Des pages et des îles

Chronique de : Toutes ces choses qu’on n’a jamais faites de Kristian Higgins

Toutes ces choses qu’on n’a jamais faites

Résumé :

À dix-huit ans, Emerson, Georgia et Marley ont rédigé une liste des choses à faire quand elles seraient minces, dans l’espoir qu’un jour elles parviendraient à perdre du poids et pourraient enfin commencer à profiter de la vie. Seize ans plus tard, leurs kilos sont toujours là. Mais, lorsque Emerson, tombée gravement malade, remet la fameuse liste à ses deux meilleures amies et leur fait promettre de relever tous les défis, les deux jeunes femmes n’ont pas d’autre choix que de surmonter une fois pour toutes leurs peurs et leurs complexes.

L’auteure :

Depuis la publication de son premier livre, Kristan Higgins a vu ses romans classés sur les listes de best-sellers de USA Today et du New York Times. De grands magazines américains l’ont élue « meilleur roman de l’année » à plusieurs reprises. Auteur de comédies romantiques piquantes et pleines de charme, elle possède le don de savoir faire (vraiment) rire autant que d’émouvoir (aux larmes). 

Ma chronique :

Je découvre cette auteure et j’ai passé un bon moment.

Un livre léger pour les vacances qui aborde des sujets sérieux malgré tout : s’accepter quand on est ronde et vivre avec cette différence et le poids du regard des autres.

Les trois héroïnes nous semblent proches dès le début de l’histoire, une amitié datant de leur adolescence les lie depuis plus de quinze ans. On s’aperçoit vite que l’une d’elle, pourtant, donnait moins de nouvelles depuis quelques années. Elle tombe malade et confie une mission à ses deux amies. 

Cette demande, salvatrice pour elles, changera leur vie et notre regard sur les femmes rondes. 

Un véritable défi pour elles, remplir la liste des missions signifie dépasser les limites qu’elles se sont toujours imposées en tant que femme ronde. Cela implique de s’accepter et de vivre avec cette différence.

De l’émotion, des sourires et une écriture fluide sont au rendez-vous dans ce livre.

À tester.

Paru aux éditions Harper Collins.

Notation :

Chronique de : La puissance de l’être de Jean-Marie Muller

La puissance de l’être

Présentation :

Nous aspirons tous à vivre une vie meilleure, à nous libérer de la souffrance, de la maladie et des conflits. De son exceptionnel parcours de vie, Jean-Marie Muller partage avec nous les clés fondamentales pour mieux comprendre qui nous sommes et quels sont les véritables rouages qui orchestrent nos vies. Page après page, il partage des éléments concrets pour résoudre les difficultés qui minent notre quotidien.

L’auteur :

Enseignant en évolution humaine et médium, Jean-Marie Muller ne s’encombre pas de formules prémâchées et ose parler vrai. Il est également reconnu pour son travail thérapeutique d’exception. Avec simplicité et beaucoup d’humour, il propose des enseignements fondamentaux pour se libérer de la souffrance, de la maladie et pour mieux vivre au quotidien.

Ma chronique :

Un livre aux multiples facettes qui aborde des notions variées tournées vers l’amélioration de la connaissance de soi.

Dès la préface, l’auteur nous propose « prenez ce livre comme un voyage, voyage intérieur qui deviendra de plus en plus tangible dans tout ce que vous vivez … ».

À l’image de l’écrivain aux vies multiples, ses conseils, distillés avec une sensibilité et sincérité qui transparaît à chaque page, sont issus de ces expériences et «ouvrent grands nos yeux». 

Dans cet ouvrage, il est question de notre égo, et de ses pièges, de notre mental (le véhicule de nos pensées et non leur source), de nos émotions, de nos vies antérieures et missions de vie. 

Nous sommes des êtres « multidimensionnels » avec de nombreuses facettes. Ce voyage intérieur m’a enrichie, questionnée et fait grandir. J’en ai parlé autour de moi pour partager ces recommandations.

Un ouvrage dont les propositions sont à mettre dans toutes les mains.

Paru aux éditions Guy Trédaniel.

Notation :

Chronique de : La route du lilas d’Eric Dupont

Résumé 
Chaque printemps, Shelly et Laura traversent les États-Unis pour suivre la floraison du lilas. En plus de leur offrir quelques mois de lilas supplémentaires, ce périple leur permet de faire passer clandestinement la frontière canadienne à des femmes en fuite qui veulent refaire leur vie. Cette année, elles accueillent Maria Pia, sexagénaire brésilienne, à bord de leur camping-car. Initiée au rite de l’écriture sous l’influence du parfum enivrant du lilas par ses deux compagnes de voyage, Maria Pia dévoile au fil des jours et des pages les raisons de sa cavale, son histoire ainsi que celle des femmes qui ont marqué sa vie. 

L’auteur :
Eric Dupont est un écrivain québécois francophone, né en Gaspésie, region du Bas-Saint-Laurent le 16 juin 1970. Éric Dupont enseigne actuellement la traduction à l’université McGill de Montréal (diplôme d’études supérieures en traduction et certificat en traduction). Il a obtenu le prix d’excellence en enseignement de l’École d’éducation permanente de l’université McGill en 2011.


