Résumé :
Février 2018. Anaïs sollicite l’aide de son ami Thomas Missot, commandant à la PJ de Lyon. Pour elle, pas de doute, sa soeur Esther a été enlevée. Pourquoi aurait-elle, sinon, laissé derrière elle ses clés de voiture, ses papiers et son téléphone portable ? Les mois passent et, tandis que l’enquête s’enlise, d’autres jeunes femmes se volatilisent…
L’auteure :
Chrystel Duchamp est l’autrice, aux éditions de l’Archipel, de L’Art du meurtre et Le Sang des Belasko, deux suspenses salués par la critique.
Ma chronique :
Troisième roman et troisième réussite : bravo Chrystel, le polar français est bien représenté ici.
J’ai eu du mal à le poser : tension et rythme infernal m’ont scotchée au roman.
L’écriture est cinglante et incisive, ce qui donne du peps et fait monter l’adrénaline. Chrystel aborde ici des sujets graves d’aujourd’hui : inceste, abus sexuels, féminicides ou anorexie. Toutes les malheureuses héroïnes de ce polar ont eu à subir l’un de ces traumatismes, impossible d’en sortir indemne.
Ces maux et d’autres encore se superposent dans une intrigue complexe qui s’obscurcit au fil des pages. Des cadavres pendus, toujours des jeunes femmes, avec la même mise en scène macabre. On frémit, suspendu au récit, en retenant sa respiration.
L’histoire est éprouvante et émouvante, les pages se tournent vite jusqu’au dénouement inattendu : un très bon thriller.
Paru aux éditions l’Archipel.
Rapport de faute d’orthographe
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