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Chronique de : Les trois mousquetaires, D’Artagnan d’Alexandre Dumas  

Résumé

Avril 1625. D’Artagnan, cadet de Gascogne, se rend à Paris pour être des mousquetaires du roi Louis XIII. Un malentendu l’oblige à livrer duel contre trois d’entre eux : Porthos, un colosse débonnaire ; Athos, ruiné par son mariage avec l’intrigante Milady de Winter ; Aramis, enfin, galant et mystérieux. Tous trois finissent par croiser le fer contre les gardes du cardinal de Richelieu, leurs ennemis jurés. Les voici inséparables…

L’auteur :

Né en 1802 à Villers-Cotterêts, fils d’un général mulâtre de Saint-Domingue, Alexandre Dumas s’installe à Paris en 1823. Pour ce pionnier du drame romantique (La Tour de Nesle, 1832), l’Histoire est une source d’inspiration inépuisable. Seul ou secondé d’Auguste Maquet, il livre de vastes fresques imprégnées d’esprit romantique et, de 1844 à 1847, publie coup sur coup Les Trois Mousquetaires, Vingt ans après, La Reine Margot et Le Vicomte de Bragelonne. Il meurt en 1870 près de Dieppe.

Ma chronique :

Pourquoi lire ou relire ce classique me direz-vous ? 

Pour sa prose classique et accessible, ses aventures aux rebondissements multiples et la peinture du dix-septième siècle. Je dirai aussi pour les valeurs mises en avant par ces personnages bien sympathiques : la fidélité en amitié avec un soutien sans faille entre les mousquetaires, leur combat de toutes vilénies et injustices.

Beaucoup de dialogues et un style enlevé en font une lecture facile et plaisante.

Ces personnages hauts en couleur sont attachants, j’ai toujours eu une préférence pour Athos désabusé, déçu par la vie et qui se révèle une oreille attentive pour le jeune et fougueux D’artagnan.

Cette édition collector est belle avec sa couverture et ses nombreuses illustrations.

À lire/relire avant la nouvelle adaptation cinématographique, sortie dans quelques jours 

Paru chez Archipoche aux éditions de L’Archipel.

Chronique de : La femme en feu de Lisa Barr 

Résumé :
Jeune journaliste ambitieuse, June se voit confier une mission délicate par Dan Mansfield, célèbre reporter d’investigation de Chicago. Ce dernier a promis à l’un de ses vieux amis de retrouver un tableau volé par les nazis : La Femme en feu, dernière toile du peintre expressionniste allemand Ernst Engel. En France, Margaux de Laurent, richissime héritière et galeriste de premier plan, a elle aussi ses raisons pour mettre la main sur l’oeuvre …

L’auteure :
Journaliste et chroniqueuse, Lisa Barr est l’autrice de trois romans, dont le premier a été primé lors du Hollywood Film Festival. Les droits cinématographiques de La Femme en feu, suspense ayant figuré sur la liste des meilleures ventes du New York Times, ont été achetés par Sharon Stone, qui produira et jouera dans le film.

Ma chronique :
Un thriller qui décoiffe, un duo de femmes très déterminées pour une enquête complexe. Je suis restée accrochée, en apnée, jusqu’à la dernière ligne.
La tension est dense, le rythme soutenu et les héroïnes infatigables : prévoyez un agenda allégé pour caser cette lecture et la savourer ainsi jusqu’à la fin.
La vénéneuse Margaux, sublime dans sa cruauté, est prête à tout pour récupérer la fameuse toile mais June, la journaliste au talent déjà démontré précédemment, va tout faire pour contrecarrer ses plans. La toile est le personnage principal de ce polar qui nous entraîne dans le sombre passé de la seconde guerre mondiale.
Un thriller intelligemment orchestré, aux rebondissements constants avec des personnages forts et une intrigue bien ficelée. De l’émotion aussi au rendez-vous lorsque le voile se lève sur les secrets du tableau.
Un roman qui devrait faire une bonne adaptation cinématographique.


Paru aux éditions de l’Archipel.

Notation :

Chronique de : Aussi fort que l’amour de Jacquelyn Mitchard 

Résumé :

Trois ans après avoir été incarcéré pour le meurtre de sa petite amie Belinda, Stefan sort de prison. En butte à l’hostilité grandissante de tous, le jeune homme est harcelé de manière anonyme. Seule, Théa, sa mère, le soutient encore.

L’auteure :

Née en 1956 à Chicago, Jacquelyn Mitchard est l’autrice de douze romans traduits dans quelque trente pays. Aussi profond que l’océan, son plus grand succès, a été adapté au cinéma avec Michelle Pfeiffer. Il s’est vendu à près de 5 millions d’exemplaires dans le monde et vient d’être réédité aux éditions Archipoche.

