Des pages et des îles

Chronique de : Le corps autoguérisseur de S. Brussel et R. Meyer 

Présentation :

Si la médecine moderne a gagné le combat de l’hygiène, de l’urgence et de la connaissance, elle reste encore démunie face aux déséquilibres à l’origine des maladies. De ce constat et de leurs expériences respectives, les auteurs, bioénergéticien et médecin-ostéopathe, ont élaboré une méthode thérapeutique fondée sur le potentiel d’autoguérison — ou Souffle de vie — énergie qui circule en nous et inonde de sa force toutes les cellules de l’organisme. 

Les auteurs :

Rodolphe Meyer est lauréat de la faculté de médecine de Paris. Il y obtient une médaille d’argent pour sa thèse de doctorat. Il pratique ensuite la médecine dans les conditions les plus variées et sur plusieurs continents. 

Seymour Brussel est sorti de l’Ecole normale en 1980, il se passionne pour la comédie et triomphe en 1982 au théâtre de Bouvard. Il quitte la télévision pour former le groupe « les Inconnus ». Pendant toute cette période, il soigne ses camarades et ses proches grâce à ses aptitudes de magnétiseur. Passionné par l’activité de soin et face à ses résultats, il ouvre son cabinet thérapeute en 1990.

Ma chronique :

Un ouvrage bien étayé scientifiquement qui présente une méthode fondée sur nos possibilités d’auto guérison. 

J’ai aimé la présentation originale sous forme de dialogues entre les auteurs : l’un pratiquant la méthode « Surrender » explicite la pratique et l’autre médecin donne les éléments physiologiques liés.

C’est complet, clair et pas rébarbatif du tout, chacun apportant des exemples et partages d’expériences sur chaque thème.

Il est question notamment de respiration, de cohérence cardiaque, d’effet placebo, de visualisation positive et du souffle de vie. Ce dernier, important dans la méthode, est en lien avec la circulation de l’énergie dans notre corps. Les échanges énergétiques constants dans notre corps ne sont pas toujours visibles par notre conscience. Les auteurs insistent aussi sur l’importance de l’attention et de l’intention pour réussir.

Un ouvrage qui donne envie de se lancer dans ces pratiques et de prendre soin de soi.

Paru aux éditions Le Courrier du Livre chez Guy Trédaniel 

Chronique de : Ce que nous désirons le plus de Caroline Laurent 

Résumé :

Un jour une amie meurt, et en mourant au monde elle me fait naître à moi-même. Ce qui nous unit : un livre. Son dernier roman, mon premier roman, enlacés dans un seul volume. Une si belle histoire. Cinq ans plus tard, le sol se dérobe sous mes pieds à la lecture d’un autre livre, qui brise le silence d’une famille incestueuse. Mon cœur se fige ; je ne respire plus. Ces êtres que j’aimais, et qui m’aimaient, n’étaient donc pas ceux que je croyais ?

L’auteure 

Caroline Laurent est franco-mauricienne. Après le succès de son livre co-écrit avec Évelyne Pisier, « Et soudain, la liberté » (Les Escales, 2017 ; Pocket, 2018 ; Prix Marguerite Duras ; Grand Prix des Lycéennes de ELLE ; Prix Première Plume), traduit dans de nombreux pays, elle a publié « Rivage de la colère » (lauréat d’une dizaine de prix, dont le Prix Maison de la Presse 2020 ; le Prix du Roman Métis des Lecteurs et des Lycéens, le Prix Louis-Guilloux et le Prix Bourdarie de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer). 

Ma chronique :

Voici ce qu’on appelle un livre “coup de poing” tant par sa forme que son contenu.

Tout est fort dans ce texte : la douleur de l’auteure, les mots choisis et l’écriture « au couteau ».

Pour se retrouver et renaître après une grave crise, Caroline découvre la force de la nature rédemptrice et le pouvoir de guérison de la littérature. Son texte évoque les thèmes de la trahison et de la création littéraire.

Grâce à l’écriture de ce livre, l’auteure a pu « lâcher sa douleur », renouer avec l’écriture et nous offrir un superbe texte.

Comparable à aucun autre ouvrage, chacun pourra méditer aux conséquences d’une trahison d’un proche et au pouvoir salvateur de la littérature.

Paru aux éditions Les Escales.

Notation :

Chronique de : L’encyclopédie des réflexologies de Galya Ortega

Présentation : 
Dans cet ouvrage, unique et abondamment illustré, vous découvrirez les grandes réflexologies, issues de médecines traditionnelles plurimillénaires, leur originalité et leurs mouvements propres, avec une approche transversale culturelle et thérapeutique.


