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Chronique de : Journal intime d’un voyageur chamanique de Jonathan Lehmann 

 

Présentation :

À l’été 2020, Jonathan Lehmann a vécu la semaine la plus folle de son  existence. Quatre jours de suite, il a bu un breuvage sacré venu d’Amazonie :  l’ayahuasca. Connue pour ses vertus thérapeutiques, cette préparation à  base de plantes utilisée par les chamans permet, grâce à des visions, une  plongée au tréfonds de soi. En tête à tête avec les facettes les plus sombres de lui-même, Jonathan  a dû explorer en profondeur ses addictions, ses pulsions, ses angoisses.  C’est en les regardant en face et en les acceptant qu’il a pu progresser sur  le chemin de l’évolution personnelle…

L’auteur :

Jonathan a 40 ans, il est étudiant du bonheur. Ses méditations guidées sont suivies par des centaines de milliers de personnes et sa communauté des Antisèches du Bonheur compte plus de 200 000 membres. Son premier livre, Journal intime d’un touriste du bonheur, a rencontré un large public avec plus de 40 000 exemplaires vendus.

Ma chronique :

Un auteur inspirant que j’ai découvert avec son livre précédent « Les antisèches du bonheur ».

Ici, j’ai retrouvé son franc parler, son humour et sa sincérité : des qualités précieuses lorsqu’on évoque des pratiques aussi particulières.

Le discours se veut aussi à la portée de tous, un vrai décryptage de ces voyages « chamaniques » avec toute les conséquences physiques pas toujours agréables. Tout est très détaillé , un peu trop peut-être, l’auteur ne nous cache rien et c’est cash.

En parallèle de ces voyages, il utilise des pratiques comme « l’ennéagramme » qui classifie nos personnalités et leurs évolutions.

L’auteur nous rappelle l’importance de choyer notre enfant intérieur, de nous tourner vers notre intériorité plutôt que d’être toujours tourné vers l’extérieur afin de se découvrir et se connaître vraiment.

Un témoignage plutôt qu’un nouveau livre de développement personnel, le résultat d’une évolution personnelle après ces voyages chamaniques.

Publié aux éditions Harper Collins.

Notation :

Chronique de : Le plus grand secret de Rhonda Byrne

Le plus grand secret

Présentation :

Après le succès mondial de son livre Le Secret  – qui vous aidait à être et à réaliser ce que vous souhaitiez –, Rhonda Byrne a continué sa quête de la vérité universelle. Pendant quatorze ans, elle a étudié les textes anciens et modernes de la pensée bouddhique, hindouiste, chrétienne ou encore taoïste. C’est logé au cœur de ces écrits, à la vue de tous, qu’elle a découvert Le Plus Grand Secret…

L’auteure

Rhonda Byrne a réalisé Le Secret en 2006, un film documentaire qui a conquis le monde entier, transformant la vie de millions de personnes et déclenchant un mouvement à l’échelle planétaire. Son livre « Le Secret » a été publié la même année. Traduit en plus de cinquante langues, il fait partie de ces ouvrages qui, depuis les années 2000, ont figuré durablement sur la liste des best-sellers.

Ma chronique :

Je découvre les écrits de Rhonda n’ayant pas lu son premier ouvrage si célèbre.

J’étais curieuse de découvrir cette auteure fréquemment citée dans le monde du développement personnel.

Un peu surprise par la forme : la narration est entrecoupée de nombreuses citations, leur volume étant presque aussi important que le texte lui-même, je l’ai ensuite compris comme une volonté d’apporter de nombreux témoignages aux propositions décrites.

J’ai été particulièrement sensible à la partie « se libérer du mental », l’important précise l’auteure, est de se défaire de l’emprise de nos pensées et d’éliminer nos pensées négatives.

Le mot qui revient le plus fréquemment est « conscience », notre véritable nature explique l’auteure.

Des explications et pratiques sont listées pour ne pas « laisser le mental aux commandes de notre vie ».

Progressivement, par étape, après avoir libéré son mental, nous pouvons nous défaire de nos émotions négatives et éliminer les croyances limitantes. 

Il est aussi question de physique quantique et de compréhension du monde qui nous entoure.

Très étayé par toutes les citations et extraits de livres, cette philosophie de vie proche de la pleine conscience nous invite à nous recentrer sur notre monde intérieur et à ne plus être en « pilotage automatique ».

À découvrir aux éditions Harper Collins 

Notation :

Chronique de : La vérité vous libérera mais d’abord elle vous mettra en rage de Gloria Steinem

La vérité vous libérera mais d’abord elle vous mettra en rage

Résumé :

Depuis ses jeunes années en tant que journaliste activiste, Gloria Steinem a toujours su manier la langue pour forger des slogans: ceux qui disent tout en peu de choses, qui inspirent, qui réconfortent, qui rassemblent. Pendant des décennies, les bons mots de Gloria ont aidé des générations de femmes à prendre leur vie en main. Tirées de ses écrits de ses discours mais aussi de ses amies, ce florilège rassemble ainsi ses meilleurs citations sur les sujets qui comptent: le patriarcat et l’importance de se libérer des conventions mais aussi la vieillesse, le travail, le bonheur…

L’auteure :

Gloria Steinem, aujourd’hui âgée de 83 ans, est une icône féministe américaine, inscrite au Women’s National Hall of Fame. Journaliste, écrivain, elle a fondé le magazine féministe Ms. et, avec Jane Fonda et Robin Morgan, le Women’s Media Center, une organisation qui milite pour rendre les femmes plus présentes et plus visibles dans les médias. 

Ma critique :

Un pamphlet indispensable et salvateur : à faire lire à toutes les femmes et aux hommes qui les entourent.

