Catégorie : <span>LITTERATURE AMERICAINE</span>

Chronique de : Feu et sang de George R.R. Martin 

Résumé :

Des siècles avant les événements du Trône de Fer, la maison Targaryen – la seule famille de seigneurs dragons à avoir survécu au Fléau de Valyria – s’installa sur Peyredragon. Feu et sang commence son récit avec le légendaire Aegon le Conquérant, créateur du trône de fer, et raconte ensuite les générations de Targaryen qui se sont battues pour occuper ce siège emblématique jusqu’à la guerre civile qui a presque déchiré leur dynastie.

L’auteur :

Né en 1948 dans le New Jersey, George R.R. Martin vendit sa première nouvelle à la revue Galaxy en 1970 et ne cessa jamais d’écrire depuis, que ce soit sous la plume d’un journaliste, d’un scénariste pour la télévision ou d’un romancier à plein temps.

Ma chronique :

Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler de « fantasy », le meilleur roman de fantasy. Qui n’a pas regardé et apprécié « Game of Thrones » ?

Curieuse de découvrir, avant la diffusion de la série télé, les origines de la grande saga, j’ai lu ce roman.

L’objet livre est beau : c’est une édition intégrale, mille pages de lecture, une couverture rigide avec de belles illustrations de Doig Wheatley. Un ouvrage à ranger dans la catégorie des beaux livres.

L’histoire est grandiose, épique et fabuleuse. Elle est écrite sous forme de chroniques historiques relatant les guerres, les trahisons, querelles, fourberies et tous les événements menant à l’unification des sept royaumes.

La deuxième partie, théâtre d’une guerre sans merci et de la danse des dragons, préfigure la suite de cette grande épopée.

À recommander à tous les amateurs de Fantasy et de la célèbre série « GOT ».

Réédition aux éditions Pygmalion 

Chronique de : L’ombre du crépuscule de Rachel Caine 


Résumé :

Gwen est parvenue à se débarrasser de son ex-mari, le serial killer Melvin Royal, et à sauver ses enfants. Mais elle subit toujours le harcèlement de ceux qui refusent de la croire étrangère aux crimes de Melvin. Gwen espérait désormais vivre sans se cacher, c’est de nouveau impossible.

L’auteure :

Autrice de thrillers et de fantasy, Rachel Caine a vu ses romans traduits dans seize pays. Après L’Ombre de la menace (Archipoche, 2020), finaliste de l’International Thriller Writers Award, et L’Ombre de l’assassin (Archipoche, 2021).

Ma chronique :

Je découvre cette auteure de polar dont le récit est du type efficace et glaçant.

A éviter le soir dans son lit pour ne pas cauchemarder.

L’héroïne est l’ancienne épouse d’un tueur en série qui se défend, elle et ses enfants, d’un monde sans pitié pour les proches d’un monstre.

Elle vient aussi en aide à des victimes qui l’appellent au secours.

Gwen s’engage dans une histoire complexe pour venir en aide à une jeune fille persécutée.

L’intrigue est bien menée, très rythmée comme un film d’action. Les chapitres alternent entre les voix de Gwen, Sam ou les enfants. 

Tout est très dynamique et vivant, on ne s’ennuie pas.

Un bon polar classique pour les amateurs du genre.

Publié aux chez Archipoche aux éditions L’Archipel.

Chronique de : Point de fuite d’Elizabeth Brundage 


Résumé :

Lorsque Julian Ladd, en rentrant un soir de l’agence de pub où il travaille, découvre dans le journal l’avis de décès de Rye Adler, le passé refait lentement surface. L’appartement qu’ils partageaient à Philadelphie, les cours de photo qu’ils suivaient à l’atelier Brodsky, vingt ans plus tôt. Et surtout la belle Magda, leur condisciple, dont tous deux étaient tombés amoureux.

L’auteur :

Elizabeth Brundage est diplômée de l’université du Hampshire. Elle a étudié le cinéma à l’université de New York et a été membre de l’American Film Institute de Los Angeles. Elle vit près d’Albany, dans le nord de l’État de New York.

Ma chronique :

Un roman choral bluffant qui se dévore, je vous le recommande vivement.

Ce livre inclassable, mi thriller psychologique et mi portrait sans concession de notre société, est captivant.

