Catégorie : <span>LITTERATURE AMERICAINE</span>

Chronique de : La femme en feu de Lisa Barr 

Résumé :
Jeune journaliste ambitieuse, June se voit confier une mission délicate par Dan Mansfield, célèbre reporter d’investigation de Chicago. Ce dernier a promis à l’un de ses vieux amis de retrouver un tableau volé par les nazis : La Femme en feu, dernière toile du peintre expressionniste allemand Ernst Engel. En France, Margaux de Laurent, richissime héritière et galeriste de premier plan, a elle aussi ses raisons pour mettre la main sur l’oeuvre …

L’auteure :
Journaliste et chroniqueuse, Lisa Barr est l’autrice de trois romans, dont le premier a été primé lors du Hollywood Film Festival. Les droits cinématographiques de La Femme en feu, suspense ayant figuré sur la liste des meilleures ventes du New York Times, ont été achetés par Sharon Stone, qui produira et jouera dans le film.

Ma chronique :
Un thriller qui décoiffe, un duo de femmes très déterminées pour une enquête complexe. Je suis restée accrochée, en apnée, jusqu’à la dernière ligne.
La tension est dense, le rythme soutenu et les héroïnes infatigables : prévoyez un agenda allégé pour caser cette lecture et la savourer ainsi jusqu’à la fin.
La vénéneuse Margaux, sublime dans sa cruauté, est prête à tout pour récupérer la fameuse toile mais June, la journaliste au talent déjà démontré précédemment, va tout faire pour contrecarrer ses plans. La toile est le personnage principal de ce polar qui nous entraîne dans le sombre passé de la seconde guerre mondiale.
Un thriller intelligemment orchestré, aux rebondissements constants avec des personnages forts et une intrigue bien ficelée. De l’émotion aussi au rendez-vous lorsque le voile se lève sur les secrets du tableau.
Un roman qui devrait faire une bonne adaptation cinématographique.


Paru aux éditions de l’Archipel.

Notation :

Chronique de : Aussi fort que l’amour de Jacquelyn Mitchard 

Résumé :

Trois ans après avoir été incarcéré pour le meurtre de sa petite amie Belinda, Stefan sort de prison. En butte à l’hostilité grandissante de tous, le jeune homme est harcelé de manière anonyme. Seule, Théa, sa mère, le soutient encore.

L’auteure :

Née en 1956 à Chicago, Jacquelyn Mitchard est l’autrice de douze romans traduits dans quelque trente pays. Aussi profond que l’océan, son plus grand succès, a été adapté au cinéma avec Michelle Pfeiffer. Il s’est vendu à près de 5 millions d’exemplaires dans le monde et vient d’être réédité aux éditions Archipoche.

Ma chronique :

Le sujet de ce livre m’a interpellée, celui de l’amour inconditionnel d’une mère, mais la lecture ne m’a pas convaincue.

Dès sa sortie de prison, le jeune Stefan est soutenu par sa mère, son père, tous ses proches et cela malgré les manifestations hostiles à sa libération. La famille reste soudée et malgré les difficultés, Stefan à une idée pour aider à la redemption d’anciens détenus en imaginant des rencontres entre agresseurs et victimes.

Le principal atout de ce livre est la réflexion autour du pardon possible pour les victimes et de la reconstruction des anciens prisonniers.

Par contre l’angle de l’amour maternel n’est pas aussi bien réussi, je n’ai pas ressenti d’émotions en lisant l’histoire de cette mère et son fils. Des longueurs et un rythme trop lent au milieu du roman m’ont déconcentrée et donné envie d’arriver plus vite à la fin. 

Une rencontre plutôt ratée avec cette auteure qui a pourtant écrit de gros succès littéraires, peut-être une attente trop grande de ma part. N’hésitez pas à me partager vos avis sur cette lecture.

Publié aux éditions de l’Archipel.

Notation :

Chronique de : Sugar Street de Jonathan Dee 

Résumé :

Sans nom ni visage, un homme fuit son passé avec 168 548 dollars cachés dans sa voiture. Son but : une vie plus simple, loin de tous les privilèges qui ont construit son identité. Arrivé dans une ville inconnue, il loue un studio auprès d’Autumn, une femme étrange. Chacune de leurs rencontres est marquée par une méfiance mutuelle.

L’auteur :

Sugar Street est le huitième roman de Jonathan Dee après Ceux d’ici paru en France en 2018. Son roman Les Privilèges a été finaliste du Prix Pulitzer en 2011. Il enseigne aujourd’hui un programme d’écriture créative à l’université de Syracuse.

