Des pages et des îles

Chronique de : La sagesse de la nature sauvage de ELLI H. RADINGER

Présentation :

La nature sauvage est profondément ancrée en nous : elle nous stimule, nous fortifie, nous apaise et ouvre nos cœurs ; elle nous offre chaque jour de nouveaux cadeaux. Elli H. Radinger a vécu de nombreuses années dans des régions à la nature sauvage : les forêts du Minnesota, la brousse de l’Alaska, les immensités de l’Arizona… Elle y a fait des rencontres extraordinaires, comme des coyotes, des grizzlis ou encore des bisons.

L’auteure :

Née en 1951, ELLI H. RADINGER a abandonné sa carrière d’avocate pour se consacrer entièrement à l’écriture et aux rencontres avec les animaux, en particulier les loups et les chiens. Durant vingt-cinq ans, elle a observé les loups en liberté dans le parc national de Yellowstone, aux États-Unis.

Ma chronique :

J’ai terminé cette lecture lors de la journée mondiale de la terre.

Les aventures extraordinaires racontées ici, au milieu de la nature sauvage, donnent envie de prendre sa tente, son sac à dos et d’aller au plus près de cette nature. Comme elle, on a envie de croiser des coyotes, des loups, bisons ou baleines.

Attention, explique-t-elle, les animaux sont sauvages et peuvent être dangereux, les observer de loin est préférable.

Vivre en pleine nature, de peu, sans aucun manque est une expérience enrichissante et une vraie remise en question.

Les phénomènes naturels extraordinaires comme les aurores boréales sont une source de joie : l’auteure nous raconte son expérience et le partage qu’elle en a fait lorsqu’elle était hôtesse de l’air. Elle nous dit : « s’étonner ensemble de quelque chose renforce nos liaisons émotionnelles et atténue le stress ».

J’ai aimé aussi son récit de son vécu au Montana dans sa cabane de rondins « je n’étais plus une observatrice de la nature mais un élément de la nature, je me sentais totalement dans l’instant présent ».

Ce livre riche en témoignages uniques dans ces contrées reculées et sauvages est très inspirant et donnera matière à chacun pour réfléchir à sa place dans cette nature et à sa vie.

Les photos magnifiques sont aussi une source de plaisir à la lecture.

Un livre paru aux éditions Trédaniel que je vous recommande.

Notation :

Chronique de : Week-end entre amis de Nathalie Achard

Résumé :

Un an. C’est le temps qu’il aura fallu à Édouard, Marc, Agathe, Julien, Claire et Sylvie pour organiser ce fameux week-end. Trois jours. C’est le temps qu’il suffira pour que ce séjour «  comme au bon vieux temps  » vire au cauchemar.

L’auteure

Ancienne collaboratrice de Greenpeace, Nathalie Achard est responsable de la communication du mouvement Colibris. Elle a reçu le prix Legal Hacker à l’occasion du 11e Grand Prix de la communication solidaire en 2016.

Ma chronique :

Un thriller haletant, une histoire qui m’a fait penser au scénario du film « Les petits mouchoirs » en beaucoup plus trash.

Des amis d’enfance décident de passer un week-end ensemble, sans les enfants pour renouer avec une vie sans contrainte.

Se retrouver tous ensemble exacerbe les frustrations de chacun : un huis clos oppressant qui laisse échapper les peines de cœur, les jalousies et toutes les rancœurs accumulées au fil des ans.

N’est-ce pas le rôle des amis d’être là pour nous épauler et nous écouter lorsque tout va mal ? Marc ou Édouard en sont-ils capables ? Et les femmes, Agathe ou Sylvie sont-elles davantage à l’écoute de leurs amis ?

À lire pour le découvrir.

Un premier roman réussi : un thriller psychologique difficile à lâcher.

Paru aux éditions Marabout collection Black Lab.

Notation :

Chronique de : Qui a tué Rose ? de Claire Allan

Résumé :

Quand Emily sort du centre commercial ce jour-là, elle assiste, impuissante, à un accident : une femme est renversée par un automobiliste qui prend la fuite.

Très vite, la presse locale relaie les détails du drame : la victime s’appelait Rose. Mère d’un petit garçon et épouse du célèbre écrivain Cian Grahame, elle travaillait comme assistante dans un cabinet dentaire. En effectuant des recherches sur les réseaux sociaux, Emily se met à envier la vie si parfaite de Rose …

L’auteure :

Après avoir été journaliste au Derry Journal, Claire Allan se lance dans l’écriture de suspenses, dont « Ne la quitte pas du regard » (L’Archipel, 2021 ; Archipoche, 2022). Qui a tué Rose ? a été un succès tant en Grande-Bretagne qu’aux États-Unis : plus de 250 000 exemplaires vendus. Elle réside à Londonderry, en Irlande du Nord. 

Ma chronique :

Un thriller redoutablement efficace, impossible à lâcher.

L’auteure nous fait partager le quotidien d’Emily, jeune femme en perdition : seule, addict aux somnifères et à l’alcool. Persuadée que son ex mari la poursuit pour lui faire du mal, elle interprète le décès de Rose comme une mort qui lui était destinée.

