Résumé :
Saragosse, 1485. Tandis que Torquemada tente d’asseoir sa terreur, un homme aux manières frustes pénètre le milieu des «conversos »qui bruisse de l’urgence de fuir. Plus encore que l’argent qui lui brûle les doigts, cette brute aux ongles sales et aux appétits de brigand aime les visages et les images. Il s’appelle Angel de la Cruz, il marche vite et ses trajectoires sont faites d’embardées brutales…
L’auteur :
Diplômé de l’École normale supérieure et de la Sorbonne, Raphaël Jerusalmy a fait carrière au sein des services de renseignements militaires israéliens avant de mener des actions à caractère humanitaire et éducatif. Il est aujourd’hui marchand de livres anciens à Tel-Aviv.
Ma chronique :
Une petite merveille, à découvrir absolument si on aime les belles reconstitutions historiques au langage érudit et poétique : tout ce que j’aime en littérature.
Un livre qui se déguste, beau et délicat comme son intrigue.
Deux univers s’affrontent : le côté sombre avec ce personnage odieux Angel et le côté lumineux avec Léa l’amoureuse des arts. En toile de fond, l’Inquisition traque les infidèles en employant des brutes comme Angel. Celui-ci n’est pas seulement un indicateur, c’est aussi un artiste, un dessinateur amoureux des arts aussi.
La rébellion gronde face aux traques et dérives de l’Inquisition, les convertis dont Léa sont pourchassés.
Quel lien peut unir la délicate Léa et le démon Angel ?
A découvrir en lisant ce roman qui m’a enthousiasmée tant par la beauté et l’intensité de l’histoire que par son style docte et poétique.
Paru chez Babel.
Rapport de faute d’orthographe
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