L’auteure a puisé dans ses souvenirs, ses écrits et emprunté les mots de ces amies pour rédiger ce recueil qui prône la liberté : de vivre, de parole et l’égalité pour tous.

Féministe acharnée, Gloria évoque la vie politique, la vieillesse, le travail, le bonheur, le rire et tout cela avec un sens de l’humour qui renforce son propos.

Les quelques citations que j’ai préférées :

« Ne vous préoccupez pas de ce que vous devriez faire, faites ce que vous pouvez » ou bien « Les éléphants sont non violents, matrilinéaires et végétariens, ils ont le sens de l’humour et une bonne mémoire. Si seulement on ressemblait tous un peu plus aux éléphants »

C’est un récit qui insuffle de l’énergie et qui questionne.

On envie la liberté et le courage de l’auteure en refermant ce recueil.

À mettre dans toutes les mains.

Publié aux éditions Harper Collins

Notation :

Chronique de : La route du lilas d’Eric Dupont

Résumé 
Chaque printemps, Shelly et Laura traversent les États-Unis pour suivre la floraison du lilas. En plus de leur offrir quelques mois de lilas supplémentaires, ce périple leur permet de faire passer clandestinement la frontière canadienne à des femmes en fuite qui veulent refaire leur vie. Cette année, elles accueillent Maria Pia, sexagénaire brésilienne, à bord de leur camping-car. Initiée au rite de l’écriture sous l’influence du parfum enivrant du lilas par ses deux compagnes de voyage, Maria Pia dévoile au fil des jours et des pages les raisons de sa cavale, son histoire ainsi que celle des femmes qui ont marqué sa vie. 

L’auteur :
Eric Dupont est un écrivain québécois francophone, né en Gaspésie, region du Bas-Saint-Laurent le 16 juin 1970. Éric Dupont enseigne actuellement la traduction à l’université McGill de Montréal (diplôme d’études supérieures en traduction et certificat en traduction). Il a obtenu le prix d’excellence en enseignement de l’École d’éducation permanente de l’université McGill en 2011.


Ma chronique :
Un road trip féministe qui ne peut laisser le lecteur indifférent. Même si l’avis est mitigé, après cette lecture, il faut rendre hommage à l’imagination et aux envolées lyriques de l’auteur. 

Par contre, je lui reproche son style décousu, des développements parfois trop longs et une dernière partie de type dystopie qui nous éloigne du cœur du sujet du livre, grande déception pour le lecteur.

Oui, Pia, la brésilienne est attachante et son histoire rocambolesque suscite notre intérêt mais trop de digressions et une non linéarité du récit ont éteint mon ardeur à cette lecture.

Ce n’est donc pas un rendez-vous réussi avec cet auteur que je découvre, aussi je suis curieuse de découvrir vos avis.

Publié aux éditions Harper Collins.

Notation :

Critique de : Les antisèches du bonheur de Jonathan Lehman



Présentation :

Un jour de 2009, Jonathan Lehmann, déprimé par sa vie d’avocat d’affaires à Wall Street, décide de tout quitter pour s’installer en Californie et partir en quête de son bonheur. Là-bas, il découvre la « science du bonheur », point d’intersection entre les sagesses ancestrales et les sciences contemporaines, qui va changer sa vie. Quatre ans plus tard, il revient en France avec une méthode originale, fruit de ses recherches et expériences : Les Antisèches du Bonheur.

L’auteur :

Jonathan Lehmann est né d’un père américain et d’une mère française. Etudiant brillant, il entre en 2003 dans un grand cabinet d’avocats new-yorkais, dont il démissionne sept ans plus tard. En 2015, il crée la page « Les Antisèches du Bonheur », sur Facebook, où il partage ses découvertes sur le bonheur.

Ma chronique :

Un franc-parler pour des conseils clairs avec beaucoup de concret : bref, ça donne envie de se lancer et cela nous sera forcément bénéfique, preuves à l’appui.

Bien que certaines pistes explorées par ces antisèches du bonheur ne soient pas nouvelles et souvent citées (méditation, gratitude, la compassion…), j’ai surtout apprécié les précisions sur le pourquoi de ces différentes méthodes et l’explication des bienfaits.

Le discours de l’auteur est complètement ancré dans son expérience et ses exemples très concrets. L’ouvrage donne vraiment envie d’utiliser les antisèches proposées, sa métamorphose appuie aussi la portée des propositions.

Conquise par la sincérité des propos et la sensibilité de l’auteur que l’on perçoit tout au long du texte, qui renforcent la portée de ses propos et donnent envie au lecteur d’expérimenter ces antisèches.

J’ai pris beaucoup de notes au fur et à mesure de ma lecture, je vous livre ce que j’ai préféré :

  • La pratique de la méditation : il nous propose une définition simple précisant qu’il faut porter son attention sur l’instant présent, de ne pas arrêter de penser, ne pas suivre nos pensées et ramener notre attention à l’instant présent. Suivent des propositions pour se lancer doucement puis ancrer cette habitude avec des techniques simples et des mini-méditation. Là aussi, c’est le concret qui prime.
  • Répondre à la négativité par la compassion : en lien avec le deuxième accord toltèque de Miguel Ruiz « ne rien prendre personnellement », la compassion est un simple changement de perspective
  • Chercher le juste équilibre entre l’être et le devenir et entre le chemin et la destination, « quand on aime pleinement le chemin, on atteint les plus hauts sommets ».

Quinze autres antisèches à découvrir dans cet ouvrage pour se sentir mieux au quotidien.

Le site internet de l’auteur 

Paru aux éditions Harper Collins.

Notation :