Des pages et des îles

Chronique de : Jeux de mensonges de Julia Clark

Résumé :

Meg Williams. Maggie Littleton. Melody Wilde. Différents noms pour une même personne, selon les villes où elle opère. Une arnaqueuse qui se fait passer tantôt pour une coach, un agent immobilier ou une étudiante. Elle se glisse à vos côtés et, le temps de vous retourner, vous avez tout perdu. Kate Roberts attend depuis dix ans le retour à Los Angeles de la femme qui a détruit sa vie …

L’auteure :

Avec Le Dernier Vol – premier suspense traduit dans 22 pays –, Julie Clark a connu un immense succès international. Aux États-Unis et en Allemagne, ce roman s’est classé n°1 sur les listes des meilleures ventes et s’est vendu à plus d’un demi-million d’exemplaires. Elle vit à Los Angeles.

Ma chronique :

Un thriller haletant au titre révélateur de l’intrigue : mensonges et vengeances au programme.

Meg et Kate les deux héroïnes, blessées dans leur jeunesse, cherchent à se venger. L’une poursuit l’autre tandis que la deuxième peaufine son plan pour se venger de celui qui a détruit sa vie. Leurs haines se croisent et se recoupent parfois.

Un chapitre par héroïne, une lecture très rythmée, pour des visions différentes mais jusqu’à quel point ? Meg est-elle dangereuse pour Kate ? Celle-ci doit-elle s’en méfier ?

L’intrigue est bien menée, les arnaques de Meg astucieuses et audacieuses, parfois on tremble pour elle. Kate se débat dans sa vie quotidienne et ment elle aussi.

Un jeu de mensonges dangereux avec des héroïnes attachantes et déterminées. Le lecteur les suit jusqu’au bout détestant les sombres personnages masculins qui les ont dupées, ces messieurs n’ayant pas le beau rôle.

Dès les premières pages on est ferrés, le suspense est intact jusqu’au bout.

Un thriller efficace et haletant.

Une auteure à suivre.

Paru aux éditions de L’Archipel.

Notation :

Chronique de : Joies ! d’Anne Ducrocq 

Présentation :

Un livre sur la joie ou sur les joies ? Retenons le pluriel. Connaître la JOIE, en lettres capitales, comme on connait LE grand amour, n’est pas donné à tous. Nous ne sommes pas tous à même de la ressentir, de la manifester. Question d’éducation, de (mal)chance, de caractère. Faire l’expérience des joies de vivre, en revanche, tout le monde en est capable ! Capable de pétiller, d’être transporté, enthousiaste, ému, content de soi, capable d’éprouver la liberté, la plénitude ou encore l’insouciance. 

L’auteure :

Auteure spécialisée dans le développement personnel depuis vingt-cinq ans, Anne Ducrocq dirige la collection Points Vivre, dédiée à l’épanouissement intérieur et aux spiritualités. Elle a publié une vingtaine d’ouvrages.

Ma chronique :

Dans la catégorie « Beau livre », un essai réjouissant qui explore les joies auxquelles chacun peut prétendre. 

Une belle mise en page avec des peintures, des photos, poèmes, citations et beaucoup de conseils pour s’éveiller aux éléments autour de nous et ainsi accueillir la joie. 

Des petites joies, au quotidien, jusqu’aux plus grandes joies comme les voyages ou la création artistique, apprenons à cultiver ces plaisirs et à les reconnaître.

Soyons à l’écoute nous dit l’auteure, décidons d’être joyeux et adoptons une attitude d’ouverture à ce sentiment si important et laissons venir toutes les émotions positives.

Un livre à garder près de soi, à offrir à tous ceux qui nous sont chers et sachons la reconnaître pour l’apprécier pleinement.

Publié aux éditions Grund. Merci Babelio pour cette découverte.

Chronique de : Divorce à l’anglaise de Margaret Kennedy 

Résumé :

Lorsque Betsy Canning, à trente-sept ans, constate que malgré sa richesse, sa confortable maison à Londres, sa maison de vacances au pays de Galles et ses trois beaux enfants, le bonheur lui échappe, elle en conclut que le problème vient de son mari et que le plus simple est de s’en séparer. Mais en 1936, la société anglaise est encore frileuse au sujet du divorce…

L’auteure :

Margaret Kennedy (1896-1967) est née à Londres et a étudié l’histoire à l’université de Sommerville (Oxford), où elle a commencé d’écrire. Margaret Kennedy est l’auteure de quinze romans, parmi lesquels Le Festin (1950) et Pronto (Plon, 1954), lauréat du James Tait Black Memorial Prize, ainsi que de critiques littéraires et d’une biographie de Jane Austen.

