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Cynthia Swanson : Les rêves sont faits pour ça

Les rêves sont faits pour ça
Les rêves sont faits pour ça

Résumé : Une nuit, Kitty rêve qu’elle se réveille dans une chambre inconnue. Auprès d’elle, un homme qu’elle ne connaît absolument pas mais qui l’appelle Katharyn, et deux petits enfants qui l’appellent maman mais dont elle ne peut être la mère. Puis la scène s’estompe, Kitty ouvre les yeux et reprend sa vie de célibataire amoureuse des livres et libraire à Denver. Mais le rêve revient. De plus en plus souvent. De plus en plus puissant…

 

L’auteur : Cynthia Swanson est écrivain et designer spécialiste des années 1960. Auteur de nouvelles, elle signe avec Les rêves sont faits pour ça son premier roman. Elle vit à Denver, dans le Colorado, avec son mari et ses trois enfants.

 

Mon avis :

Une histoire troublante et originale qui m’a enthousiasmée.

Dès le départ on est happé par cette histoire, Kitty est une héroïne qui nous émeut par son histoire étonnante. Tout d’abord c’est une libraire, forcément cela nous parle et nous emballe même. Elle vit seule et tient une librairie avec son amie Frieda. Elles sont très proches et passionnées de littérature. Nous sommes en 1962, époque où les deux femmes ont dû demander à un homme de valider les papiers pour acquérir la librairie. L’époque est parfaitement restituée : la vie quotidienne, le contexte politique et l’ambiance ,le lecteur est dedans. Une belle peinture des années soixante avec une prose cinématographique qui renforce l’impression d’accompagner les personnages.

L’histoire est très prenante, une quête d’identité qui nous fait douter de la réalité.

Ses rêves font écho à la réalité et nous ne savons plus ce qui est du ressort du rêve ou du réel. Le suspense dure jusqu’au bout et nous tient en haleine.

Bref, difficile à lâcher.

 

Je vous encourage à découvrir ce premier roman prometteur.
Merci aux éditions Mosaïc et à LP Conseils.

 

Notation :

Valerie Geary : Celles de la rivière

Résumé :

Celles de la rivière
Celles de la rivière

La femme qu’emporte la rivière Crooked flotte entre deux eaux. Sur la rive, deux fillettes qui jouent dans l’après-midi ensoleillé. Elles sont les premières à découvrir le corps et, soudain, leurs jeux cessent. Leur enfance bascule dans la dureté du monde des adultes. La veille, leur père les a laissées seules suffisamment longtemps pour qu’elles puissent le croire coupable de meurtre. Pour ne pas le perdre, comme elles ont perdu leur mère quelques semaines auparavant, elles décident de mentir sur son emploi du temps… et resserrent bien malgré elles les mailles du soupçon autour de lui, le livrant en pâture à une petite ville dont les préjugés et les rancunes lui laissent peu de chances…

L’auteur :

Valerie Geary a grandi dans l’Oregon où elle vit toujours. Elle a gardé de son enfance le goût de l’écriture et un rapport très proche à la nature qui transparaît dans son livre. Celles de la rivière doit beaucoup à sa propre histoire.

Mon avis :

Une belle découverte grâce aux éditions Mosaïc.

Voici un roman surprenant, mélangeant enquête, récit initiatique et décor sauvage.

L’histoire est racontée alternativement par Sam puis Ollie, deux sœurs empêtrées dans une histoire de meurtre à laquelle leur père est mêlé.

Celui-ci, prénommé Ours, est un homme solitaire qui vit en pleine nature dans un tipi. Ces filles semblent heureuses avec lui bien que la cadette soit perturbée depuis la mort de sa mère : elle ne parle plus et vit avec des fantômes qui la suivent au quotidien et lui parlent. Le début du roman est très noir, les deux fillettes découvrent un cadavre dans la rivière alors qu’elles sont seules et qu’elles ont perdu récemment leur mère. Leur réaction face à cette morte est étrange aussi. Le ton est froid, les fillettes semblent détachées et ces premières pages m’ont laissée perplexe.

