À bord d’un grand voilier, un homme laisse derrière lui le ciel gris et bas de Belgique, les paparazzis, les salles de concert enfumées. Sur les îles Marquises, il veut devenir un autre et retrouver le paradis perdu de l’enfance. Mais il reste toujours le plus grand : Jacques Brel.
L’auteur :
David Hennebelle est né en 1971 à Lille. Professeur agrégé et docteur en Histoire, il est l’auteur d’essais sur la vie musicale. « Mourir n’est pas de mise » est son premier roman.
Mon avis :
Un beau roman qui nous emmène aux côtés de Jacques Brel dans ses dernières années.
J’ai aimé l’écriture imagée, la fluidité du récit et l’immersion dans l’aventure polynésienne.
Pour la partie se déroulant en Polynésie, j’ai retrouvé le caractère des habitants de ces îles magiques, nous comprenons que Jacques Brel ne pouvait qu’être en phase dans cette belle contrée où règne l’authenticité et le sens du partage.
Pour l’histoire, bien que connue de tous, on redécouvre la personnalité du grand chanteur, ses motivations pour changer de vie et on a envie d’écouter son dernier disque « Les Marquises ».
Une balade douce et émouvante en compagnie d’un homme vrai, cela ne se refuse pas.
Mes proches l’ont lu et adopté aussi, je vous le recommande.
Estelle a 39 ans et, en apparence, tout pour être heureuse. Pourtant, elle rêve d’une vie plus belle dans laquelle son mari ferait attention à elle, son fils travaillerait à l’école et son chef de service reconnaîtrait sa vraie valeur.
Lors d’une insomnie provoquée par les ronflements de son conjoint, Estelle googlise « changer de vie ». Elle tombe sur un article, inspiré par la loi d’attraction, d’après lequel il suffirait de visualiser ce que l’on souhaite et de l’écrire. Sans y croire une seconde, elle formule son vœu : « je souhaite avoir un mari beau, charmeur, attentionné, comme Brad Pitt ». Le lendemain matin, quand Brad se réveille à ses côtés, Estelle découvre qu’elle a souscrit, bien malgré elle, à un programme de réalisation de rêves.
L’auteure :
Marilyse Trécourt se dit atteinte du syndrome d’Amélie Poulain, qui consiste à essayer de rendre heureux tous ceux qui l’entourent. Il l’a incitée à écrire ce roman pour répondre aux attentes des amateurs d’émotions, d’humour, de romance, de suspense et de développement personnel, mais aussi de tous ceux qui rêvent d’une vie meilleure.
Mon avis :
Une jolie comédie pétillante qui donne envie de donner un nouveau sens à sa vie ou au moins d’y réfléchir.
Estelle, l’héroïne nous ressemble : mariée, un enfant, coincée dans une vie sans fantaisie et se désespérant chaque jour. Mon mari ne me regarde plus se lamente-t-elle, mon ado est fainéant et ne s’intéresse qu’aux jeux vidéo. Même le chien attend que ce soit moi qui le promène. Tout repose sur les frêles épaules d’Estelle.
Sa vie bascule lorsqu’elle visualise son vœu le plus cher et qu’il se réalise. Dynamisée par ce succès et séduite par les retombées de ce vœu, elle en formule un deuxième puis un troisième etc. En parallèle, elle rencontre d’autres personnes qui vivent cette situation et sont accompagnées dans ce changement de vie. Différentes pratiques vont leur permettre de s’apaiser et de découvrir leur voie.
J’ai beaucoup aimé le ton humoristique, mention spéciale pour le chien Mojito si craquant.
Une lecture qui nous donne envie de tester aussi la célèbre loi de l’attraction et surtout de suivre son intuition. Une petite voix que nous n’écoutons pas toujours, nous dit l’auteure.
En fin de livre, vous trouverez un résumé des différentes techniques utilisées par Estelle, une bonne idée.
Une belle lecture.