Ma chronique :

Le sujet de ce livre m’a interpellée, celui de l’amour inconditionnel d’une mère, mais la lecture ne m’a pas convaincue.

Dès sa sortie de prison, le jeune Stefan est soutenu par sa mère, son père, tous ses proches et cela malgré les manifestations hostiles à sa libération. La famille reste soudée et malgré les difficultés, Stefan à une idée pour aider à la redemption d’anciens détenus en imaginant des rencontres entre agresseurs et victimes.

Le principal atout de ce livre est la réflexion autour du pardon possible pour les victimes et de la reconstruction des anciens prisonniers.

Par contre l’angle de l’amour maternel n’est pas aussi bien réussi, je n’ai pas ressenti d’émotions en lisant l’histoire de cette mère et son fils. Des longueurs et un rythme trop lent au milieu du roman m’ont déconcentrée et donné envie d’arriver plus vite à la fin. 

Une rencontre plutôt ratée avec cette auteure qui a pourtant écrit de gros succès littéraires, peut-être une attente trop grande de ma part. N’hésitez pas à me partager vos avis sur cette lecture.

Publié aux éditions de l’Archipel.

Notation :

Chronique de : L’île des souvenirs de Chrystel Duchamp  

Résumé :

Delphine, 22 ans, est étudiante à Lyon. Issue d’une famille bourgeoise, elle tente de s’affranchir de son éducation en écumant bars et boîtes de nuit. Au cours d’une soirée, elle suit une ombre mystérieuse jusqu’à sa voiture… Quand elle se réveille dans une maison abandonnée, elle est menottée à un radiateur….

L’auteure :

Chrystel Duchamp, jeune stéphanoise de 35 ans révélée en 2020 avec L’Art du meurtre, premier suspense salué par la critique, les libraires et les lecteurs.

Ma chronique :

Déjà le quatrième thriller de cette auteure, je l’ai dévoré, toujours terriblement efficace. Attention, cauchemars possibles, toute la noirceur du monde est là.

L’auteure est très douée pour nous accrocher dès les premières lignes. Son style est incisif et percutant.

Ce titre est un peu différent des précédents, il est orienté sur la « psycho criminologie », pratique assez récente chez les enquêteurs. L’auteure décortique le sujet et apporte un éclairage très complet. Toute la réflexion centrale sur les souvenirs, réels ou pas, enfouis en nous est enrichissante et très étayée. Chrystel traite ses sujets à fond.

L’intrigue est diabolique, c’est très tendu. Attention quelques passages sont un peu « gore », âmes sensibles sachez-le.

Frissons garantis avec une histoire forte, ancrée dans notre monde qui se révèle également enrichissante.

N’hésitez pas, foncez pour vous procurer ce thriller.

Paru aux éditions de l’Archipel.

Notation :

Chronique de : Elle a tes yeux, mon amour de Typhanie Moiny 

Résumé :

La vie d’Amandine, 34 ans, est bouleversée à la mort d’Olivier, son compagnon. Il emporte avec lui leur dernier espoir de fonder une famille. Seuls restent la peine, les regrets et le souvenir de cet homme plus âgé et bienveillant. Amandine tente de survivre au deuil comme elle le peut …

L’auteure :

Typhanie Moiny, née en 1986, est installée depuis 2015 dans le Cotentin, ce petit coin de Normandie qui lui rappelle l’Irlande où elle a vécu pendant trois ans. Elle est aujourd’hui journaliste, après avoir été photographe pendant dix ans.

Elle a toujours adoré capturer les histoires des autres bien avant d’inventer celles de ses personnages.

Ma chronique :

Une lecture tendre, douce et sans pathos, un roman réussi.

J’ai aimé la bienveillance qui transparaît tout au long de cette belle histoire. 

Un deuil brutal et tout s’écroule pour notre héroïne qui heureusement peut compter sur son frère toujours présent et sa meilleure amie.

L’histoire nous réserve de belles surprises où tendresse et émotions sont au rendez-vous.

J’ai beaucoup apprécié aussi le décor du Corentin, toute sa beauté si bien retranscrite ici. 

Sortez vos mouchoirs pour certains passages sachant que l’histoire n’est pas exempte de quelques touches d’humour.

Je dirai en synthèse que c’est un bel équilibre de tristesse et doutes contrebalancés par la bonté et l’appui sans faille des proches d’Amandine.

Une grande histoire d’amour intense qui peut nous faire verser une petite larme tout en nous faisant passer un doux moment de lecture.

À découvrir aux éditions de l’Archipel Collection Instants Suspendus.