Résumé :
À 25 ans, Hope Nicely a un esprit qui n’est pas structuré comme celui de la plupart des filles. Chez elle, les pensées ont du mal à rester en droite ligne.Persuadée que rédiger son autobiographie pourra l’aider à retrouver sa mère biologique, elle s’inscrit à un atelier d’écriture. Hope espère ainsi obtenir des réponses aux questions qui la tourmentent : pourquoi a-t-elle été abandonnée ?
L’auteure :
Ancienne élève de l’atelier d’écriture Curtis Brown, Caroline Day est journaliste free-lance et rédactrice consultante. Aucun lien direct avec le syndrome d’alcoolisation foetale n’existe dans la famille de l’autrice, mais elle a passé, au sein d’un groupe de soutien, des centaines d’heures à écouter ce que chacune des personnes atteintes par ce syndrome avait à dire. Cette expérience a inspiré l’histoire de Hope.
Ma chronique :
Une lecture mitigée, le sujet est intéressant, peu connu et rarement traité mais la forme ne m’a pas convaincue.
L’auteure connaît bien le problème de l’héroïne, Hope, le trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale et nous le partage au travers de ce roman.
L’héroïne a été abandonnée à la naissance et élevée par une mère biologique aimante. Hope est maintenant jeune adulte mais son trouble l’empêche de vivre normalement.
Son cerveau est comme un « vide grenier » dit-elle, tout est mélangé à l’intérieur.
Son inscription à un atelier d’écriture va changer le cours de son existence.
Bien sûr, difficile de rester indifférent au sort de cette jeune fille qui dépend complètement des autres qui parfois se moquent d’elle. Mais pour moi l’empathie n’était pas là, je n’ai pas réussi à adhérer complètement à l’histoire et aux personnages. Sa vie est racontée du point de vue de Hope, c’est brouillon, la lecture n’est pas agréable.
J’ai poursuivi jusqu’au bout, malgré tout, pour essayer de la comprendre mais je suis restée avec mon sentiment mitigé, la forme m’a vraiment gênée et j’ai été un peu déçue par cette lecture.
À vous de découvrir ce texte et dites-moi ce que vous en pensez.
Publié dans la collection Instants Suspendus chez Archipoche.