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Chronique de : Les trois mousquetaires, Milady d’Alexandre Dumas 

Résumé :

Dans la suite de leurs aventures, les mousquetaires recroisent le personnage mystérieux de Milady de Winter, qui met ses charmes, ses talents de manipulatrice et son absence de scrupules au service du cardinal de Richelieu. Agissant dans les coulisses de l’Histoire, le passé trouble de la jeune femme se dévoile au fil de l’histoire, faisant de Milady une femme puissante et un personnage à la malveillance nuancée et subtile.

L’auteur :

Né en 1802 à Villers-Cotterêts, fils d’un général mulâtre de Saint-Domingue, Alexandre Dumas s’installe à Paris en 1823. Pour ce pionnier du drame romantique (La Tour de Nesle, 1832), l’Histoire est une source d’inspiration inépuisable. Seul ou secondé d’Auguste Maquet, il livre de vastes fresques imprégnées d’esprit romantique et, de 1844 à 1847, publie coup sur coup Les Trois Mousquetaires, Vingt ans après, La Reine Margot et Le Vicomte de Bragelonne. Il meurt en 1870 près de Dieppe.

Ma chronique :

Comme le tome 1 m’avait tenue en haleine, j’ai eu envie de retrouver tous ces personnages qui parviennent à tenir en respect le grand Richelieu.

Alors, forcément, on ne peut qu’admirer ces mousquetaires toujours aussi courageux face à l’ennemi.

Ce deuxième tome est un peu plus sombre, les péripéties sont encore plus dangereuses et l’on frissonne devant les risques encourus par nos héros.

Le personnage de Milady, la vénéneuse, est plus présent et plus dangereux encore. L’amitié indéfectible entre nos mousquetaires et leur bravoure ne seront pas de trop pour résister aux sombres manipulations.

Toujours les mêmes belles valeurs mises en avant comme l’amitié, la solidarité et l’entraide.

Un style enlevé, une lecture qui nous entraîne avec panache au dix-septième siècle : pourquoi attendre décembre pour voir l’adaptation cinématographique de ce deuxième tome ?

Je vous conseille ce beau livre, un classique à conserver dans sa bibliothèque.

Paru aux éditions Archipoche chez l’Archipel.

Chronique de : Les trois mousquetaires, D’Artagnan d’Alexandre Dumas  

Résumé

Avril 1625. D’Artagnan, cadet de Gascogne, se rend à Paris pour être des mousquetaires du roi Louis XIII. Un malentendu l’oblige à livrer duel contre trois d’entre eux : Porthos, un colosse débonnaire ; Athos, ruiné par son mariage avec l’intrigante Milady de Winter ; Aramis, enfin, galant et mystérieux. Tous trois finissent par croiser le fer contre les gardes du cardinal de Richelieu, leurs ennemis jurés. Les voici inséparables…

L’auteur :

Né en 1802 à Villers-Cotterêts, fils d’un général mulâtre de Saint-Domingue, Alexandre Dumas s’installe à Paris en 1823. Pour ce pionnier du drame romantique (La Tour de Nesle, 1832), l’Histoire est une source d’inspiration inépuisable. Seul ou secondé d’Auguste Maquet, il livre de vastes fresques imprégnées d’esprit romantique et, de 1844 à 1847, publie coup sur coup Les Trois Mousquetaires, Vingt ans après, La Reine Margot et Le Vicomte de Bragelonne. Il meurt en 1870 près de Dieppe.

Ma chronique :

Pourquoi lire ou relire ce classique me direz-vous ? 

Pour sa prose classique et accessible, ses aventures aux rebondissements multiples et la peinture du dix-septième siècle. Je dirai aussi pour les valeurs mises en avant par ces personnages bien sympathiques : la fidélité en amitié avec un soutien sans faille entre les mousquetaires, leur combat de toutes vilénies et injustices.

Beaucoup de dialogues et un style enlevé en font une lecture facile et plaisante.

Ces personnages hauts en couleur sont attachants, j’ai toujours eu une préférence pour Athos désabusé, déçu par la vie et qui se révèle une oreille attentive pour le jeune et fougueux D’artagnan.

Cette édition collector est belle avec sa couverture et ses nombreuses illustrations.

À lire/relire avant la nouvelle adaptation cinématographique, sortie dans quelques jours 

Paru chez Archipoche aux éditions de L’Archipel.

Chronique de : Ma vie à pile ou face de James Bailey 

Résumé :

Josh est en pleine crise de la trentaine. Jade, sa petite amie de longue date, vient de le quitter, il a perdu son job et doit retourner vivre chez ses parents, à Bristol. Alors qu’il s’interroge sur ce qu’il a bien pu faire pour en arriver là, le jeune homme est pris d’une idée folle : et si, à partir de maintenant, il décidait de tout en jouant à pile ou face ?

L’auteur :

Né en 1991 à Bristol, où il réside, James Bailey, diplômé du King’s College de Londres, a porté la flamme olympique, prononcé un discours à la Chambre des communes, et été reporter people. Ma vie à pile ou face est son premier roman.

Ma chronique :

Avis mitigé après cette lecture, je ne suis pas rentrée dans la vie de Josh.

