Voici mon best-of, mes coups de cœur du printemps à emporter et dévorer cet été dans les domaines de la littérature, du thriller. Tous ces titres m’ont bouleversée et je vous les recommande chaudement.
et deux titres dans la catégorie « développement personnel »
Élevée dans le culte d’un père mort avant sa naissance, Chiara découvre, à l’âge de 25 ans, qu’elle est peut-être la fille d’un marin breton. Sous le choc de cette révélation, elle embarque pour l’île de Groix et fait la connaissance de Gabin, prête-plume d’écrivains célèbres, qui devient son compagnon de fortune. Mais ce séduisant jeune homme, arrivé comme elle de la « grande terre », est-il vraiment celui qu’il prétend être ? Et Chiara reviendra-t-elle indemne de son enquête insulaire ?
L’auteur :
Avant de se consacrer à l’écriture, Lorraine Fouchet a été médecin urgentiste. Elle est l’auteur de dix-sept romans, dont le best-seller Entre ciel et Lou, couronné notamment par le prix Ouest et le prix Bretagne. En 2014, elle a publié J’ai rendez-vous avec toi, lettre ouverte à son père. Elle vit entre les Yvelines et l’île de Groix.
Mon avis :
Je ne suis jamais déçue par les livres de Lorraine Fouchet, c’est un rendez-vous que j’attends toujours avec impatience, encore une fois je me suis régalée.
Ouvrir un livre de Lorraine c’est l’assurance d’un rayon de soleil sur fond d’air marin et cela fait le plus grand bien, j’adore.
Dans cet opus, j’ai voyagé entre Rome et l’île de Groix aux côtés de Chiara, jeune fille de vingt-cinq ans, qui apprend que son père n’est peut-être pas celui de la photo dans le salon. Disparu avant sa naissance, elle ne l’a pas connu et s’est habituée au portrait du jeune homme. Sa mère Livia ne l’a jamais remplacé et n’a pas vraiment réussi à tenir son rôle de mère. Lorsqu’elle apprend que son père n’est peut-être pas celui de la photo, elle plaque tout en quête de la vérité.
Elle débarque sur l’île de Groix et fait de belles rencontres. Une jeune mère et ses jumeaux l’accueille et lui fait découvrir son île.
Chiara découvre la vie de famille, la solidarité et l’amour. Un beau programme !
J’ai aimé l’ambiance, les personnages remplis d’humanité comme Rozenn qui lui apprend la cuisine ou Perig qui la guide pour la recherche de son père.
Pour vous inciter à lire ce roman sachez que vous y trouverez : des sourires, de la joie , de l’émotion aussi sans oublier l’amour : que de bons ingrédients.
Lorraine aime les livres, j’ai apprécié le passage où l’un des héros explique son métier d’écrivain : « les mots sont mes rames et mon esquif; je ne saurais pas vivre sans eux, ils soignent, ils apaisent, ils hurlent leur colère, ils souffrent, ils se moquent de moi, ce sont mes compagnons de route ».
Je vais aussi tester la recette du cake au romarin, la recette de Rozenn, proposée à la fin du livre.
Craquez comme moi pour ce joli roman qui va égayer votre vie.
Elle n’est a priori pas le genre de fille qui, de but en blanc, vide son compte en banque et, par une froide matinée de janvier, saute dans un train à destination de Venise ! Mais parfois la vie est imprévisible et une phrase énigmatique retrouvée dans un vieux livre peut avoir des conséquences inattendues…
L’auteur :
Sous le pseudonyme de Nicolas Barreau se cache un auteur franco-allemand qui travaille dans le monde de l’édition. Après le succès phénoménal du Sourire des femmes et de Tu me trouveras au bout du monde, puis La Vie en Rosalie et Un soir à Paris, voici son cinquième roman.
Mon avis :
Un livre anti morosité à découvrir d’urgence !
Pétillant, voilà une belle comédie romantique qui réconforte et cela ne se refuse pas.
Essayez donc, vous serez sous le charme aussi.
Dès la première phrase, j’étais en phase avec l’héroïne : « Nelly aimait la lenteur. Elle était plus encline à flâner qu’à se hâter … ». Timide, rêveuse et adorant les livres, Nelly croit aux signes et se fie à son intuition.
Suite à une grosse déception qui lui tombe dessus sans prévenir, elle s’enfuit à Venise. Elle a retrouvé un roman italien qui a appartenu à sa grand-mère avec une dédicace mystérieuse. Lors d’un froid matin de janvier, elle prend donc le train direction Venise et s’installe dans un appartement vénitien pour un mois.
A vous de découvrir la suite.
