Christian Carayon : Un souffle, une ombre

Christian Carayon : Un souffle, une ombre

Un souffle, une ombre
Un souffle, une ombre

Résumé :  » Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre.  » Il faisait particulièrement doux ce soir-là. Nous étions en été, un samedi soir, la fête annuelle de la base nautique des Crozes avait battu son plein toute la journée. Justine avait demandé à ses parents, également présents, de pouvoir passer la nuit avec sa cousine et deux copains de classe sur l’îlot des Bois-Obscurs, au centre du lac. Un camping entre pré-adultes. Une récompense pour le bon travail fourni toute l’année. Promis, ils seraient de retour le lendemain, à 10 heures au plus tard. Le dimanche matin, les adolescents se font attendre. L’un des parents, de rage, parcourt la distance à la nage. Il découvre alors l’étendue du massacre : les corps meurtris, outragés, dénudés. Les familles des victimes, des accusés, la région, tous vont connaître le chaos et le déclin. Ma vie d’enfant a basculé ce jour-là.

 

L’auteur : Christian Carayon, agrégé d’histoire et professeur en lycée, vit dans la Sarthe. Véritable cinéphile, il est également féru d’écriture depuis son enfance. Il signe son premier roman avec « Le Diable sur les épaules » (Les Nouveaux Auteurs, 2012), un thriller historique se déroulant dans le Tarn, finaliste du prix du jury du Polar historique de la revue Ça m’intéresse-Histoire.

 

Mon avis :

Un livre sombre pour les amateurs de roman noir.

Un souffle, une ombre et la peur pourrait-on ajouter au titre.

Dès que l’on rentre dans le récit, par petites touches, l’auteur nous entraîne dans un monde d’une grande noirceur. Des crimes atroces sont commis sur des jeunes et le malaise et l’effroi vont gagner toute cette contrée. Notre héros qui raconte l’histoire, tout jeune au moment des faits, revient vingt ans après pour comprendre ce qui s’est passé.

L’enquête lui apparaît nécessaire pour exorciser ses peurs, toujours présentes.

Petit, il a donné un nom au meurtrier, celui-ci est là dans tous ses cauchemars. Il est hanté dans son enfance, et adulte des peurs subsistent, la recherche de la vérité devient incontournable. L’intrigue, complexe, se dévoile très doucement d’où l’envie d’avancer vite dans la lecture, les 100 dernières pages seulement s’accélèrent.

Les personnages sont crédibles et forts, l’ambiance est très tendue. Bien écrit, la nature est aussi très présente dans l’intrigue et parfaitement décrite. C’est un bon roman noir qui tient la route sur les 500 pages. Pour moi, un peu trop sombre, envoûtant et glaçant, il faut s’accrocher.

Je vous préviens, c’est une histoire plutôt effrayante, avec quelques longueurs, à réserver aux amateurs du genre.

Merci à Babelio et aux éditions Fleuve Noir

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, merci de nous en informer en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée. Merci.

Notation :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

captcha *

Rapport de faute d’orthographe

Le texte suivant sera envoyé à nos rédacteurs :