D’abord un grand merci aux éditions Points qui m’ont fait parvenir ce roman dans le cadre de la sélection du meilleur roman 2014.
Un roman qui a déjà obtenu le prix Marie-Claire 2012.
Extrait : C’est vrai, les histoires sont dangereuses, ma mère avait raison. Un livre est un tapis volant qui vous emporte loin. Un livre est une porte. Vous l’ouvrez. Vous en passez le seuil. En revenez-vous ?
Roman ou autobiographie ? Plutôt une autobiographie puisque l’auteure raconte son enfance et ses rapports avec sa famille d’adoption. Le personnage central est sa mère que l’on peut dépeindre comme une « Folcoche » à la Hervé Bazin.
Récit d’un combat, des tentatives de survie dans un milieu si hostile. Comment évoluer dans une maison où les romans sont interdits ?
Histoire d’une quête du bonheur qui passe par la littérature : Jeanette évolue et survit grâce aux livres.
Les interdits et souffrances imposės par sa mère vont forger son caractère. La lecture lui permet de se libérer du joug maternel, son opiniâtreté et son intelligence la mèneront à étudier à Oxford.
Jeannette dévore les livres : elle décide de lire tous les auteurs de sa bibliothèque en commençant par « A » puis continue en suivant l’alphabet mais se heurte à un auteur dont la lettre commence par « N » et qui la rebute. Je vous laisse découvrir de quel auteur il s’agit.
A seize ans, Jeanette quitte son foyer et sa mère lui balance la phrase qui est devenue le titre de ce récit : pourquoi être heureux quand on peut être normal ? Quelle incongruité !
Pas d’apitoiement dans ces mémoires, plutôt la démonstration d’une émancipation durement gagnée. Sauvée par les livres et la culture, son cheminement impressionne le lecteur.
Un beau livre que je conseille à tous : un texte émouvant, sans pathos, en résumé un plaidoyer pour la liberté de pensée.
Rapport de faute d’orthographe
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