Ma chronique : 

Une lecture délicieuse, un brin surannée sans être guindée, un vrai plaisir.

Écrit en 1936 et récemment publié aux éditions de la Table Ronde, j’ai retrouvé ici la jolie plume « so British » découverte avec Le Festin l’année dernière.

Betsy l’héroïne, déjà âgée de trente-huit ans, se rend compte qu’elle n’est pas heureuse avec son époux. Ce ne sont pas ces infidélités qui lui pèsent le plus mais plutôt la solitude et la distance de son mari. Ah, se dit-elle, si je pouvais tout recommencer avec un autre époux, je n’aurai pas la même attitude, je ne donnerai pas tout. 

Les femmes sont à l’honneur ici avec la mère et belle-mère de l’héroïne scandalisées par l’idée d’un divorce. L’entourage assiste, impuissant, aux joutes verbales entre les différents protagonistes. Le lecteur a forcément envie de venir en aide à cette femme corsetée qui veut vivre sa vie.

À la fois délicat et d’une grande sensibilité, un roman parfois caustique et toujours subtil.

À découvrir.

Publié aux éditions de la Table Ronde.

Notation :

Chronique de : De fâcheuses fiançailles de Lynn Messina 

Résumé :

Submergée par l’interminable liste de ses devoirs en tant que future duchesse de Kesgrave, Beatrice n’a qu’une envie : se changer les idées avec un bon mystère à résoudre. Heureusement, c’est exactement ce que la comtesse d’Abercrombie lui a promis ! Or celle-ci refuse maintenant de lui donner les détails de l’affaire et Bea découvre que cette nouvelle enquête la touche de beaucoup plus près qu’elle ne l’aurait jamais imaginé… 

L’auteure :

Lynn Messina est l’autrice de plus d’une douzaine de romans, dont le best-seller Fashionistas qui a été traduit en seize langues. Elle a régulièrement écrit pour la presse, notamment pour la chronique « Modern Love » du New York Times. Lynn Messina vit à New York avec ses fils.

Ma chronique :

Déjà le quatrième titre de cette série, mon tome préféré pour le moment.

Béa, l’héroïne, est partie prenante dans sa nouvelle enquête puisqu’il s’agit de comprendre la mort de ses parents, l’intrigue est palpitante jusqu’au bout et souvent bouleversante. Moins léger que les épisodes précédents, avec plus d’intensité dramatique, j’ai vraiment aimé l’histoire et l’ambiance.

Béa apparaît ici plus fragile, secouée par les événements dramatiques qui la touchent de très près. Pourra-t-elle dénouer l’énigme qui entourent des faits vieux de vingt ans ?

Le duc, fidèle chevalier servant, est présent et si leurs joutes verbales se calment, leur complicité est intacte.

J’ai passé un beau moment, distrayant en compagnie de ces personnages inclassables et attachants. On en redemande.

Paru aux éditions Les Escales collection Les Escales Séries.

Notation :

Chronique de : Les mouvements qui guérissent d’Anne Dufour  

Présentation :

Ce cahier propose de soulager 30 maux du quotidien grâce à une quarantaine de mouvements faciles à mettre en œuvre. Présenté par affections, il permet de trouver rapidement le petit geste qui va tout arranger ! Vous trouverez des mouvements pour soulager des maux physiques (mal de dos, dégager les voies respiratoires, genoux qui « coincent », migraines, etc.), mais également des mouvements pour soulager les maux émotionnels … 

L’auteure :

Anne Dufour est journaliste santé, spécialisée en nutrition et médecines douces. Présidente de l’Association Danièle Festy, elle est également maître-praticien en aromathérapie et praticien en aromathérapie cosmétique. Elle signe la rubrique « Le mouvement qui soigne » du magazine Rebelle-Santé depuis plusieurs années. Elle est également l’autrice de nombreux ouvrages aux éditions Leduc et Mosaïque-Santé.

Ma chronique :

Une collection que j’affectionne chez Mosaïque Santé : des guides pratiques au format souple et avec un prix raisonnable.

Présenté sous forme alphabétique, sur une trentaine de sujets, voici des propositions de mouvements pour gérer des petits maux du quotidiens.

Petits tracas physiques ou émotionnels, ces mouvements doux et simples peuvent nous soulager.

J’ai aimé les schémas pour chaque mouvement proposé et les conseils en entête pour chaque problématique.

Les exercices sont faciles et souvent issus du yoga, du brain gym ou du QI gong.

A garder près de soi.

Paru chez Mosaïque Santé.