Ma chronique :

Je découvre cet auteur avec ce titre : je plebiscite ce roman atypique qui secoue par son ton et par les sujets traités.

Le héros est un fugitif dont on ne sait rien et qui se cache afin de ne laisser aucune trace de sa vie passée. Qui est-il ? Que fuit-il ? Je suis un fugitif pas un lâche dit-il.

C’est un long monologue à la première personne du singulier qui raconte son errance tout en s’insurgeant contre les dérives de notre société.

Quand je dis un long monologue, je précise que ce n’est pas une lecture ennuyeuse au contraire, un vrai suspense nous accroche à son histoire et jusqu’au bout le lecteur se demande ce qu’il fuit et s’il réussira à disparaître.

Qu’on adhère ou pas à sa vision sombre de nos conditions de vie, cette diatribe contre notre société, au ton incisif et désabusé, incite à réfléchir et m’a interpellée.

Impossible de rester insensible aux questionnements du héros et à sa fuite.

Une lecture qui m’a hantée après avoir refermé le livre.

Paru aux éditions Les Escales.

Notation :

Chronique de : Le trône de fer, intégrale 1 illustrée de George RR Martin 

Résumé :

Il était une fois, perdu dans un lointain passé, le royaume des Sept Couronnes…

En ces temps nimbés de brume, où la belle saison pouvait durer des années, la mauvaise toute une vie d’homme, se multiplièrent un jour des présages alarmants. Au nord du Mur qui protégeait le royaume se massèrent soudain des forces obscures ; au sud, l’ordre établi chancela, la luxure et l’inceste, le meurtre et la corruption, la lâcheté et le mensonge enserrèrent inexorablement le trône convoité.

L’auteur :

Né en 1948 dans le New Jersey, George R.R. Martin vendit sa première nouvelle à la revue Galaxy en 1970 et ne cessa jamais d’écrire depuis, que ce soit sous la plume d’un journaliste, d’un scénariste pour la télévision ou d’un romancier à plein temps.

Ma chronique :

Un très beau livre avec de superbes illustrations, un papier fin et une belle typographie, le livre à offrir aux amateurs de fantasy et aux autres.

Ce n’est pas le genre que j’affectionne d’habitude mais après avoir adoré la série forcément j’avais envie d’en savoir plus sur ces héros.

Le livre est découpé en chapitres et tour à tour Sansa, Arya ou Tyrion poursuivent la narration. Les mille pages se lisent vite, la plume est alerte et l’histoire si riche en rebondissements pour ces jeux de pouvoirs.

Je vous conseille ce livre pour approfondir l’histoire toujours plus riche qu’une adaptation télévisuelle et pour tout connaître des différentes maisons et de leurs généalogies ( Les Tully, Stark, Lannister…), avec tout le détail en fin de livre.

J’ai envie de revoir la série maintenant que je verrai forcément autrement.

À offrir à Noël.

Paru aux éditions Pygmalion 

Notation :

Chronique de : Une infâme trahison de Lynn Messina 

Résumé :

Beatrice a désespérément besoin de détourner ses pensées du séduisant mais inaccessible duc de Kesgrave. Miracle : monsieur Skeffington surgit du passé avec une demande peu orthodoxe. Il voudrait que ce soit Bea qui enquête sur la mort suspecte de l’amant de sa future belle-mère, plutôt que de faire appel aux autorités.

L’auteure :

Lynn Messina est l’autrice de plus d’une douzaine de romans, dont le best-seller Fashionistas qui a été traduit en seize langues. Elle a régulièrement écrit pour la presse, notamment pour la chronique « Modern Love » du New York Times. Lynn vit à New York avec ses fils.

Ma chronique :

Cette troisième enquête est aussi réjouissante que les deux premiers opus. J’ai retrouvé avec plaisir Béa et le duc, un duo de choc et de charme.

Béatrice, la « vieille » fille intelligente et passionnée par les enquêtes criminelles se retrouve de nouveau face à un cadavre. Connaissant ses qualités de détective, une de ses relations lui demande de l’aider à comprendre ce qui s’est passé.

C’est rocambolesque à souhait, les déguisements sont de nouveau là pour aider les enquêteurs à trouver la vérité. 

On s’amuse, on sourit et on s’attache forcément à ces deux héros que tout oppose : une jeune femme sans fortune mais brillante et un duc pair du royaume. Est-ce uniquement l’envie de résoudre les énigmes qui les relie ? Ne comptez pas sur moi pour vous en révéler davantage.

Un savant mélange de fantaisie, suspense et romantisme pour une lecture fort agréable que je vous conseille.

Paru aux éditions Les Escales 

Notation :