Nous voici donc plongés dans une ambiance très particulière renforcée par les visions d’Ollie et le caractère imprévisible du père. Justement, face à ce père non conformiste, les habitants décident que c’est lui l’assassin de la noyée de la rivière. Sam, l’aînée des fillettes mène l’enquête.

Voici une histoire qui vaut le détour davantage pour son ambiance quasi surnaturelle et ses descriptions de la nature que pour l’intrigue policière.

D’ailleurs est-ce un polar ?

Oui et non je dirais, ce n’est pas le plus important.

Beaucoup d’émotion, du fantastique et un amour touchant qui unit ces deux sœurs : une belle histoire.

Je vous le conseille.

Merci à LP Conseils et aux Editions Mosaïc.

 

Notation :

James Grippando : Les profondeurs

Les profondeurs
Les profondeurs

Résumé :

Les marais des Everglades sont troubles, ce matin. On vient de trouver le corps d’une femme. Une femme noire. Abe est procureur, réputé irréprochable et sans tache et, pour lui, cette scène de crime n’est pas différente d’une autre. Mais quand on identifie le corps, et que l’agent Victoria Santos lui demande s’il connaît cette femme, Abe hésite à répondre… Une seconde d’hésitation qui le propulse du côté des suspects

L’auteur :

Révélé par son best-seller Le pardon, James Grippando a longtemps exercé le métier d’avocat à Miami qui sert de décor à ce thriller. Avec Les profondeurs, il renoue avec son public français et fait la preuve qu’il continue d’aiguiser son sens du suspense et de la psychologie. Souvent comparé à Harlan Coben, il partage avec celui-ci le talent d’entraîner des personnages apparemment ordinaires dans des spirales et des pièges qui révèlent la complexité profonde de leur personnalité.

Mon avis :

Un bon thriller à conseiller aux amateurs du genre.

Tous les ingrédients y sont : un meurtre dans les marais, un procureur équivoque, sa femme Angelina mêlée à l’affaire, l’enquêteur Victoria, pugnace et au fort caractère. Une enquête aux multiples rebondissements, du suspense et des personnages complexes. Le procureur Abe, dessaisi de l’affaire car il connaissait la victime, va cumuler les catastrophes. Son univers familial n’y résistera pas. Son passé, compliqué, est épluché par les enquêteurs. Ce procureur, jusque là sans histoire cache-t-il quelque chose ? Quels sont ces liens avec la victime ?

Coup de théâtre avec la disparition de sa femme, l’affaire se corse encore !

Le suspense est bien là et l’histoire complexe, le lecteur est entraîné sur plusieurs pistes et poursuit sa lecture pour en savoir plus.

Un livre découpé en chapitres courts, une écriture fluide et une tension : tout pour ne pas lâcher le livre.

Un petit bémol sur l’intrigue qui se laisse percer à jour assez facilement. Le lecteur reste, malgré tout, bien accroché grâce au rythme et à l’action menée tambour battant.

Si vous aimez les thrillers, n’hésitez pas.

Les Éditions Mosaïc proposent de bons romans notamment dans la gamme des thrillers. Je vous recommande aussi les autres titres que j’ai lus récemment et appréciés aussi comme « Une fille parfaite » ou « L’affaire Caravaggio ».

Merci à Langage et Projets Conseils et aux Editions Mosaïc.

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Notation :

Daniel Silva : L’affaire Caravaggio

L'affaire Caravaggio
L’affaire Caravaggio

Résumé : Chargé d’enquêter sur le meurtre d’un ancien diplomate reconverti dans le trafic d’art, Gabriel Allon espion et restaurateur de tableaux à ses heures, découvre que la victime a récemment eu entre les mains un chef-d’œuvre volé une dizaine d’années auparavant, une Nativité peinte par Le Caravage. Il comprend que cette affaire, bien plus complexe qu’il ne le pensait, a de stupéfiantes ramifications financières en lien avec la situation politique explosive du Proche Orient. De Genève à Tel-Aviv, en passant par Venise et Paris, il va tisser un piège implacable et ingénieux. Avec un double objectif : retrouver le tableau du Caravage et surtout, porter un coup fatal aux intérêts financiers de l’un des hommes les plus cruels et puissants de la planète.

