Résumé :
« Je suis mort.
C’est pas le pire qui pouvait m’arriver. »
Jean-Louis Fournier s’est fait autopsier par la charmante Egoïne pour qu’on sache ce qu’il avait dans la tête, dans le cœur et dans le ventre.
L’auteur :
Jean-Louis Fournier est l’auteur chez Stock d’une série de récits personnels dont la plupart ont connu un grand succès critique et public : Il a jamais tué personne, mon papa, Où on va papa ? (prix Femina 2008), Poète et paysan, Veuf, La Servante du Seigneur, Ma mère du Nord.
Mon avis :
Peut-on rire de tout ? Même de la mort ? Oui assurément avec Jean-Louis Fournier.
J’ai retrouvé dans ce livre mes ingrédients préférés chez cet auteur : de l’impertinence, de l’humour et une grande dose d’humanité.
Surtout ne changez rien cher Monsieur Fournier : cela fait du bien de vous lire.
Oui, il a osé : en ouvrant le livre, nous le découvrons mort sur une table d’autopsie. Une jeune femme, Égoïne, découpe l’individu mort allongé sur cette table, avec dextérité et douceur. Lui, fait défiler sa vie et se souvient surtout des femmes. Ses premières amours, Sylvie, celle qui l’a accompagné si longtemps et ses enfants. Il nous parle aussi de son métier et ses amis.
La dérision et le rire, voilà ce qui l’a nourri et à constitué son ADN.
Comme pour chacun de ses récits, j’ai été touchée et émue par ce roman : une vie mise à nu sur une table de dissection, il fallait oser ! On sourit aussi en parcourant cette histoire.
J’espère que ce n’est pas son dernier livre.
Vous nous manqueriez trop Monsieur Fournier !
Merci Valentine pour cette découverte.
Paru le 30/8 aux Éditions Stock.
Rapport de faute d’orthographe
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