Des pages et des îles

Résumé :

1851, vendanges à Épernay. Élevé par une mère seule, Eugène Mercier a un rêve fou et révolutionnaire : faire du champagne, ce « vin des rois », un vin des fêtes à la portée de tous. 1970, le cadavre de Joe Robinson, disparu depuis trente ans, est retrouvé dans les caves Mercier, la nuque brisée. Afin de comprendre ce qui lui est arrivé, sa fille Mary quitte Washington pour les vignes françaises…

L’auteure :

Lorraine Fouchet a perdu son père à 17 ans, juste après son bac. Elle est devenue médecin urgentiste pour sauver les papas des autres. Elle a travaillé pendant quinze ans au SAMU et à SOS Médecins, avant de se consacrer à l’écriture. Elle vit entre les Yvelines et l’île de Groix. Elle est l’auteur de 22 romans, dont Les Couleurs de la vie, Poste restante à Locmaria et Tout ce que tu vas vivre. 

Ma chronique :

Different des autres romans de Lorraine, voici une réédition d’1 roman paru en 2012. 

J’ai beaucoup aimé cheminer avec Eugène Mercier, aïeul de l’auteure qui lui rend hommage ici. 

Son histoire est incroyable : un enfant naturel, élevé par sa mère et de condition très modeste qui a monté un empire.

Visionnaire, il décide très jeune de mettre le champagne à la portée du plus grand nombre. En ce milieu du dix-neuvième siècle, le champagne surnommé le vin des rois, est connu seulement par l’élite.

L’auteure alterne sa narration sur 2 époques, le dix-neuvième au travers du journal d’Eugène et le vingtième avec Mary, une américaine à la recherche de la vérité sur le décès de son père. Le récit se déroule essentiellement à Epernay, avec une petite incursion en Bretagne et l’évocation de l’ile de Groix, toujours présente dans ses romans.

La lecture de type « page turner » est dû à la fois à la plume efficace de Lorraine et au  rythme de l’enquête de Mary. Je me suis passionnée pour le destin d’Eugène qui a révolutionné le monde du champagne. Un patron innovant et paternaliste, un grand humaniste que j’aurais aimé croisé. Lorraine nous offre un récit captivant qui donne envie d’aller à Epernay visiter les dix-huit kilomètres de cave.

Un roman à découvrir sans tarder.

 

Résumé :

À la veille de la Première Guerre mondiale, Kaloust Sarkisian règne sur l’empire du pétrole en Europe et dans l’Empire ottoman. Mais l’Histoire n’a pas dit son dernier mot et le très discret millionnaire arménien n’a pas fini de se battre. Se battre pour retrouver son fils emporté dans les « marches de la mort » en Arménie, se battre pour ne pas perdre ses alliés et son honneur durant la Seconde Guerre mondiale, se battre pour préserver sa collection unique d’œuvres d’art …

L’auteur :

Journaliste, reporter de guerre, présentateur du 20 H au Portugal, J.R. dos Santos s’est imposé comme l’un des plus grands auteurs de thrillers érudits en Europe et aux États-Unis. Ses romans historiques remportent le même succès.

Ma chronique :

Je découvre cet auteur grâce à ce livre, cadeau très bien choisi.

J’affectionne particulièrement les romans historiques bien documentés et celui-ci en fait partie. J’ai dévoré ce pavé de six cents pages.

L’histoire de cet homme est passionnante : une personnalité hors norme, aussi riche qu’un Rockefeller mais pratiquement inconnu du grand public. Un diplomate et financier qui se passionne pour les arts. 

La première partie du livre évoque le génocide arménien, l’auteur nous entraîne au cœur de l’épopée tragique du déplacement et de la traque de cette population. 

La suite du livre évoque son amour de l’art et ses talents de diplomate côtoyant les plus grands pendant la deuxième guerre mondiale.

L’auteur, avec sa plume fluide et sa précision historique rend un bel hommage à ce visionnaire au caractère bien trempé. 

J’ai déjà prévu de lire d’autres ouvrages de cet auteur.

Je vous conseille vivement cet ouvrage.

Présentation :

Coups de blues, passages à vide, tristesse, chagrin… Aucun d’entre nous ne peut échapper aux émotions négatives. Nous pouvons les fuir, les enfouir, nous y noyer ou les accueillir, les traverser et les surmonter…

L’auteure :

Flavia Mazelin, ancienne rédactrice en chef de Psychologies magazine, est auteure de livres et d’articles consacrés à la connaissance de soi et à la spiritualité. Elle est également conseillère éditoriale.

