Résumé :
Un jour une amie meurt, et en mourant au monde elle me fait naître à moi-même. Ce qui nous unit : un livre. Son dernier roman, mon premier roman, enlacés dans un seul volume. Une si belle histoire. Cinq ans plus tard, le sol se dérobe sous mes pieds à la lecture d’un autre livre, qui brise le silence d’une famille incestueuse. Mon cœur se fige ; je ne respire plus. Ces êtres que j’aimais, et qui m’aimaient, n’étaient donc pas ceux que je croyais ?
L’auteure
Caroline Laurent est franco-mauricienne. Après le succès de son livre co-écrit avec Évelyne Pisier, « Et soudain, la liberté » (Les Escales, 2017 ; Pocket, 2018 ; Prix Marguerite Duras ; Grand Prix des Lycéennes de ELLE ; Prix Première Plume), traduit dans de nombreux pays, elle a publié « Rivage de la colère » (lauréat d’une dizaine de prix, dont le Prix Maison de la Presse 2020 ; le Prix du Roman Métis des Lecteurs et des Lycéens, le Prix Louis-Guilloux et le Prix Bourdarie de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer).
Ma chronique :
Voici ce qu’on appelle un livre “coup de poing” tant par sa forme que son contenu.
Tout est fort dans ce texte : la douleur de l’auteure, les mots choisis et l’écriture « au couteau ».
Pour se retrouver et renaître après une grave crise, Caroline découvre la force de la nature rédemptrice et le pouvoir de guérison de la littérature. Son texte évoque les thèmes de la trahison et de la création littéraire.
Grâce à l’écriture de ce livre, l’auteure a pu « lâcher sa douleur », renouer avec l’écriture et nous offrir un superbe texte.
Comparable à aucun autre ouvrage, chacun pourra méditer aux conséquences d’une trahison d’un proche et au pouvoir salvateur de la littérature.
Paru aux éditions Les Escales.