Résumé :
Jeanne Moreau – rien à voir avec l’actrice – a tué son mari qui la maltraitait depuis des années. Trois balles dans le dos en guise d’épitaphe. Le soutien des réseaux sociaux et des associations de lutte contre les violences faites aux femmes lui a valu de n’effectuer qu’une partie de la peine à laquelle elle a été condamnée aux assises et de bénéficier d’une grâce accordée… le jour de la Saint-Innocent.
L’auteur :
Pendant vingt années en charge de la rubrique justice d’un quotidien régional, Michel Embareck est l’auteur de nombreux polars, dont aux éditions de l’Archipel : Cloaca Maxima, Avis d’obsèques, Personne ne court plus vite qu’une balle et, chez Archipoche : La mort fait mal et Le Rosaire de la douleur.
Ma chronique :
Un polar assez classique, histoire d’une contre-enquête sur le thème des violences conjugales.
Le roman met en scène un journaliste spécialiste des faits-divers qui fouille dans la vie de cette septuagénaire emprisonnée pour le meurtre de son mari.
Forcément, cette histoire rappelle une célèbre affaire…
L’auteur a un style argotique et peu littéraire à mon goût : son récit est parsemé de piques, d’un certain humour et d’une touche de cynisme.
Cette histoire dénonce l’omniprésence des réseaux sociaux et des médias dans les affaires judiciaires. Le héros, à contre-courant avec ses méthodes à l’ancienne, cherche la vérité à tout prix.
Un roman noir intéressant pour la reconstitution de la contre-enquête avec un style peu littéraire qui m’a déstabilisée.
À vous de vous faire votre opinion.
Paru aux éditions de l’Archipel.
Rapport de faute d’orthographe
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