Résumé :
Quelque part dans la partie occidentale de la mer Méditerranée en 2032, la ville de Sialimar est une cité portuaire d’un État imaginaire, la Romagnie, riche de sa tradition chrétienne et fille d’une histoire deux fois millénaire. Le récit retrace le destin d’une jeune femme, et à travers lui, celui d’un homme à qui tout réussit, jusqu’au jour où le legs de son enfance musulmane le rattrape. Ce beau-parleur, parfaitement assimilé dans la société moderne qui avait accueilli ses parents immigrés, sûr de lui et l’esprit bercé de sa passion pour les mots et la supériorité de ses idées, ressent néanmoins le besoin de renouer avec ses racines musulmanes?; et pour improbable que ce soit, de poursuivre l’éternel combat de ses ancêtres…
L’auteur :
Diplômé de l’université de Columbia, homme d’affaires, financier et ancien gérant de Hedge fund, Emad Jarar a longtemps travaillé ou vécu aux Etats-Unis. Il parle ou écrit plus ou moins couramment cinq langues, mais le français, parfois l’anglais, est sa langue d’écriture. Arabisant, bon connaisseur du monde arabe de par ses origines, il entend jeter un regard différent sur la société moderne et ses rapports à l’Islam.
Ma chronique :
J’ai été déstabilisée par cette lecture et je n’ai pas apprécié ce texte.
Je me suis demandée s’il s’agissait d’un essai ou d’un roman, l’auteur adopte un ton professoral dès l’introduction. Je n’ai pas trouvé ma place de lecteur dans la construction de ce livre.
Trop dense et confus, je n’ai pas réussi à m’attacher à l’histoire et aux personnages noyés sous un discours docte et complexe.
Le sujet est intéressant : les religions et leur place dans notre société, la laïcité, la tolérance…
Peut-être qu’un essai plus court et ramassé sur ces thèmes aurait été plus agréable à lire ? Ce n’est que mon humble avis.
Je remercie Babelio pour cette lecture et suis curieuse de découvrir l’avis des autres lecteurs.