Résumé : Déception sentimentale ? Lassitude de vivre ? Élisabeth Blom s’est retirée du monde. Sitôt installée dans sa résidence de Stockholm, elle a débranché la sonnette et fermé sa porte à double tour. Porte à laquelle Elias, son voisin, se décide un jour à frapper, pour lui remettre son courrier. Car lui aussi s’appelle Blom… Cet incident sortira-t-il Élisabeth de sa pénombre ? Ou faudra-t-il attendre un drame – et l’intervention inattendue d’Otto, libraire à la retraite – pour faire entrer la lumière dans son appartement ? Au seuil de l’été nordique, le chant du merle annonce les beaux jours.
L’auteur : Linda Olsson est née en 1948 à Stockholm, où elle a grandi. Elle a étudié le droit avant de faire carrière dans la banque. En 1986, elle et sa famille quittent la Suède et partent vivre en Angleterre, au Kenya, au Japon et à Singapour, avant de s’installer en Nouvelle-Zélande. Son premier roman, Astrid et Veronika, paraît en 2012 aux éditions de l’Archipel, suivi en 2014 de L’Enfant au bout de la plage.
Mon avis :
Une belle lecture, douce et sensible sur la solitude, l’amour et la vie tout simplement !
Trois esseulés se découvrent alors qu’ils vivent dans le même immeuble. Otto, le plus âgé, vit seul depuis quinze ans. Elias, jeune homme et dessinateur habite seul aussi. Enfin, Elisabeth, la plus étrange, ne sort pas de chez elle, n’ouvre pas ses fenêtres et ses voisins ne l’ont jamais vue. Pourtant, un jour, à cause d’une erreur de courrier, Elias frappe à sa porte.
À partir de cet événement, progressivement, la vie de nos trois héros est transformée. Par petites touches, l’auteure nous décrit une renaissance : Elisabeth renoue progressivement avec la vie. Le grand désespoir qui l’habite est remis en cause par l’amitié des deux hommes. Secouée, elle recommence à regarder autour d’elle grâce aux dessins de son jeune voisin et aux petits plats mitonnés par Otto. Une ambiance poétique remplie de tendresse, comme un remède à toutes nos blessures les plus profondes : nous fondons comme Elisabeth devant la beauté de la nature, l’arrivée du printemps et le chant du merle.
Un livre optimiste, une belle leçon de vie qui revigore : la tendresse et l’amour, les deux piliers les plus importants de notre existence.
À lire absolument pour la belle plume et les messages.
Précipitez-vous.
Merci aux éditions Archipel et LP Conseils.
merci et bonne lecture
dans ma pal, il faut que je m’y mette !
Une histoire qui me fait penser à « Et puis, Paulette ». Je préfère l’ambiance que tu décris ici. Je me laisserais bien tenter par cette lecture.