Résumé :
Rana, dix ans, fonce sur son vélo flambant neuf. Heureuse, insouciante, choyée par son père, un vent de liberté lui caresse le visage.
Quinze jours plus tard, c’est terminé. Son vélo est donné à l’un de ses oncles. Encore quelques mois et elle devra, pour être une bonne musulmane aimée d’Allah, porter l’abaya noire sur son corps, le niqab sur son visage et le tarha sur sa tête et ses épaules. Ensuite, ses parents lui trouveront un mari et elle sera condamnée à ne plus rien faire que la cuisine, le ménage et ses cinq prières par jour. C’est la loi.
L’auteur
Rana Ahmad est née en 1985 à Riyad. Après l’échec de son mariage, elle découvre sur Internet les écrits de Darwin et de Nietzsche, et devient vite athée. Menacée de mort dans son pays, l’Arabie saoudite, elle décide de partir. Pour tout bagage, un ordinateur portable et un billet d’avion pour Istanbul. Elle vit aujourd’hui en Allemagne, où elle étudie la physique à l’université de Cologne – sous pseudonyme, afin de ne pas être retrouvée par sa famille. Ici, les femmes ne rêvent pas est son premier livre.
Mon avis
Un cri déchirant, ce témoignage coup de poing ne vous laissera pas insensible.
Quand on est une femme en Arabie Saoudite, tout est compliqué et surtout encadré par des règles très strictes élaborées par des hommes.
La légèreté de l’enfance disparaît dès l’âge de dix ans lorsque la fillette devient trop âgée pour faire du vélo ou sortir sans voile. Tout change, comme si une chape de plomb se déposait et enfermait la jeune fille.
Rana nous raconte sa vie quotidienne et ce passage de l’enfance à l’âge adulte puis le mariage.
Son père tente de l’aider et de la soutenir, difficile de le faire sans contourner les lois établies. L’amour qui unit père et fille reste fort, bien que contrarié par les fortes contraintes imposées aux femmes.
Saisissant et émouvant, un texte à découvrir aux Éditions Globe.
Rapport de faute d’orthographe
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