« Tout commence en lisière de la forêt des Vosges, un jour de 1940, quand un père et son fils partis cueillir des champignons tombent par hasard sur un « pauvre nègre » endormi au pied des arbres. Conduit au village, ce jeune Guinéen adopté en France à l’âge de 13 ans, à la fois austère et charmeur, y fera sensation. Il saura enflammer les cœurs, s’attirer des protections. Mais ce n’est qu’un début : en 1942, il entre en contact avec la Résistance et crée un des premiers maquis de la région. Lancés sur ses traces, les Allemands l’appelleront « le terroriste noir ». »
L’auteur guinéen a reçu le prix Renaudot pour son dernier roman, Le Roi de Kahel (en 2008).
Dans ce roman « le terroriste noir », l’évrivain guinéen nous raconte la véritable histoire d’un jeune guinéen devenu soldat pendant la seconde guerre mondiale.
Ce jeune guinéen capturé après la bataille de la Meuse s’évade, se perd dans les forêts puis est recueilli par des habitants d’un petit village vosgien.
Beaucoup de mystère entoure ce « nègre » comme disent certains : comment est-il arrivé jusqu’ici ?que fait-il de ses journées ? Que cherche-t-il ?
Petit à petit, Addi Bâ, notre héros se dévoile grâce à aux souvenirs d’une femme qui ,60 ans plus tard, nous livre son parcours. Germaine, alors jeune fille, croise souvent Addi qui vient écouter Radio-Londres chez eux. Germaine lave aussi son linge et discute avec lui.
Addi mène une double vie et secrètement organise le premier maquis des Vosges, il recrute de plus en plus de jeunes maquisards et les forme pour affronter l’ennemi.
A la fois plein de verve, d’émotion mais aussi de suspense cette histoire nous tient en haleine.
Les villageois vosgiens forment la nouvelle famille d’Addi Bâ et leur patois vosgien émaille les pages de ce roman.
Ce combattant de la France libre a reçu la médaille de la Résistance en 2003 seulement, 60 ans après sa mort, parce qu’il était noir.
A lire et à méditer …
Merci Mariam pour le conseil
Rapport de faute d’orthographe
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