Ma chronique :
Un road trip féministe qui ne peut laisser le lecteur indifférent. Même si l’avis est mitigé, après cette lecture, il faut rendre hommage à l’imagination et aux envolées lyriques de l’auteur. 

Par contre, je lui reproche son style décousu, des développements parfois trop longs et une dernière partie de type dystopie qui nous éloigne du cœur du sujet du livre, grande déception pour le lecteur.

Oui, Pia, la brésilienne est attachante et son histoire rocambolesque suscite notre intérêt mais trop de digressions et une non linéarité du récit ont éteint mon ardeur à cette lecture.

Ce n’est donc pas un rendez-vous réussi avec cet auteur que je découvre, aussi je suis curieuse de découvrir vos avis.

Publié aux éditions Harper Collins.

Notation :

Critique de : 60 ficelles anti-stress d’Ambre Franrenet Cazaudehore

Soixante ficelles anti-stress

Présentation :

Dans notre société moderne, où les sollicitations sont omniprésentes et l’environnement parfois peu propice à la détente, le verdict tombe comme un couperet : le stress touche au moins 9 français sur 10 ! Bonne nouvelle cependant, il existe de nombreux remèdes pour alléger, voire éradiquer, ce « mal du siècle ». Ambre Franrenet Cazaudehore, thérapeute psychocorporel, vous donne ses tips pour mieux éliminer le stress : superaliments, exercices de respiration, techniques PNL, pensées positives, et bien d’autres encore.

L’auteure :

Ambre Franrenet Cazaudehore est psychothérapeute et coach. En 2015, elle part rejoindre son compagnon en Equateur où ils créent le Centre Devas (centre de retraites chamaniques et naturopathiques) dans la jungle équatoriale. Sa belle-fille décide de les rejoindre en 2017.

Ma chronique :

Et si on passait un pacte de non stress avec nous-mêmes ?

Voilà la proposition de l’auteure dans ce guide illustré qui liste soixante moyens de repousser le stress. 

Chaque proposition tient sur deux, trois pages maximum avec des illustrations très fun pour donner envie. Pour chaque thème, des exercices ou pratiques sont conseillées ainsi que des lectures ou proverbes.

Les techniques listées relèvent de l’auto-massage, la méditation, la visualisation, la respiration, la réflexologie mais aussi l’art-thérapie, « l’otona maki » ou la chronopsychologie (moins connus).

L’intérêt principal de cet ouvrage est de nous montrer la palette des possibilités pour lutter contre le stress. Sachant que chaque proposition est assez peu développée donc pour se lancer plus à fond dans certains thèmes, un autre ouvrage spécialisé peut être nécessaire ou bien, comme le suggère l’auteure, consulter un spécialiste comme un naturopathe ou un sophrologue.

Voici le site de l’auteure

Paru aux éditions Guy Trédaniel.

Notation :

Chronique de : Victor Kessler n’a pas tout dit de Cathy Bonidan

Victor Kessler n’a pas tout dit

Résumé :

La brume des Vosges cache bien des secrets. Bertille le sait : elle les a fuis. Retranchée à Paris dans une vie solitaire, la jeune femme a enterré ses souvenirs. Jusqu’au jour où sa vie bascule. Quelques pages trouvées dans le cabas d’un vieil homme la réveillent d’un coup : il s’agit d’une confession, écrite par un certain Victor Kessler. Car le 17 novembre 1973, quarante-cinq ans plus tôt, le corps d’un enfant de dix ans a été repêché dans un lac près de Saintes-Fosses. L’instituteur du village est le coupable idéal : Victor Kessler, lui-même.

L’auteure :

Cathy Bonidan écrit depuis l’âge de quatorze ans. Elle est institutrice à Vannes. Son premier roman, Le Parfum de l’hellébore (2017), a reçu onze prix littéraires. Les droits de son second roman, Chambre 128 (2019), ont été vendus dans sept pays, dont les États-Unis.

Ma chronique :

J’ai découvert cette auteure avec son premier livre : « Le parfum de l’hellébore » et je n’ai pas été déçue par ce nouveau roman. 

Je suis rentrée très vite dans l’histoire que je n’ai pratiquement pas lâchée : l’intrigue est orchestrée de main de maître, le suspense intense et l’émotion est au rendez-vous.

Ce n’est pas un polar ni un thriller, Cathy Bonidan a écrit un « roman enquête » qui allie psychologie, recherche de la vérité, secrets de famille et un fait divers tragique.

Bertille, l’héroïne, veut comprendre les dessous de la tragédie après avoir rencontré Victor Kessler. Celui-ci a été arrêté, quarante quatre auparavant, pour le meurtre d’un enfant. Après avoir lu le début de son journal et échangé avec lui, elle se rend sur place et enquête. Ses découvertes déroutantes alternent avec la suite du journal que Victor a décidé de finaliser. Un rythme soutenu, des personnages cabossés « à fleur de peau » et la résurgence des fantômes du passé : tout concourt à nous accrocher à cette histoire.

J’ai frémi avec Bertille, femme fragile mais déterminée à tout comprendre. Je me suis attachée aussi à Victor, héros malgré lui, dont la confession nous arracherait presque des larmes surtout en fin de récit.

Un livre à ne pas manquer.

Publié aux éditions de la Martinière 

Notation :