Résumé :
Grande bringue bien bâtie, Léonore Doazan, fille d’un riche fermier général à Paris, a quinze ans quand son père lui annonce qu’il lui a choisi un époux. Elle refuse tout net. Son promis, René de Semblançay, revient d’Amérique, où il a combattu au côté de La Fayette. Mais ce jeune aristocrate aux idées progressistes saura convaincre la jeune femme et la laisser libre.
L’auteure :
Catherine Clément, normalienne, philosophe, romancière, a été successivement maître de conférences à la Sorbonne, chef des pages Culture au Matin de Paris, directeur de l’Action artistique au Quai d’Orsay, en poste douze ans à l’étranger. Chargée de l’Université populaire du musée du Quai-Branly, elle est, entre autres ouvrages, l’auteur du Voyage de Théo, de Pour l’amour de l’Inde et de La Senora.
Ma chronique :
Un roman historique très documenté, un portrait saisissant de la révolution française.
Au travers de l’histoire de Léonore, jeune aristocrate, l’auteure nous partage l’emballement des premières semaines de la révolution vue par des nobles franc-maçons. Nous suivons l’histoire de ce jeune couple aux idées progressistes qui côtoie La Fayette, Mirabeau et des proches du roi.
Avec un ton docte et des descriptions très détaillées des événements révolutionnaires, nous sommes au cœur des différentes périodes révolutionnaires jusqu’à la Terreur.
J’insiste sur le côté très documenté du récit qui peut prendre le pas sur les héros, ce qui peut induire un peu d’ennui et une déception d’être éloigné de Léonore et René.
Je ne me suis pas ennuyée, m’intéressant à cette période de notre histoire.
Le destin de Léonore est atypique et vaut le détour littéraire.
Un récit historique publié aux éditions de l’Archipel.