Résumé : Obtenir un job dans un grand cabinet d’avocats new-yorkais : pour Catherine Lambert, la petite frenchie, c’est un rêve. Manhattan, ses lieux branchés, ses boutiques fascinantes pour une accro du shopping… Mais dès qu’elle pose le pied à New York, tout part en vrille. Sa patronne ? Une hystérique ultra-exigeante. Ses clients ? Des types lubriques aux égos surdimensionnés. Ses collègues ? Des assoiffés de pouvoir prêts à tout. Heureusement que dans cet enfer, Catherine peut compter sur Rikash, son assistant indien qui la sort des situations les plus délicates.
L’auteur : Isabelle Laflèche a travaillé pendant dix ans comme avocate à Montréal, Toronto et New York. Ce premier roman, inspiré par son expérience américaine, a connu un formidable succès outre-Atlantique.
Mon avis :
Léger, frais, une lecture divertissante.
Notre héroïne, Catherine, une avocate française décidée à conquérir New York doit faire face aux bassesses humaines et la route est semée d’embûches.
Les plus durs, sont certains collègues, juste à côté d’elle. Nous suivons son parcours qui nous entraîne dans le milieu juridique, un univers impitoyable, par moment assez détaillé.
Le propos principal est plutôt orienté sur nos choix de vie : la carrière à tout prix ou une vie privée sauvegardée ou un mixte ? Pas si simple. Notamment quand on est une femme …
Rythmé, un récit qui se lit vite. J’allais oublier, de l’humour aussi, c’est une lecture détente. Si c’est ce que vous recherchez alors n’hésitez pas.
Bravo pour la couverture, un beau dessin de l’illustrateur Izak.
Présentation : Isalou vous propose la solution miracle avec un geste simple : avancer son réveil d’une heure et retrouver un vrai temps pour soi. Cet espace libéré permet de retrouver sa véritable motivation : que ce soit de faire du sport, de se poser, d’apprendre à méditer, se cultiver… C’est aussi le moment pour formuler clairement ses désirs et réaliser enfin les petits et grands projets qui nous tiennent à coeur.
L’auteur : Isalou Beaudet-Regen a tenu une chronique sur France Inter dans laquelle elle demandait « pour quoi tu te lèves ? » à des personnalités comme Jean Marc Barr, Ivry Gitlis, Roselyne Bachelot, Christine Albanel, Pascal Elbé… Philosophe de formation et artiste plasticienne, elle fonde en 2008 Kama C. & Associés, une société de production audiovisuelle réunissant toutes les composantes de sa quête personnelle : l’humain, l’artistique et la communication. Parallèlement, elle poursuit ses chroniques matinales en publiant les petits matins de nos dirigeants dans le magazine économique EcoRéseau Business.
Mon avis :
Un condensé de bonnes pratiques et réflexions pour vivre mieux.
Se lever plus tôt, oui, mais pour quoi ? L’auteur nous pousse à nous remettre en question, qu’est-ce qui nous donne envie de nous lever chaque matin ? Il est vrai aussi que les premiers moments du matin sont les seuls maîtrisables : nous savons tous que le reste de la journée est souvent une course contre le temps.
J’ai aimé la démarche, issue de nombreux interview, analyses et synthèses démontrant que se lever plus tôt est une richesse : plus de lumière naturelle, une énergie décuplée, plus de temps pour soi. Une citation d’une phrase que j’ai bien aimée : « Vous ressentez l’envie d’un autrement, d’un ailleurs ? Cette idée doit être écoutée, arrosée, choyée. »
Les témoignages, tout au long du récit, renforcent les propos de l’auteure et illustrent bien : c’est clair et concret. Pédagogique et bien fait, avec ces trois parties : le matin moment privilégié, avant de commencer son « Before » et les routines prodigieuses. Après l’introspection dans la première partie, on passe aux explications sur notre métabolisme et conseils puis la dernière partie présente des pistes pour utiliser ce temps gagné.
Quand l’auteur fait les comptes sur le temps récupéré : presque deux mois sur une année, on se dit que c’est une vraie piste d’amélioration de notre vie. N’est-ce pas le temps qui nous manque le plus ?
Le matin est le meilleur moment de la journée et instaurer des routines contribue à enchanter notre vie. Ce livre donne de vraies pistes pour trouver ces routines.
Je n’ai pas été la seule à le parcourir : le reste de la famille aussi, le titre interpelle et le sujet est une préoccupation de tous.
Le livre est beau et agréable à parcourir, une réussite. Les différentes parties sont composées de conseils pratiques comme des propositions de programme matinal en fonction de son âge, de sa situation familiale et bien sûr de ses objectifs. J’ai bien aimé aussi le journal de bord, on peut même télécharger un modèle, qui décrit notre situation, nos objectifs, nos rituels et aussi ses succès et bilans.
A vous de tester et rendez-vous dans quelques semaines pour votre conclusion…
Merci Karine pour cette découverte.
La magie du matin est sur les réseaux sociaux : YouTube, et Facebook.
