Résumé :
Londres, 1942. Pour fuir les bombardements autant qu’un mari violent, la jeune Ruby Clark est contrainte de quitter la ville. Direction Cliffehaven, sur la côte sud-est de l’Angleterre. Sur place, Ruby tente de se reconstruire et d’oublier l’épisode traumatisant qu’elle a vécu. Par chance, elle trouve vite un emploi d’ouvrière dans une usine d’armement et une chambre chez l’habitant. Mais le couple qui l’héberge n’a rien d’hospitalier, et Ruby craint de vivre un nouveau calvaire.
L’auteure :
Née à Launceston (Tasmanie) en 1948, Tamara McKinley émigre en Grande-Bretagne, où elle intègre un pensionnat de jeunes filles du Sussex. Ses romans, de La Dernière Valse de Mathilda (2005), traduit dans plus de 20 pays, ont tous paru aux éditions de l’Archipel avant d’être publiés en Archipoche. Tamara McKinley vit sur la côte Sud de l’Angleterre.
Ma critique :
Tamara est une de les auteures fétiches, ouvrir un de ces livres est toujours la promesse d’une belle lecture. Cette fois encore je n’ai pas été déçue.
J’aime son style très fluide, ses personnages extrêmement attachants et remplis d’humanité. Souvent, comme ici, il s’agit d’un combat entre des « méchants » et des «bons » qui se défendent comme ils le peuvent.
Celle qui remporte tous les suffrages en terme de gentillesse est Peggy, remplie naturellement d’une grande bonté, toujours généreuse même en ces temps de guerre.
Ruby, personnage central ici, pourra compter sur elle heureusement.
Le thème des violences conjugales est abordé ici au travers des aventures malheureuses de Ruby qui doit se défendre d’un mari qui a pris le pouvoir sur sa femme et la terrorise. Le climat de ces années sombres en filigrane de l’histoire donne une intensité plus dramatique.
J’aime beaucoup le personnage de Mme Finch, Cordelia, la plus ancienne pensionnaire du « Bord de mer » toujours prête à aider son prochain.
En résumé, une lecture douce, qui requinque malgré les thèmes abordés : de nouveau une réussite.
À mettre dans toutes les mains.
Publié aux éditions l’Archipel.
Rapport de faute d’orthographe
Le texte suivant sera envoyé à nos rédacteurs :