J’ai trouvé l’idée séduisante en lisant le résumé : laisser le hasard tout décider dans sa vie. Le premier tiers du livre, j’étais avec Josh, je le plaignais et je tournais facilement les pages. Puis, je me suis ennuyée dans le deuxième tiers, les situations étaient convenues, notre héros trop effacé et fade, je n’arrivais plus à le plaindre.

J’ai poursuivi, sans entrain, ma lecture et passé un cap, la dernière partie du livre est devenue plus dynamique, les personnages reprennent corps et redeviennent attachants.

Josh, en laissant le hasard décider pour lui, ne va-t-il pas trop loin ? Est-ce raisonnable de se soumettre, sans se questionner, aux lois du hasard ?

Je vous laisse découvrir ce roman pour connaître son destin final.

Je suis curieuse de découvrir votre avis sur ce titre qui me laisse bien perplexe.

Un livre paru aux éditions de l’Archipel collection Archipoche.

Notation :

Chronique de : La vie selon Hope Nicely de Caroline Day 

Résumé :

À 25 ans, Hope Nicely a un esprit qui n’est pas structuré comme celui de la plupart des filles. Chez elle, les pensées ont du mal à rester en droite ligne.Persuadée que rédiger son autobiographie pourra l’aider à retrouver sa mère biologique, elle s’inscrit à un atelier d’écriture. Hope espère ainsi obtenir des réponses aux questions qui la tourmentent : pourquoi a-t-elle été abandonnée ? 

L’auteure :

Ancienne élève de l’atelier d’écriture Curtis Brown, Caroline Day est journaliste free-lance et rédactrice consultante. Aucun lien direct avec le syndrome d’alcoolisation foetale n’existe dans la famille de l’autrice, mais elle a passé, au sein d’un groupe de soutien, des centaines d’heures à écouter ce que chacune des personnes atteintes par ce syndrome avait à dire. Cette expérience a inspiré l’histoire de Hope. 

Ma chronique :

Une lecture mitigée, le sujet est intéressant, peu connu et rarement traité mais la forme ne m’a pas convaincue.

L’auteure connaît bien le problème de l’héroïne, Hope, le trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale et nous le partage au travers de ce roman.

L’héroïne a été abandonnée à la naissance et élevée par une mère biologique aimante. Hope est maintenant jeune adulte mais son trouble l’empêche de vivre normalement. 

Son cerveau est comme un « vide grenier » dit-elle, tout est mélangé à l’intérieur.

Son inscription à un atelier d’écriture va changer le cours de son existence.

Bien sûr, difficile de rester indifférent au sort de cette jeune fille qui dépend complètement des autres qui parfois se moquent d’elle. Mais pour moi l’empathie n’était pas là, je n’ai pas réussi à adhérer complètement à l’histoire et aux personnages. Sa vie est racontée du point de vue de Hope, c’est brouillon, la lecture n’est pas agréable.

J’ai poursuivi jusqu’au bout, malgré tout, pour essayer de la comprendre mais je suis restée avec mon sentiment mitigé, la forme m’a vraiment gênée et j’ai été un peu déçue par cette lecture.

À vous de découvrir ce texte et dites-moi ce que vous en pensez.

Publié dans la collection Instants Suspendus chez Archipoche.

Chronique de : L’histoire des Forsyte de John Galsworthy tome 3 

Résumé :

1930. Bientôt dix ans depuis que Wilfrid Desert s’est exilé au Moyen-Orient pour ne pas succomber à la passion insensée qu’il éprouvait pour Fleur Forsyte, l’épouse de son ami et éditeur Michael…

L’auteur :

Né en 1867, avocat de profession, John Galsworthy se livre à une satire des classes possédantes dans son chef-d’oeuvre, La Dynastie des Forsyte publié de 1906 à 1921. Jusqu’à sa mort en 1933, il consacre toutes ses forces à compléter cet édifice majestueux : ce sera L’Histoire des Forsyte, une ample fresque de la société britannique au lendemain de la guerre, que viendra couronner le prix Nobel de Littérature.

Ma chronique :

La suite et fin de la grande saga avec ce tome 3 de l’histoire des Forsyte.

Un tome découpé en deux parties, l’une consacrée à Dinny, l’héroïne de la deuxième partie du tome précédent et l’autre à Clara, sa jeune sœur.

La bienséance et le poids des conventions pèsent lourd sur la vie de Dinny et de sa sœur. Leurs destins illustrent bien la position de la femme dans les années vingt dont les aspirations sont souvent en conflit avec les désidératas de leurs familles, maris et diktats de la société. Même si elles travaillent parfois, leur activité reste mineure et encadrée par les règles de la société britannique conservatrice.

Au travers de cette grande saga, John Galsworthy nous livre un tableau sans concession d’une société en mutation mais toujours corsetée par les traditions prônées par la grande bourgeoisie illustrée ici par les Forsyte.

Je me suis attachée à ces grandes familles qui occupent des métiers variés comme homme de loi, éditeur ou homme d’église. Leurs femmes, bien que corsetée par les traditions, sont les vraies héroïnes de cette grande saga, Fleur puis Dinny et Clara. L’auteur leur donne toujours le beau rôle, un homme en avance sur son temps.

La société britannique de l’entre deux guerres est dépeinte avec subtilité et précision et le rythme vif donne une lecture fort agréable.

Cette grande fresque passionnante a valu le Prix Nobel de littérature à l’auteur.

Paru chez Archipoche aux éditions de l’Archipel.

Notation :