Résumé : Un jour du printemps 1963, une Dauphine jaune se gare devant le monument aux morts, sur la grand-place de Tilliers, petite ville de la Beauce. Elle transporte Abraham Farkas, médecin rapatrié d’Algérie, proche de la cinquantaine et son fils Franz, âgé de neuf ans et demi. Abraham n’a qu’une seule préoccupation : son fils. Franz, lui, en a deux : son père et les livres. Leur vie a été brisée un an plus tôt par un « accident » qui a laissé Franz amnésique et dont Abraham ne lui parle jamais.
L’auteur :
Marc ZAFFRAN, connu sous le pseudonyme de Martin WINCKLER, est né en 1955 à Alger. Médecin, romancier et essayiste, il a écrit de nombreux ouvrages dont « La Maladie de Sachs », prix du Livre Inter en 1998, et « Le Choeur des Femmes », en 2009. Il évoque particulièrement bien la condition de médecin.
Mon avis :
Un père et un fils affrontent ensemble les conséquences d’un dramatique accident qui leur a enlevé un être proche.
Abraham arrive dans une petite ville de Beauce avec son fils de 9 ans. Nous passons dix-huit mois avec eux en ces années 60 au cœur d’une ville et plus précisément d’une grande maison qui recèle bien des secrets. Il faut dire que beaucoup de mystère entoure le jeune Franz, parti d’Algérie après l’accident, atteint d’amnésie, le passé a disparu pour lui. Son père ne lui parle pas de ce passé. Le petit découvre la lecture et le cinéma, explore la grande maison à la recherche de secrets enfouis et s’éveille à la vie progressivement. Une plongée dans les années soixante empreinte de nostalgie et de douceur.
J’ai moins aimé l’écriture, simpliste et trop proche du « parler », pas assez littéraire à mon goût.
De même, le déroulé du récit s’apparente plutôt à une compilation de moments, pas vraiment de rythme. L’ensemble n’est pas très fluide.
Une lecture qui ne restera pas gravée dans ma mémoire, l’histoire étant intéressante mais les personnages manquent de consistance et l’écriture m’a déçue.
Sélectionné par le Grand prix des lectrices ELLE 2017