L’auteur :

Daniel Silva est membre du Conseil d’administration du Mémorial américain de l’Holocauste, et vit en Floride avec sa femme, Jamie Gangel, et leurs deux enfants, Lily et Nicholas. Classé numéro un sur les prestigieuses listes de best-sellers du New York Times, Daniel Silva a reçu de multiples récompenses internationales pour ses seize romans publiés avec succès dans plus de trente pays. Après L’espion qui n’existait pas, La Marque de l’assassin, L’Assassin anglais, Le Confesseur, Le Messager, l’auteur renoue avec ses lecteurs français avec L’affaire Caravaggio.

Mon avis :

Un bon roman d’espionnage au rythme haletant qui plaira aux amateurs du genre.

Dès les premières pages, on est happés par une histoire qui nous entraîne sur les traces de trafiquants d’art liés à des manipulations politiques sur fond de conflit au Proche Orient. Gabriel Allon, espion et enquêteur est un héros très humain et attachant. Nous le suivons dans son enquête tout en comprenant que son passé difficile est lourd à porter.

J’ai aimé voyager en Italie, Côme et Venise, Londres, Genève et Tel-Aviv et lire des descriptions et commentaires sur les œuvres. Les milieux de l’art sont parfaitement décrits et documentés. Je vous rassure, ce n’est pas ennuyeux du tout, au contraire : voici un thriller efficace et instructif.

J’ai apprécié aussi le rythme du livre, on ne s’ennuie jamais.

Pour les amateurs de thriller, de roman d’espionnage et aimant le milieu de l’art : je conseille vivement cette lecture.

J’ai d’ailleurs préféré ce livre au dernier Dan Brown que j’ai trouvé ennuyeux au bout de 100 pages.

N’hésitez pas : préférez Daniel Silva pour passer un bon moment.

Merci aux Editions Mosaïc.

 

Notation :

Qui a tué Celia Steinhauser de Susan Crawford

Qui a tué Celia Steinhauser
Qui a tué Celia Steinhauser

Résumé :

Ce pourrait être une fin d’après-midi banale, dans une banlieue banale de Manhattan. Et pourtant, tout est plus vibrant, plus aigu, plus dérangeant. Dana se réveille au bord de la crise qui ne tardera plus à la faire basculer dans l’exaltation mentale, celle des bipolaires comme elle. Au même moment, à quelques pas de là, la police découvre une femme dans une flaque de sang, chez elle, assassinée. C’est Celia Steinhauser, l’amie de Dana. Et Dana est la dernière personne à l’avoir vue cette après-midi-là…

L’auteur :

Susan Crawford a grandi en Floride. De son enfance passée à l’ombre des banyans, elle a gardé le goût des histoires mystérieuses. Enseignante et membre d’un club d’écrivains, elle vit aujourd’hui à Atlanta. « Qu’est-il arrivé à Celia Steinhauser ? » est son premier roman.

Mon avis :

Un très bon suspense qui combine enquête policière et analyse psychologique.

Dana, l’héroïne, a de nombreux soucis psychologiques depuis son adolescence, Sa mère l’interne lorsqu’elle est jeune fille après sa tentative de suicide. Ensuite, elle devient l’épouse modèle d’un avocat fiscaliste et la mère d’un garçon qui part étudier laissant ses parents seuls et surtout une mère désœuvrée.

Elle sympathise avec Celia sa voisine, esseulée aussi depuis que ses adolescents sont partis. Tout bascule lorsque Celia est retrouvée assassinée , Dana est la dernière à l’avoir vue vivante.

Débute alors une enquête passionnante dans laquelle Dana est au centre : que s’est-il passé ce soir là ? Celia était-elle vraiment une amie ?

J’avais envie de soutenir Dana si fragile, j’ai bien aimé aussi l’inspecteur Moss terriblement humain et embarqué à titre personnel dans cette histoire.

Des personnages très attachants, une peinture de la société américaine type « Desperate Housewives » et un bon suspense : tous les ingrédients pour passer un très bon moment de lecture.

Je vous le recommande.

Merci aux Editions Mosaïc.

 

Notation :