Merci aux Éditions Eyrolles et à Babelio pour cette lecture.
Depuis longtemps, ils rêvaient d’écrire un livre ensemble, pour être utiles, pour apporter des réponses aux questions que tout être humain se pose sur la conduite de son existence. Quelles sont nos aspirations les plus profondes? Comment diminuer le mal-être? Comment vivre avec les autres? Comment développer notre capacité au bonheur et à l’altruisme? Comment devenir plus libre?…
Sur chaque thème, ils racontent leurs expériences, leurs efforts, les leçons apprises en chemin, et nous proposent des conseils. Leurs points de vue sont différents, mais ils se retrouvent toujours sur l’essentiel.
Les auteurs :
Christophe André est médecin psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne à Paris. Spécialiste du bonheur, il est l’auteur de nombreux ouvrages de psychologie à succès à destination du grand public.
Alexandre Jollien est philosophe et écrivain, sa réflexion et ses écrits portent sur la thérapie de l’âme.
Mathieu Ricard est moine bouddhiste et vit au Népal où il se consacre aux projets humanitaires de l’association Karuna-Shechen.
Mon avis :
Quel plaisir de cheminer avec ces trois sages. Leur simplicité allié à une grande sincérité renforcent l’attractivité de cet ouvrage.
Ce sont trois personnalités différentes qui se retrouvent sur les thèmes les plus importants de notre vie : l’égo, vivre avec nos émotions, l’art de l’écoute, l’altruisme, la culpabilité et l’usage de notre liberté.
Sur chaque thème, le moine, le philosophe et le psychiatre exposent leur vision, leur questions et nous livrent des conseils en fin de chaque chapitre. Ces synthèses sont l’occasion de revenir sur l’essentiel et de méditer sur les propositions.
Ces dialogues simples au ton naturel nous vont droit au cœur, la sincérité et la bonté de chacun éclairent naturellement chaque problématique.
Un livre à parcourir en prenant son temps et à garder près de soi pour y revenir régulièrement.
Une saine et agréable lecture que je vous recommande.
Kintsukoroi est un art japonais ancestral qui consiste à réparer la porcelaine brisée en appliquant de l’or sur les fêlures.
Pour Tomas Navarro, psychologue, il existe une analogie intime entre notre expérience et le Kintsukoroi. Nous devons tous faire face à des épreuves, des deuils. Les surpasser, c’est comme mettre de l’or sur nos fêlures, en prenant en compte notre passé, notre histoire, les accidents éventuels que nous avons pu connaître.
Symboles de fragilité dans un premier temps, les fractures mises au jour deviennent véritablement notre facture. Ce qui fait notre valeur, notre unicité. Embellis, transformés par l’expérience de l’adversité, nous acquérons une force nouvelle.
L’auteur :
Tomas Navarro est psychologue. Il anime en Espagne des ateliers de Kintsukoroi appliqué aux blessures émotionnelles en pleine nature. Il travaille aussi avec des entreprises et des équipes sportives de différents pays pour renforcer les liens et la productivité des participants, donne des cours et des conférences dans le monde entier. Kintsukoroi est son second livre.
Mon avis :
Un guide à suivre pas à pas afin d’exploiter toutes les ressources pour se reconstruire et guérir de blessures physiques et émotionnelles
J’ai ainsi appris que le « kintsukoroi » est un art japonais qui reconstruit ce qui été détruit en le réparant avec de l’or tout en laissant visible la réparation qui symbolise la fragilité, la résistance et la beauté.
Par analogie, l’auteur nous explique comment nous reconstruire après une épreuve.
Découpé en trois parties, en premier comprendre comment réagir face à l’adversité et à ses conséquences. Dans la deuxième partie, est exposée la méthode pour reconstruire sa vie puis la dernière partie illustre comment utiliser cette méthode au travers de différents cas concrets inspirants.