Résumé : Une libraire, ça crée des dettes. D’argent parfois bien sûr, mais surtout de cœur. Lorsque Yvonne meurt, les souvenirs affluent pour Abdel, un jeune professeur de Roubaix. Il se revoit enfant entre les murailles de bouquins, prêt à avaler tout Balzac sans rien y comprendre. De là à accepter la succession, il y a un pas… que l’inconscient fait à l’aveuglette. Le voici bientôt en butte aux problématiques économiques du métier. Mais aussi aux dangereuses archives photographiques de son aînée. En fouillant les cartons, c’est tout un pan de la guerre d’Algérie qui renaît, entre partisans du FLN, harkis et OAS. En quoi ce passé concerne-t-il les habitués de la librairie ?
L’auteur : Michel Quint est né le 17 novembre 1949 à Leforest dans le Nord-Pas-de-Calais. Parallèlement à sa carrière de professeur, il écrit pour le théâtre, avant de se lancer dans le roman noir. En 1989, il obtient le Grand Prix de littérature policière pour Billard à l’étage paru aux éditions Calmann Lévy et décide alors de se consacrer pleinement à l’écriture.
Mon avis :
La langue de Michel Quint est inimitable : j’adhère complètement !
Fluide et riche, voici une expérience d’immersion complète dans la vie de ces personnages écorchés, fragiles et touchants.
Dès qu’on entame un livre de Michel Quint, on est plongé dans le quotidien de ses héros : pour ce roman, nous sommes à Roubaix, Abdel, professeur, hérite d’une librairie et met tout en œuvre pour sa sauvegarde. On y croise aussi Saïd, un algérien qui a tout appris au contact de Georges le libraire, Rosa une belle jeune femme d’origine corse et Yvonne, la libraire décédée. Du suspense aussi avec un récit au cœur d’un contexte historique sur les heures sombres de la guerre d’Algérie. Abdel, en triant les papiers d’Yvonne, découvre des photos datant de cette période. En remuant le passé, chacun sera impacté et leur vie se trouvera bouleversée.
Voici donc un pamphlet contre l’illettrisme et le racisme qui bouscule son lecteur tout en nous émouvant.
Ce que j’ai le plus aimé : les multiples références littéraires, la librairie au cœur du livre et surtout les messages délivrés autour du partage et de l’entraide. Une belle philosophie de vie.
Un seul regret : le format, un texte court, on aurait aimé rester plus longtemps avec ces personnages et continuer à partager leur quotidien.
Un livre à découvrir absolument.
Déjà le mois d’avril mais n’oublions pas les lectures de début 2016: mes cinq coups de cœur à lire absolument. Des livres qui m’ont touchée tant pour la beauté de l’histoire que pour la plume. Sur la trentaine de livres de cette période, ces cinq livres continuent de m’habiter.
Je leur souhaite une beau succès bien mérité !
Bravo aux auteurs et aux maisons d’édition.
« Phalène fantôme » de Michèle Forbes : un très beau roman poétique et envoûtant
Éditions Quai Voltaire.
« Entre ciel et Lou » de Lorraine Fouchet : Beaucoup d’émotion et de tendresse dans cette douce chronique familiale
Résumé : Elle aime sortir avec ses amis, passer des week-end chez ses parents, poursuit ses études d’histoire de l’art en se demandant quand même régulièrement ce qu’elle va bien pouvoir faire de sa vie. Lui est un musicien de l’orchestre national de France, aime s’enfermer dans son appartement en tête à tête avec sa contre basse, ses parents ont quitté ce monde depuis de nombreuses années et il revit chaque jour le chagrin de son amour perdu. Elle essaie d’en savoir plus sur lui à chacun de leurs rendez-vous.
L’auteur : Bérengère de Chocqueuse est née en 1981 à Paris où elle vit aujourd’hui. Après des études à Sciences-Po Lille, elle a travaillé plusieurs années en tant que journaliste indépendante et responsable éditoriale, tout en se consacrant à l’écriture. Une question d’harmonie est son premier roman.
Mon avis :
Une belle et douce histoire qui fait du bien. Un livre doudou pour tous.
Très fluide, une lecture qui accroche, les pages se tournent vite, très vite, presque trop vite.
Julia, étudiante en art, décide de donner de son temps à une personne âgée et isolée. Une association lui fait rencontrer Paul, quatre-vingt ans, ancien contrebassiste. Paul, habitué à vivre seul, parle peu et Julia doute de l’efficacité de ses visites. Quel secret cache Paul ? Elle s’accroche à ces échanges, devinant derrière le mutisme du vieil homme, une histoire sentimentale difficile. Les chapitres alternent entre la période contemporaine, avec Julia, et le passé dans lequel Paul, jeune homme devient musicien. Ces aller-retours dynamisent le récit et le lecteur suit avec beaucoup de tendresse cette histoire emplie de sensibilité et d’émotion.
Des héros attendrissants et une histoire d’amour magnifique : un beau cocktail. Un premier roman qui promet.
J’ai beaucoup aimé, je conseille vivement.