Résumé :
Se dressant sur une île bretonne, la Kea est une maison qui a abrité les jours heureux d’une famille unie. Au fil des années, ses pierres se sont érodées, et le foyer s’est disloqué. Il ne reste entre ses murs que la fille cadette, Susanne, et son enfant, Clara. L’autre sœur, Thaïs, est partie depuis longtemps vivre ses rêves de danseuse étoile à Paris. Le jour où l’Opéra contraint Thaïs à quitter la scène en prenant des vacances forcées …
L’auteure :
Marie Joudinaud a passé son enfance à Paris, puis à Hong Kong. Après des études de lettres et de géographie, elle devient urbaniste, afin de nourrir son goût des villes et de leur histoire. Mais, après quelques années à Nice, l’appel des mots est le plus fort : devenue professeure de français, elle se consacre à sa passion, l’écriture.
Ma chronique :
Une histoire comme je les aime : douce, tendre et remplie d’émotions. À lire sans modération.
Les héroïnes, deux sœurs, perdues de vue depuis longtemps, se retrouvent sur l’île de leur enfance. Une rencontre qui fait des étincelles. Je suis immédiatement rentrée dans l’histoire, racontée par plusieurs voix, même la maison familiale se confie à nous.
Une plume très fluide, des personnages attachants et une émotion qui va crescendo, tout pour accrocher le lecteur. J’ai aimé l’ambiance de cette île, isolée, bien qu’à quelques encablures de La Turballe. L’atmosphère est bien restituée, nous sommes avec elles sur l’île en hiver, puis au printemps.
L’histoire est touchante, les thèmes abordés autour des racines familiales et de la quête de sens dans notre vie feront écho en chacun de vous. Pour moi, cela a fonctionné et je me suis attachée à tous les personnages.
Une lecture à la fois distrayante et touchante : parfaite pour ces prochains jours de vacances ou pour un week-end.
J’ai aussi envie dorénavant de découvrir son premier roman.
Paru aux éditions de l’Archipel.
Rapport de faute d’orthographe
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