce Carol Oates : Valet de pique

Valet de pique
Valet de pique

Résumé : Quel auteur n’envierait le sort d’Andrew J. Rush ? Écrivain à succès de romans policiers vendus à plusieurs millions d’exemplaires dans le monde, père de famille heureux, Andrew vit dans une petite ville du New Jersey où il trouve le calme nécessaire pour édifier son œuvre. Mais Andrew a un secret que même ses plus proches ignorent : sous le pseudonyme de Valet de pique, il écrit des romans noirs, violents, pervers, romans qui scandalisent autant qu’ils intriguent le monde littéraire.

L’auteur :

Joyce Carol Oates est née en 1938 à l’ouest du lac Erié. Son père travaillait pour la General Motors. Elle passe une enfance solitaire face à sa soeur autiste et découvre, lorsqu’elle s’installe à Detroit au début des années 60, la violence des conflits sociaux et raciaux. Elle est l’auteure de recueils de nouvelles et de nombreux romans dont Les Chutes (prix Femina étranger en 2005), Mudwoman (meilleur livre étranger en 2013 pour le magazine Lire) et Carthage.

 

Mon avis :

Une grande dame de la littérature américaine que je suis depuis « Les Chutes », et que je retrouve toujours avec le même plaisir.

Dévoré en deux jours, un livre haletant à lire de toute urgence.

Immédiatement happé, le lecteur est chahuté par une histoire diabolique qui monte crescendo.

Nous suivons d’abord Andrew, un auteur à succès, qui mène une vie confortable dans une belle maison, possède une voiture de luxe et publie des best-sellers. Oui mais tiraillé, il s’encanaille parfois, sur papier uniquement en inventant d’autres personnages méchants et sadiques. Il publie sous pseudonyme, appelé « Valet de pique » des romans noirs glauques. Lorsque sa fille découvre ces romans et s’aperçoit de coïncidences troublantes, cela commence à déraper.

Je ne vous en dirai pas beaucoup plus pour garder intacte l’intrigue.

L’univers de l’écrivain est au cœur du récit et les références littéraires nombreuses :

on flirte du côté de Stephen King et d’Edgar Poe. Cela renforce l’ambiance de tension et de fantastique. Parle-t-on uniquement de folie ordinaire ?

Un écrivain et son double sur papier, l’ombre du docteur Jekyll et Mr Hyde plane.

Un récit démoniaque à découvrir sans tarder. Du grand Joyce Carol Oates.

 

Merci Anaïs et Les Éditions Philippe Rey.

 

Notation :

Peter Behrens : Les insouciants

Les insouciants
Les insouciants

Résumé : Billy Lange naît en 1909 sur l’île de Wight, où son père est skipper pour le compte d’un riche baron juif allemand. Enfant, il est fasciné par la fille du baron, l’insaisissable et volontaire Karin von Weinbrenner. Après la Première Guerre mondiale qui contraint la famille Lange à émigrer, le hasard réunit de nouveau Billy et Karin sur la propriété du baron, près de Francfort. Dès lors, au fil des ans, tandis que la société perd ses repères moraux et que l’Allemagne marche vers le second conflit mondial, ils se découvrent des points communs : le jazz, la vitesse, un tenace rêve d’évasion… Et, face à la montée du nazisme, aux traitements infligés au baron et à son entourage, les deux jeunes gens restent taraudés par une même question : faut-il rester ou se résoudre à fuir ?

L’auteur :

Peter Behrens est né en 1954 à Montréal, où il a grandi. Son premier recueil de nouvelles, Night Driving, a paru en 1987. Il a ensuite publié dans diverses revues et anthologies. Un temps professeur de creative writing à l’université de Stanford, il a également travaillé comme scénariste.

 

Mon avis :

Un grand souffle épique traverse cette épopée, j’ai beaucoup aimé.

Une belle histoire d’amour dans un contexte historique trouble : voilà tous les ingrédients réunis pour accrocher le lecteur et c’est réussi.

J’ai tout de suite été happée par ce récit intelligemment construit qui nous entraîne entre l’Irlande, l’Angleterre et l’Allemagne. Lorsque le roman démarre, nous sommes en 1909, l’année de naissance du héros, Billy, puis au chapitre suivant les années ont défilé pour nous positionner en 1938.

Tout au long du récit, l’auteur continue d’alterner les époques, ce qui contribue au rythme du livre. On est « pendus » à l’histoire, difficile de décrocher : je vous aurais prévenu, une fois entamé on devient addict.

Les insouciants, un titre en écho avec la résistance du père de Billy ou bien reflétant les tentatives de rester libre de nos deux héros Billy et Karin. Dans cette période d’avant-guerre, avec la montée du nazisme, la vie devient de plus en plus dure pour les deux jeunes gens. Comment survivre dans cet environnement qui se dégrade ?

La jeunesse et la fougue de Karin entraînent Billy qui fera tout pour celle dont il est amoureux.

Des personnages attachants, une belle histoire, un récit captivant : n’hésitez pas.

 

Merci Anaïs pour cette découverte.

 

Notation :