Présentation :
Écorchée vive, Nitch’ traîne sa mélancolie auprès de Slim dont elle est secrètement amoureuse. Les deux jeunes gens « roulent des pelles à l’auto-destruction » en abusant de drogues qui anesthésient leur mal de vivre. Elle se rêve poétesse, lui graffeur, mais l’avenir est enlisé dans les « champs de pavot de Miss Défonce ». Les chemins de l’errance aboutissent chez Jean-Pierre, travesti paumé qui leur offre le gîte, le couvert et l’amitié…
L’auteure :
Claire Barré est romancière (Ceci est mon sexe, Hugo&Cie, 2014, Pourquoi je n’ai pas écrit de film sur Sitting Bull, Robert Laffont, 2017) et scénariste, notamment d’Un monde plus grand de Fabienne Berthaud.
Ma chronique :
Ce récit d’une transformation est un roman touchant et lumineux.
Au début, j’ai été déstabilisée par l’écriture « cash », qui fait écho à l’univers glauque dans lequel évoluent les jeunes héros.
Puis, j’ai ressenti de l’empathie pour ces jeunes paumés dépendant de leur came : la jeune fille qui se fait appeler « Nitchevo » suit Slim dont elle est amoureuse. Celui-ci passe sa vie à se droguer et à chercher des moyens de se procurer cette drogue. Nitchevo, qui signifie « rien » en russe s’est oubliée, déteste son corps et sombre dans une profonde mélancolie. On a envie de lui tendre la main et de lui dire « change de vie, c’est possible… ».
Une rencontre va venir bouleverser leur quotidien et ouvrir de nouvelles voies pour ces deux écorchés.
Cette deuxième partie ouvre de nouveaux horizons où la spiritualité a toute sa place.
Un roman qui bouleverse et amène le lecteur à réfléchir, à croire aux renaissances après des traumatismes et à la possibilité de se réconcilier avec la vie.
Je cite « Vous imaginez la force qu’il leur a fallu pour être capables de sourire à nouveau à la vie, de faire le pari de l’espoir ? ».
Un livre fort et positif à découvrir aux éditions Guy Trédaniel.
Rapport de faute d’orthographe
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