L’auteure :
Galya Ortéga est thérapeute, praticienne de soins holistiques, spécialiste d’approches énergétiques concernant le bien-être, formatrice en massages de bien-être.


Mon avis :
Un guide vraiment très complet sur la pratique de la réflexologie. 
Je me demandais ce que recouvrait réellement cette pratique, imaginant que seuls nos pieds étaient concernés. Puis je me suis aperçue que je connaissais d’autres pratiques présentées ici, comme le “Do In”, d’origine chinoise, une méthode d’auto massages incluant des étirements et respirations. Au Japon, la réflexologie se nomme « Shokushindo » et a pour but d’harmoniser l’être en entier en stimulant les zones réflexes des pieds.
L’auteur décrit également la réflexologie indienne, thaïlandaise, indonésienne et sud-africaine. De nombreux schémas pour s’entraîner, des annexes qui explicitent les zones réflexes des mains, pieds et visages ains que les bienfaits attendus.
Une véritable encyclopédie à la portée de tous pour découvrir et pratiquer la réflexologie.


Paru aux éditions Le Courrier du Livre chez Guy Trédaniel.


Notation :

Lectures estivales : coups de coeur, La Saga des Florio de Stefania Auci 

Résumé du tome 1 Les lions de Sicile :

1799. Paolo et Ignazio Florio quittent leur Calabre natale pour s’installer à Palerme. Passionnés, ambitieux mais pauvres et de modeste origine, les deux frères et leur famille n’aspirent qu’à une chose : se hisser parmi les puissants de la ville…

Résumé du tome 2 Le triomphe des lions :

La famille Florio règne désormais sur la Sicile. À Palerme, elle possède palais, usines, bateaux, soieries. On l’admire et on les craint…

Ma chronique :

Une saga historique captivante que j’ai lue rapidement, j’ai enchainé les deux tomes.

Des faits authentiques mis en scène avec brio, l’auteure nous révèle toute l’histoire de la Sicile au dix-neuvième siècle. En prologue à chaque partie, un résumé du contexte historique cadre l’époque.

Le premier tome montre l’ascension compliquée de ces deux frères Florio pauvres mais tellement déterminés et à l’intelligence redoutable. Les femmes jouent un rôle important aussi en tant que mère ou épouse, leur soutien est indispensable aux rêves d’hégémonie des Florio.

Dans le deuxième tome, d’autres obstacles viendront contrarier les projets pharaoniques de la grande famille des Florio.

Une saga éblouissante et passionnante qui réjouira les amateurs de saga historique et je vous confirme que tous les bons ingrédients y sont réunis.

Publié aux éditions Albin Michel.

Chronique de : Socrate médecin de Jean-Louis Cianni 

Présentation :

Cet essai propose de remonter aux sources grecques, quatre siècles avant notre ère, auprès de Socrate, qui, à travers le questionnement philosophique, invitait ses concitoyens à une pratique inédite : le soin de soi.

L’auteur :

Philosophe et journaliste, Jean-Louis Cianni a écrit plusieurs livres dont aux éditions du Relié : Ulysse et nous ; chez Albin Michel, La philosophie comme remède au chômage, Philosopher à la plage, et chez Marabout avec Arnaud Desjardins : Oui, chacun de nous peut se transformer.

Ma chronique :

Une lecture qui interroge et nous fait avancer, je recommande.

Reprendre les préceptes de Socrate, nommé « questionnement socratique », en les transposant dans notre monde d’aujourd’hui pour mieux vivre les crises, tels sont les enjeux de cet essai.

Dès le prologue, j’ai noté cette phrase qui résume les grands principes énoncés ici :« Socrate appelait à vivre une vie qui s’examine, qui se valorise et se donne un sens, au-delà de son destin biologique et de ses contraintes physiques ou économiques ».

Chaque thème issu de la philosophie de Socrate est analysée sous l’angle historique et plaqué à notre monde d’aujourd’hui. 

Cela débute par « Ayez soin de vous-même, ne vous négligez pas », vu comme l’aspiration à une bonne vie et la recherche de sens. Il s’agit, nous dit l’auteur, d’un questionnement sur ce que nous sommes. Sept préceptes présentés avec la vision socratique et l’application qui peut en être faite aujourd’hui.

Cela se lit facilement, c’est à la portée de tous.

Pour se questionner, se cultiver et appliquer dans notre vie pour aller mieux.

Paru aux éditions Le Relié chez Guy Trédaniel.

Notation :