Ce que j’ai aimé : l’histoire, l’ambiance, l’humour, les promenades dans Venise, la littérature très présente dans ce récit. Beaucoup d’emotions et d’optimisme en prime.
Ce que je n’ai pas aimé : je cherche encore…
Vous hésitez encore ?
Un beau rayon de soleil en cet hiver rigoureux, à offrir pour la Saint-Valentin.
Robert Desnos a vécu mille vies – écrivain, critique de cinéma, chroniqueur radio, résistant de la première heure –, sans jamais se départir de sa soif de liberté. Pour raconter l’histoire extraordinaire de ce dormeur éveillé, Gaëlle Nohant épouse ses pas ; comme si elle avait écouté les battements de son cœur, s’était assise aux terrasses des cafés en compagnie d’Éluard ou de García Lorca, avait tressailli aux anathèmes d’André Breton, fumé l’opium avec Yvonne George, et dansé sur des rythmes endiablés au Bal Blomet aux côtés de Kiki et de Jean-Louis Barrault. S’identifiant à Youki, son grand amour, la romancière accompagne Desnos jusqu’au bout de la nuit.
L’auteur :
Née à Paris en 1973, Gaëlle Nohant vit aujourd’hui à Lyon. Légende d’un dormeur éveillé est son troisième roman après L’Ancre des rêves (prix Encre Marine, 2007) et La Part des flammes (prix France Bleu/Page des libraires, 2015 et prix du Livre de Poche, 2016).
Mon avis :
Un livre enchanteur que l’on découvre avec plaisir et quitte avec regret, sa douce musique m’a enchantée.
Gaëlle a un vrai talent de conteuse qui explose dans ce roman, je l’ai découverte avec son précédent titre « La part des flammes », magnifique fresque historique.
J’ai été transportée dans ce Paris des années folles aux côtés de ce poète libre, généreux et porteur de grandes idées.
Amoureux fou à deux reprises, Robert Desnos adore Youki, la compagne du peintre japonais Foujita. Une relation compliquée débute, alors que le peintre reste le compagnon officiel de Youki. Celle-ci aime plaire, Robert est souvent malheureux tandis que Youki danse jusqu’au bout de la nuit.
J’ai aimé l’ambiance du livre, la fidèle reconstitution qui m’a emmenée dans ces années aux côtés d’André Breton, Éluard, Aragon ou Cocteau.
Une belle écriture fluide nous incite à poursuivre inlassablement la lecture jusqu’au bout.
Un plaisir qu’on a envie de partager avec d’autres lecteurs : une perle littéraire a conseiller à tous.
Bretagne, 1709. Une vague de froid sans précédent s’abat sur le royaume de France, déclenchant une famine effroyable. Arzhur de Kerloguen assiste impuissant à la mort du dernier de ses sept enfants. Sa femme ayant perdu la raison, il abandonne sa terre natale et les derniers fragments de sa foi.
Au large des Caraïbes, 1715. L’Ombre, farouche capitaine, fait régner la terreur sur ces mers du bout du monde qu’il écume sans relâche. Lors de l’attaque d’un galion espagnol, il épargne un prêtre jésuite et le retient prisonnier. Un affrontement s’engage alors entre les deux hommes sur l’épineuse question de l’existence de Dieu.
L’auteur :
Virginie Caillé-Bastide est née en 1962 à Lorient. Le Sans Dieu, son premier roman, puise dans ses origines bretonnes et sa passion pour l’histoire.
Mon avis :
Ce formidable roman de pirates est à mettre dans toutes les mains sans hésitation.
Comme moi, vous allez aimer ce titre et vibrer lors des combats sans merci entre les pirates et la flotte royale. Je prédis aussi que vous aurez peur de certaines figures sombres et âmes damnées qu’on nomme pirates.
Le capitaine du bateau « Sans Dieu » baptisé l’Ombre est implacable et n’épargne que ceux qui lui sont utiles comme les charpentiers quand son navire a des avaries. Cet homme fort rencontre une autre figure imposante : un jésuite espagnol surnommé « padre ». Le capitaine breton et le prêtre s’affrontent autour des questions d’humanité et de tolérance. Lequel va plier et baisser la garde ?
J’ai aimé aussi les personnages secondaires : les mousses, les pirates aux gueules cassées, les rares femmes du récit comme Barbe qui a servi le capitaine. L’écriture très fluide et la langue classique nous plongent dans ce dix-huitième siècle impitoyable. On en redemande.
Un très bon livre d’aventures, un genre trop rare que j’ai dévoré avec grand plaisir.
Maintenant je le conseille à tous : ne passez pas à côté.