Nous apprenons notamment que la résistance émotionnelle est notre meilleure alliée. Entraîner sa résistance émotionnelle rend plus fort, c’est la clé pour surmonter les épreuves. Nous vivons souvent déconnectés de nos émotions ou nous les occultons alors qu’elles jouent un rôle important dans notre équilibre et bien-être.
L’auteur nous confie les actions qui guérissent une blessure émotionnelle : ne pas fuir l’épreuve, se concentrer sur le long terme, analyser son dialogue intérieur, cultiver l’optimisme…
J’ai apprécié particulièrement la présentation de la troisième partie « Bizen-Yaki » ou l’art de persévérer : passons en revue nos convictions par rapport à la réalité et posons-nous des questions comme « qu’est-ce qui nous pèse ?», « pourquoi continuer à supporter ce fardeau ?». Imaginons une vie nouvelle et passons à l’action pour la rendre possible.
Tout au long du livre, en tête de chapitre, une référence est faite à l’histoire du potier Sokei et son apprenti Chojiro qui a brisé en mille morceaux une belle poterie. Sokei lui enseignera comment recoller les morceaux et redonner ainsi vie à ses rêves.
Un beau livre qui peut nous aider à nous reconstruire comme le font ces potiers japonais.
Embarquez à bord de La Boudeuse ! Cinglez les mers d’Asie et d’Océanie, remontez l’Amazone ! Partagez l’émerveillement et le quotidien des scientifiques qui vivent à bord: entomologistes, anthropologues, botanistes, ethnologues, géologues, volcanologues, géographes, spéléologues… Réjouissez-vous de la découverte de rivages fabuleux et rencontrez les peuples qui les habitent.
L’auteur :
Valérie Labadie est auteur, réalisatrice, cadreuse et photographe. Elle a animé deux magazines pour Planète + Thalassa et France 3 région. De sa rencontre avec Patrice Franceschi sont nées plusieurs collaborations fructueuses. Elle participe ainsi aux expéditions de La Boudeuse en 2010 en tant que cadreuse et co-réalisatrice et assure les images des expéditions qui suivent.
Mon avis
De l’aventure et de belles rencontres humaines : un récit inspirant illustré superbement par une centaine de photos.
La première aventure du capitaine Franceschi l’entraîne en Asie sur une jonque du Cambodge baptisée La Boudeuse en hommage à Bougainville. Ce premier voyage sur les pas de Bougainville nous emmène vers Sumatra, Bornéo, Les Philippines et La Nouvelle Guinée. Dans ce bateau se côtoient différents métiers qui ont envie de relever ce défi : des marins, des scientifiques, reporter, écrivains, réalisateurs et médecins.
Pour le second voyage, le capitaine fait l’acquisition d’un trois-mâts construit en Hollande il y a un siècle. La nouvelle route est tracée, la première étape est le Brésil, plus exactement l’Amazonie pour rencontrer le peuple des « Yuhup » découverts vingt ans plus tôt, vivant nus, ne possédant que des arc et sarbacanes pour chasser et ainsi se nourrir. Ces indiens et les français vont vivre des moments forts d’échanges et partages. Les adieux seront difficiles après un séjour si riche pour les deux peuples mais d’autres aventures attendent l’équipage de La Boudeuse.
Leur route se poursuit vers l’île de Pâques et la Polynésie, bien sûr j’ai été sensible à leurs aventures polynésiennes et j’y ai retrouvé l’ambiance et la mentalité du peuple polynésien : un vrai bonheur !
La lecture de ces aventures est fluide, entrecoupée d’extraits du journal du capitaine, dont j’apprécie aussi la plume.
Je me suis régalée avec ce récit de voyage et d’aventures humaines richement illustrées. Les photos sont magnifiques, pour un format poche, la jaquette et la mise en page apportent un plaisir complémentaire à la découverte de cet ouvrage.
Je vous le conseille vivement.
Merci aux Éditions Points et à Babelio.
Pour en savoir plus, voici le site internet consacré à La Boudeuse :