L’univers de la photographie est le fil conducteur de l’histoire. Un média qui permet notamment de montrer la noirceur de ce monde et qui nous accroche à cette histoire racontée successivement par les héros, Julian, Rye, Simone, Magda et Théo. 

Les apparences sont souvent trompeuses, chaque personnage cache des secrets qui ont des impacts sur les autres.

J’ai vibré avec Magda, j’ai eu peur pour Théo, j’ai salué la force de caractère de Simone. Impossible de rester insensible aux événements vécus par chacun.

Le rythme très soutenu nous emporte dans un tourbillon infernal et on ne lâche pas le livre avant la fin.

Mon premier coup de cœur de la rentrée littéraire ♥️ 

Paru aux éditions de la Table Ronde

Notation :

Chronique de : Une scandaleuse supercherie de Lynn Messina 

Résumé :

Miss Beatrice Hyde-Clare est bien décidée à ne plus jamais se mêler de ce qui ne la regarde pas. Donc, quand un dandy s’écroule raide mort à ses pieds, elle ne ressent aucune envie d’enquêter. Vraiment aucune. Sauf que l’arme du crime lui est étrangement familière… 

L’auteure :

Lynn Messina est l’autrice de plus d’une douzaine de romans, dont le best-seller Fashionistas qui a été traduit en seize langues. Elle a régulièrement écrit pour la presse, notamment pour la chronique « Modern Love » du New York Times. Lynn vit à New York avec ses fils.

Ma chronique :

Comme une série télé, au fil des épisodes on s’attache de plus en plus aux personnages. Ce deuxième tome des enquêtes de Béatrice Hyde-Clare est davantage rythmé et m’a accrochée rapidement.

Le premier tome installait les personnages, un peu trop descriptif dans les premières pages.

Ici, l’action démarre vite et les deux personnages principaux, Béa et le duc, ont évolué. Le duc est moins narquois et plus prévenant, plus sympathique. Béa a pris de l’assurance et son caractère s’est affirmé.

L’enquête est menée tambour battant, tous deux faisant équipe pour dénouer cette nouvelle énigme.

J’ai passé un moment de lecture très agréable en compagnie de ces héros « so british », humour et enquête policière font bon ménage ici.

À déguster sans hésitation.

Paru aux éditions Les Escales Séries

Notation :

Chronique de : Le dernier vol de John Mork Saunders 

 

Résumé :

Dans les années 1920, cinq jeunes vétérans de l’armée de l’air – Shepard Lambert, Bill Talbot, Johnny Swann, Cary Lockwood et Francis, dit le Washout – se retrouvent à Paris après l’Armistice, livrés à eux-mêmes. Incapables de reprendre leur souffle, ils semblent n’avoir qu’un but, celui de se noyer dans l’alcool. Ils rencontrent Nikki, jeune Américaine esseulée à Paris …

L’auteur :

Scénariste et écrivain américain, John Monk Saunders (1897-1940) est l’auteur de nombreux romans et nouvelles ayant été adaptés au cinéma. On lui doit le scénario du plus grand succès de la Paramount en 1927, Les Ailes (William A. Wellman), mais aussi celui des Damnés de l’océan, dernier film muet de Josef von Sternberg (1928.

Ma chronique :

Le portrait de cette jeunesse dorée qui se cherche est poignante.

Juste après la première guerre mondiale de jeunes pilotes américains sont à Paris pour faire la fête. Ils arpentent les bars des grands hôtels comme le Charlton, Claridge ou le Ritz. Ils brûlent leurs vies en se noyant dans l’alcool. L’un d’eux se dit incapable de dormir, l’alcool l’aide à oublier et à tenir jusqu’au petit matin.

L’amitié et l’amour sont au rendez-vous, ces jeunes sont soudés et incapables de vivre les uns sans les autres.

Un vent de mélancolie et de désenchantement planent sur ce récit, loin d’être léger avec un parfum de tragique par moment.

Les références à Hemingway sont nombreuses, on apprend dans la préface que le grand écrivain a songé à accuser l’auteur de plagiat.

John Monk Saunders s’est inspiré de sa vie et en lisant ce roman, sa fin tragique peut s’expliquer.

Pour se plonger dans ces années d’après guerre et s’émouvoir du destin de ces jeunes, une lecture que je vous recommande.

Paru aux éditions de la Table Ronde

Notation :