Après ces événements dramatiques, le rythme de l’intrigue s’accélère.

Certains personnages autour d’Emily cherchent à l’aider comme Maud, sa fidèle amie ou ses nouvelles collègues alors que l’ombre de son ex mari plane toujours.

Quelle relation peut-elle entretenir avec le veuf de Rose, ce séduisant auteur inconsolable ?

De secrets déterrés en rebondissements, la tension s’intensifie dans la deuxième moitié du livre alors qu’Emily a l’impression d’aller mieux.

Qui croire dans cette histoire ? Une intrigue qui ne livrera tous ses secrets qu’à la toute fin du livre.

Je découvre cette auteure dont c’est le deuxième roman, un titre prometteur.

Paru aux éditions de l’Archipel.

Chronique de : La nuit de Gigi de Dominique Dussidour

Résumé :

Où est Gabrielle ? C’est la question, d’abord innocente, que se posent ses quatre amis d’enfance. Léo et Lola, Yolande, Honoré et Gabrielle ont aujourd’hui une vingtaine d’années. À eux cinq, ils sont toute une génération. Ils ont vécu dès le plus jeune âge dans le même quartier, la même école, le même immeuble de la rue des Martyrs – séparés seulement par quelques volées de marches. Mais le jour de la projection du film d’Honoré, Gabrielle manque à l’appel.

L’auteure :

Dominique Dussidour est née en 1948 à Boulogne-Billancourt. Après des études de philosophie et d’ethnologie, elle a été institutrice à Paris et professeur de français à Saïda, en Algérie.

Ma chronique :

Un texte lumineux, poétique avec pour héroïne une absente, une jeune femme, la fille de Gigi.

Ses amis tentent de comprendre ce qui se passe lorsqu’elle ne répond plus sur son portable et ne vient pas aux rendez-vous. Ils sont tellement soudés tous : les jumeaux, Yolande et Honoré. Ils se font appeler « la bande des martyrs ». On découvre le passé, la naissance de Gabrielle alors que Gigi est encore une adolescente et l’amitié entre les cinq enfants.

Gigi, la mère s’inquiète un peu plus tard lorsqu’elle apprend aussi la disparition. Connaissais t’elle vraiment son enfant ? Que lui cachait-elle ?

L’histoire résonne en nous pendant et après la lecture comme un cri de désespoir, celui de Gigi et ses amis, qui pleurent l’absence de Gabrielle.

Malgré le thème de la disparition et le dramatique de la situation, tout est doux, feutré et tendre même. Est-ce dû à l’écriture ? Ou bien à la construction de l’histoire ?

Je ne saurai le dire. J’ai beaucoup aimé ce texte semblable à un long poème.

Publié aux éditions de la Table Ronde.

Notation :

Chronique de : Dépassez vos peurs avec la visualisation créatrice d’Alain Lancelot

Présentation :

La visualisation créatrice, chacun de nous l’utilise quotidiennement et ce depuis son plus jeune âge sans même s’en rendre compte ! Cet outil incroyable, basé sur nos capacités cognitives et utilisé avec succès par les sportifs de haut niveau et les leaders internationaux, n’a de limites que celles que nous nous fixons. Nous avons en effet le pouvoir de nous débarrasser de nos peurs les plus profondes, de supprimer nos croyances limitantes et de retrouver la confiance perdue, comme l’ont désormais prouvé les neuro-scientifiques. 

L’auteur :

Alain Lancelot est sophrologue et coach spécialisé dans la gestion du stress. Après une carrière de plus de vingt ans comme journaliste et animateur TV (dont quatorze ans sur TF1), puis un Burn-out, il a recentré sa carrière autour des questions de‎ « bien-être ».  

Ma chronique :

Un auteur que j’affectionne pour la sincérité de ses partages et son goût de la transmission.

Voici un ouvrage réussi qui donnera à chacun les clefs pour utiliser à bon escient et de manière optimale la puissance des visualisations.

En refermant ce livre, le lecteur pourra davantage décrypter ses peurs, les accepter et les dépasser notamment par le biais des visualisations.

Guidé pas à pas, en lisant les conseils pour chaque étape et en testant les visualisations proposées (plus de vingt-cinq textes de visualisations dont neuf guidées), chacun pourra s’approprier cette pratique.

J’ai aimé les explications et conseils de la première partie qui permettent de bien comprendre comment la visualisation opère. Les progrès de la neurologie confirment que notre imagination et nos pensées influencent notre cerveau et nos actes. Le cerveau ne fait pas de différence entre l’imagination et le vécu. 

Se relier à nos émotions, reproduire les visualisations régulièrement et se les remémorer, créer vos propres visualisations : un programme complet à la portée de tous.

J’ai pris plein de notes pendant la lecture et j’ai testé des propositions de visualisations. Très utilisées aussi dans le domaine de la sophrologie, voici un outil à proposer à tous pour se réconcilier avec ses peurs et atteindre ses objectifs.

Un guide efficace et complet paru chez First Éditions.

Notation :