Ma chronique :

Flavia est douée pour nous proposer des outils simples et efficaces et renouer ainsi avec un mieux-être. Comme l’indique le titre, un petit livre, oui, mais une mine d’informations.  J’aime beaucoup  aussi le format du livre agréable et très pratique.

Tout en douceur, sans nous brusquer, l’auteure nous aide à retrouver de la force face à l’adversité, le réconfort c’est ce qui rend fort et nous inspire le courage.

Toutes ses propositions ont été testées et validées, ce qui fait leur force et les rend plus concrètes.

Qu’il s’agisse de mélancolie, tristesse ou d’hypersensibilité, il est possible de trouver du réconfort et renouer avec la confiance. C’est la promesse de l’auteure, promesse tenue.

Par ses conseils et exercices, l’auteure nous aide à réguler nos états émotionnels. Ces propositions sont toutes inspirantes et nous poussent à nous libérer de nos comportements négatifs.

A lire, à méditer et à garder près de soi pour le relire régulièrement.

Paru aux éditions Guy Trédaniel.

 

Résumé :

Han van Meegeren, le plus brillant faussaire du vingtième siècle, amassa une fortune colossale en vendant ses tableaux aux plus grands musées et collectionneurs de Hollande. Le mécanisme se grippa lorsqu’il fut contraint de vendre un faux Vermeer à Hermann Göring …

Ma chronique :

Voici l’histoire incroyable et hors norme d’un peintre hollandais passionné par la peinture de Vermeer. 

Ayant lu le précédent roman de Nicole Giroud, très différent et tout aussi passionnant, j’étais impatiente de découvrir son nouveau livre et je n’ai pas été déçue.

Ses histoires sont flamboyantes, immersives et passionnantes. Le style est impeccable et fluide, avec beaucoup de précisions ici autour de la création d’un tableau. C’est très documenté tout en étant agréable à lire.

J’ai découvert ce personnage, un « faussaire » doué et à la recherche de la considération de ses pairs. Je ne connaissais pas son histoire. 

Un destin extraordinaire pour un peintre martyrisé dans son enfance et malmené par les critiques. Son échappatoire : recréer de nouvelles œuvres signées par un peintre du dix-septième siècle. 

Son parcours exceptionnel nous entraîne dans des aventures pleines de rebondissements avec un suspense qui nous tient du début à la fin de l’ouvrage. C’est un roman d’aventure en même temps qu’une biographie romancée d’un célèbre peindre. Faut-il l’appeler faussaire ou génie ?

Chacun aura son idée une fois le livre refermé. Un personnage attachant avec ses failles et ses espoirs, difficile à départager entre le faussaire et le génie.

.Ce roman restera gravé dans ma mémoire. C’est une belle réussite littéraire que je conseille à tous.

Présentation :

Attention à l’attention ! Tel pourrait être le premier enseignement de ce livre. Formule paradoxale qui vient interpeller nos modes de pensée. Car nous en sommes certains, c’est en faisant bien attention à ce qu’on fait qu’on obtient le meilleur résultat. Pourtant les exemples ne manquent pas, qui montrent que trop d’attention – que nous nommons concentration – peut aboutir à manquer l’objectif visé, dans nos actions matérielles mais aussi dans nos projets de vie…

L’auteur :

Après avoir longtemps enseigné à l’Université de Strasbourg, Jacques Gaillard, ancien élève de l’ENS, latiniste émérite, est l’auteur de Beau comme l’Antique (Actes Sud, 1993) et Rome, le Temps, les Choses (Actes Sud, 1995, Prix Renaudot essai 1996)

Ma chronique :

Un livre à mettre entre toutes les mains : adultes, adolescents et enseignants pour mieux comprendre l’importance de l’attention et ce qui se cache derrière ce concept.

L’auteur nous promet un lâcher prise facilité dans son sous-titre, une promesse alléchante, argumentée tout au long du livre.

Un ouvrage qui utilise un ton parfois trop docte bien que les explications soient globalement claires.

Ce que l’on retient : une pleine présence et le relâchement de nos résistances nous permettent d’être complètement présents, ces mécanismes sont décortiqués ici illustrés par des exemples pour apporter davantage de concret

À travers les exemples nous comprenons mieux le fonctionnement de notre attention et ainsi nous pouvons la contrôler.

Saisir les enjeux de l’attention pour vivre mieux et réussir ses objectifs, c’est possible et simple en même temps.

Un essai apportant une réelle réflexion sur un sujet important pour nos vies.

Publié aux éditions l’Echappée belle.