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Critique de : Si près des étoiles de Kate Alcott

Si près des étoiles

Résumé :
1938. Julie Crawford n’a qu’une idée en tête : devenir scénariste. Aussi quitte-t-elle sa ville natale de l’Indiana pour gagner Hollywood.
Sur place, ses illusions se heurtent a la réalité des studios : réalisateurs irascibles, vedettes capricieuses… Par chance, la jeune femme croise la route d’une star : Carole Lombard, dont la liaison avec Clark Gable défraie la chronique.

L’auteure :
Journaliste et romancière, Kate Alcott vit à Washington avec son mari. Son roman « La Petite Couturière du Titanic » (l’Archipel, 2016 ; Archipoche, 2017) a connu un vif succès. 

Ma chronique :
Un roman passionnant qui nous emmène au cœur du tournage de ce grand film « Autant en emporte le vent ». En refermant le livre, j’ai très envie de revoir le film. 
Côtoyer Carole Lombard, Clark Gable ou Olivia De Havilland est jouissif. Bon, j’avoue, j’aime beaucoup ce roman et le film.

Les personnages sont vrais et attachants, l’auteure a réussi ce pari fou de mélanger des célébrités réelles et des personnes de fiction. Tout est bien ficelé, le lecteur est embarqué dans cette histoire qui permet de comprendre les rouages de ce monde d’Hollywood et les secrets de la réalisation de ce chef-d’œuvre.
C’est très documenté, plein d’anecdotes sont relatées sans casser le rythme du livre.

On y parle aussi du contexte historique avec la montée du nazisme, l’antisemitisme, la position des femmes ou des afro-américains et le début de la guerre.
Une lecture riche, intense et bien écrite : une vraie réussite.

Une auteure aussi convaincante pour ce deuxième roman que pour le premier « La Petite Couturière du Titanic ».

À lire absolument !

Paru aux éditions de l’Archipel.

Notation :

Critique de : Le sang des oliviers d’Alice Pasina

Le sang des oliviers

Résumé :
Victime d’un grave accident, Marinella, 70 ans, demande à ses trois enfants de la ramener dans le Sud de l’Italie, pays de sa naissance. Si elle doit mourir, c’est là et nulle part ailleurs qu’elle veut être enterrée. Commence alors un voyage extraordinaire de la Lorraine jusqu’à son village natal sur la côte du Cilento. Là, leur mère reprend des forces, comme si le soleil de l’Italie la ramenait à la vie. Mais c’est sans compter le terrible secret que Marinella dissimule depuis des décennies.

L’auteure :
Après des études de lettres à Florence et à Nancy et une carrière dans le tourisme, Alice Pasina est aujourd’hui professeur des écoles en Bourgogne. Les silences de Lucie, son premier roman, a reçu le Prix des Lecteurs Chapitre.

Ma chronique :
Une saga familiale qui ne m’a pas convaincue complètement.
Dans cette histoire, j’ai aimé les parents : le père attentionné qui chérit sa femme, celle-ci, émouvante, diminuée après son accident et cherchant à revenir sur les lieux de son enfance.

Sur les trois enfants, Joseph, le paysagiste est le plus attachant : timide et bègue, son mode d’expression passe par les fleurs et les plantes. L’ainée a décidé qu’elle serait mince et ne mange presque pas, elle est anorexique et se bat pour aider sa mère. Pierre, semble ne penser qu’à lui et agace ses frères et sœurs.

J’ai aimé les paysages italiens, les ambiances et je n’avais pas deviné le lourd secret des parents.

J’avoue, je n’ai pas apprécié le style de l’auteure, pas assez littéraire à mon goût et cela m’a gênée dans ma lecture. Il m’a manqué ce petit supplément d’âme qui accroche le lecteur et le pousse à tourner les pages.

À vous de me dire si ce road movie vous a séduit.

Paru aux éditions City Éditions.

Notation :

Mes coups de cœur livresques de 2019

Une année riche en découvertes, voici mes 12 romans préférés classés par date de parution, à la suite les documents et ouvrages de développement personnel les plus marquants de l’année :

Edith et Olivier de Michèle Forbes 

Belle-Amie d’Harold Cobert

Tout ce que tu vas vivre de Lorraine Fouchet 

La salle de bal d’Anna Hope

Les déracinés de Catherine Bardon

À la ligne de Joseph Ponthus 

Assassins de Jean-Paul Delfino 

Les vignes de Sarah de Kristen Harnisch 

La fuite en héritage de Paula McGrath 

Mortelle tentation de Christophe Ferré 

Sonate pour Haya de Luize Valente 

Le hameau des purs de Sonja Delzongle 

Autres ouvrages  de la catégorie « document » ou de « développement personnel », coups de cœur de 2019 : 

