Des pages et des îles

Chronique de : L’étonnant pouvoir des couleurs de Jean-Gabriel Causse 


Présentation

Quand vous avez découvert la couverture de cet essai, en moins d’un centième seconde, votre cerveau a décodé les couleurs arc-en-ciel du visuel. En moins d’un dixième de seconde, vous en avez conclu que la couleur en était certainement le sujet.

L’auteur :

Jean-Gabriel Causse est l’auteur des best-sellers « L’Étonnant pouvoir des couleurs » et « Les Crayons de couleur », traduits en plus de quinze langues.

Ma chronique :

Dans la catégorie « beau livre », un essai réjouissant que je conseille à tous.

Riche, complet et divertissant, il nous dit tout sur l’influence des couleurs dans notre quotidien.

À la lecture de cet ouvrage chacun pourra mesurer le fort impact des couleurs sur notre vie quotidienne, notre humeur et nos comportements. Très instructif, basé sur des études scientifiques tout en restant d’un abord facile. L’auteur intercale des anecdotes et le style est très fluide. Je ne mesurais pas l’étendue du pouvoir des couleurs sur toute notre vie. Bravo pour cet essai.

J’ai découvert cet auteur avec ces romans, les couleurs jouant déjà un rôle important et j’étais curieuse de découvrir cet ouvrage.

Ce beau livre interpelle par sa couverture riche en couleurs et son design. L’intérieur est encore plus coloré, les pages sont toutes en couleurs, la forme sert le discours et renforce le propos.

À s’offrir et à offrir en ces futures périodes de fêtes.

Paru aux éditions Flammarion.

Chronique de : Une infâme trahison de Lynn Messina 

Résumé :

Beatrice a désespérément besoin de détourner ses pensées du séduisant mais inaccessible duc de Kesgrave. Miracle : monsieur Skeffington surgit du passé avec une demande peu orthodoxe. Il voudrait que ce soit Bea qui enquête sur la mort suspecte de l’amant de sa future belle-mère, plutôt que de faire appel aux autorités.

L’auteure :

Lynn Messina est l’autrice de plus d’une douzaine de romans, dont le best-seller Fashionistas qui a été traduit en seize langues. Elle a régulièrement écrit pour la presse, notamment pour la chronique « Modern Love » du New York Times. Lynn vit à New York avec ses fils.

Ma chronique :

Cette troisième enquête est aussi réjouissante que les deux premiers opus. J’ai retrouvé avec plaisir Béa et le duc, un duo de choc et de charme.

Béatrice, la « vieille » fille intelligente et passionnée par les enquêtes criminelles se retrouve de nouveau face à un cadavre. Connaissant ses qualités de détective, une de ses relations lui demande de l’aider à comprendre ce qui s’est passé.

C’est rocambolesque à souhait, les déguisements sont de nouveau là pour aider les enquêteurs à trouver la vérité. 

On s’amuse, on sourit et on s’attache forcément à ces deux héros que tout oppose : une jeune femme sans fortune mais brillante et un duc pair du royaume. Est-ce uniquement l’envie de résoudre les énigmes qui les relie ? Ne comptez pas sur moi pour vous en révéler davantage.

Un savant mélange de fantaisie, suspense et romantisme pour une lecture fort agréable que je vous conseille.

Paru aux éditions Les Escales 

Notation :

Chronique de : Les amants du Mont Blanc de Christophe Ferré  

Résumé :

Au pied du Mont-Blanc, à la veille d’un confinement pour cause de pandémie, deux couples qui ne se connaissaient pas sont abattus. Qui était visé ? Et pourquoi ? Un massacre en forme d’énigme… Trois ans plus tard, Léa, journaliste spécialiste de cold cases, se rend à Chamonix pour élucider l’affaire.

L’auteur :

Grand Prix de la nouvelle de l’Académie française, Christophe Ferré a publié plusieurs suspenses aux éditions de l’Archipel, dont Mortelle Tentation, Soleils de sang et La Petite Fille du phare, en cours d’adaptation pour la télévision.

Ma chronique :

Fidèle à son style, Christophe Ferré s’inspire d’un fait divers pour ce nouveau thriller.

Ici, il puise  son inspiration dans la tuerie de Chevaline, une tuerie non élucidée qui s’est déroulée en Haute Savoie.

J’ai toujours un grand plaisir à me plonger dans un polar de C. Ferré, j’aime son style épuré et efficace, la tension forte grandissante au fil des pages et la construction de ses intrigues. De nouveau, la vérité n’éclate qu’en toute fin de récit alors que je n’avais rien vu venir. 

Léa, l’héroïne, est pugnace, volontaire et prête à tout pour faire éclater la vérité malgré les menaces qui pèsent sur elle. Une héroïne attachante, tiraillée entre des indices trompeurs et des témoins qui disparaissent. Plus l’enquête avance et plus le mystère s’épaissit.

L’ambiance montagnarde est bien restituée, le suspense redoutable, j’ai été accrochée tout au long du récit. Un roman très cinématographique, à quand une adaptation télévisuelle ?

Je confirme, C. Ferré a du talent et ce nouveau titre en est une preuve.

À découvrir aux éditions de l’Archipel.

Chronique de : La fin d’une ère d’Elizabeth Jane Howard  

Résumé :

Neuf années ont passé depuis le mariage de Polly, l’union de Clary et d’Archie et le divorce de Louise. Une nouvelle génération d’enfants a vu le jour, et quand la Duche s’éteint en juin 1956, elle emporte avec elle les derniers vestiges d’un monde révolu. Hugh et Edward, tous deux remariés, doivent faire face aux difficultés financières de l’entreprise familiale ; Louise, désormais mannequin, a une liaison avec un homme marié, tandis que Polly et Clary tentent de trouver un équilibre entre leur foyer et leurs ambitions

L’auteure 

Née en 1923, Elizabeth Jane Howard est l’auteur de quinze romans. Les Cazalet Chronicles – The Light Years, Marking Time, Confusion et Casting Off – sont devenus des classiques modernes au Royaume-Uni. Elle est morte en janvier 2014, après la parution du 5e volume des Cazalet Chronicles, All Change.

Ma chronique :

Une formidable saga jusqu’au bout, je vais forcément être dithyrambique, j’ai tellement aimé cette merveilleuse histoire romanesque sur cinq tomes, tous très réussis.

Je suis tellement triste d’abandonner les Cazalet, je me suis beaucoup attachée à eux et j’aurais aimé les accompagner encore sur plusieurs générations mais l’auteure a écrit ce dernier tome alors qu’elle était âgée de quatre-vingt-dix ans, dix-huit ans après les précédents.

La fin d’une ère, s’intitule ce tome, nous entraîne en dix-neuf cent cinquante sept et cinquante huit, deux années marquantes et éprouvantes pour la famille. Les cousines Polly, Clary et Louise sont adultes et mères de famille et, comme leurs mamans, tentent de se faire une place dans une société qui n’y est pas forcément prête.

En voici un exemple, lorsqu’une des jeunes héroïnes se voit refuser par son père l’entrée à l’université sous prétexte qu’une femme n’a pas besoin d’être intelligente pour trouver un mari.

Leurs aînés avancent en âge comme Rachel, tante Rachel, un de mes personnages préférés, une femme lumineuse et généreuse qui tentera toujours d’aider les siens.

Home Place, la demeure familiale, reste l’ancrage de toutes ces générations, la famille est au cœur de toute la saga.

Comme dans la vie, on passe ici du rire aux larmes et on en redemande. 

Une saga exceptionnelle et brillante à lire absolument, un coup de cœur absolu.

Publié aux éditions de la Table Ronde

Notation :

Chronique de : Agenda de la sagesse de Davina Delor 

Présentation :

Inspiré des richesses culturelles ancestrales tibétaines et de l’extraordinaire science astrologique qu’elle comporte, cet agenda vous présente les cycles détaillés des aspects lunaires ayant un impact sur le quotidien de la vie de chacun. Vous pourrez facilement consulter les combinaisons astrologiques personnalisées par votre animal symbolique de naissance pour connaître vos jours et périodes favorables ou défavorables, ainsi que les combinaisons qui vous mettent en relation avec les éléments de la nature et leur ascendant sur tout ce qui existe, se crée et se dissout, pour mieux se renouveler et se régénérer.

L’auteure :

Davina Delor commença sa vie publique en tant qu’artiste chorégraphique en passant des scènes d’opéras aux plateaux de télévision avec l’émission Gym Tonic. Après sa rencontre avec le Dalaï-Lama en 2003, elle est devenue moniale bouddhiste dans la tradition Gelugpa du bouddhisme tibétain sous le nom de Gelek Drölkar en 2007 au Tibet, et reçoit la pleine ordination près de Genève en 2012 sous le nom de Dhâmmâ Dam Ming. Elle fonde en 2006 le centre monastique Chökhor Ling, dont l’association qui lui est rattachée récolte des fonds destinés à soutenir l’entretien quotidien, les études et la santé des enfants tibétains défavorisés ainsi que de leur famille.

Ma chronique :

Un agenda qui est aussi un condensé d’enseignements sur le calendrier lunaire et toutes les influences possibles sur notre vie.

L’auteure explique l’astrologie tibétaine en fonction de notre date de naissance et les combinaisons les meilleures pour lancer des projets et atteindre nos objectifs.

Chaque journée de l’année est accompagnée d’une maxime, à méditer. Le changement de mois synthétise les dates remarquables et les tendances attendues sur nos activités.

J’ai aimé les illustrations, les textes et les recommandations bienveillantes de Davina pour une vie remplie de sagesse.

Alliant l’utilité de l’agenda et la promesse de réflexions inspirantes chaque jour, je vous recommande cet ouvrage.

Publié aux éditions Mosaïque Santé 

Notation :