Ubuntu je suis car tu es de Mungi Ngomane 

Guérir un chemin d’amourette de conscience de Joëlle Maurel

Sagesse du Japon de Mari Fujimoto

Quarante courtes séances de sophrologie d’Alain Zulli

Critique de : La petite couturière du Titanic de Kate Alcott

La petite couturière du Titanic
La petite couturière du Titanic

Résumé :
Avril 1912. Tess Collins, jeune Anglaise aspirant a percer dans le milieu de la mode, a de la chance. A peine a-t-elle embarque sur le Titanic qu’elle fait la connaissance de Lucy Duff Gordon, célébrité de la haute couture qui va présenter sa nouvelle collection en Amérique. A bord, la jeune femme fait la rencontre de deux hommes. Mais, tandis qu’un triangle amoureux se forme, le paquebot, sans que ses passagers s’en doutent, fonce sur un iceberg…

L’auteure :
Journaliste et romancière, Kate Alcott vit à Washington avec son mari. Son roman La Petite Couturière du Titanic (l’Archipel, 2016 ; Archipoche, 2017) a connu un vif succès. Aux éditions de l’Archipel a également paru, en 2019, Si près des étoiles.

Ma chronique :
Voici un livre réjouissant : pas seulement un livre de fille avec une belle romance, c’est aussi un roman d’aventures au cœur de l’histoire du naufrage du Titanic.
Bravo pour la reconstitution historique, le lecteurs est transporté un siècle en arrière: à Cherbourg au début du voyage, à bord, pendant le naufrage et après, et se demande comment vivre après un tel drame.
L’essentiel de l’histoire se déroule après le naufrage, au cœur de l’enquête.

Les témoignages des survivants se succèdent et des questions apparaissent sur le bien fondé des choix faits lors du drame, comment aurions nous réagi en pareil cas ?

Tout au long du livre, je me suis laissée portée par l’histoire en m’attachant aux personnages : Tess, la couturière, Pinky la jeune journaliste ou Lucile la grande créatrice de mode. Quelques personnages masculins donnent la réplique à ces dames dont Jim le marin, artiste passionné de bois.
L’histoire est émouvante, haletante et bien construite. J’ai été très surprise à la fin de découvrir dans les notes de l’auteure que les témoignages des survivants sont des transcriptions de procès verbaux et que l’essentiel du récit est le reflet de la réalité.
Cette réalité est devenue un roman passionnant sous la plume de Kate Alcott. 

À lire absolument dans cette édition collector.

Paru aux éditions L’Archipel, édition collector chez ArchiPoche. 

Notation :

Critique de : Le hameau des purs de Sonja Delzongle

Le hameau des purs

Résumé :

Audrey Grimaud, journaliste, est envoyée sur les lieux d’un incendie criminel ayant fait sept victimes. Dans ce hameau ravagé par les flammes réside une communauté de Purs qui a choisi de vivre à l’écart du monde moderne. Audrey connaît bien l’endroit : ses grands-parents faisaient partie de cette congrégation mystérieuse. Peu à peu, des épisodes troubles de son enfance remontent à la surface. Des disparitions suspectes, d’étranges accidents qui ont émaillé ses séjours là-bas. 

L’auteure :

Née en 1967 d’un père français et d’une mère serbe, Sonja Delzongle a grandi entre Dijon et la Serbie. Après un DEUG en Langues et Lettres Modernes, elle s’attaque au concours de l’École des Beaux-Arts de Dijon et obtient un diplôme au bout de six ans. Elle peint et expose durant une quinzaine d’années, puis devient journaliste en presse écrite à Lyon…  Après l’écriture d’une nouvelle devenue depuis un roman court, La Journée d’un Sniper, elle publie un premier thriller À titre posthume, puis Le Hameau des Purs, en 2011. 

Ma chronique :

Je suis cette auteure depuis Dust, son premier succès, toujours avec un intérêt croissant. 

Ce roman paru en 2011 est une nouvelle édition revue par l’auteure.

Je salue de nouveau sa force narrative, un thriller très efficace qu’on a du mal à lâcher. Quand on ouvre un livre de Sonja Delzongle, mieux vaut prévoir des plages libres dans son calendrier pour avancer dans sa lecture au plus vite.

J’aime ses intrigues toujours ancrées dans un contexte historique ou social qui renforce l’intérêt de l’histoire. Contrairement à beaucoup d’auteurs de thrillers qui écrivent des histoires citadines, Sonja nous emmène à la campagne dans un village.

Au cœur d’une secte, Audrey, journaliste, enquête après un incendie. Frappée de flashes médiumniques qui la ramène vers son passé, le voile se lèvera progressivement sur cette affaire.

L’intrigue est très bien ficelée, la plume est fluide : le lecteur est captivé jusqu’aux dernières lignes.

Bravo pour ce livre réussi.

Paru aux éditions Folio.

Notation :