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Critique de : Le guide de la cohérence cardiaque de P. Drouot et M. Borrel

Le guide pratique de la cohérence cardiaque

Présentation :

Votre coeur, vous le sentez battre dans votre poitrine dès que vous y prêtez attention. Ce petit organe d’à peine 300 grammes est indispensable à la vie. Mais son rôle ne se limite pas à cette fonction de pompe. Notre coeur dispose de sa propre petite centrale électrique et de son propre réseau neuronal. Il possède ainsi sa propre intelligence. Mieux : dans la circulation permanente d’informations entre neurones du coeur et neurones du cerveau, c’est le coeur qui domine, pour peu que nous le fassions entrer en cohérence.

Les auteurs : 

Marie Borrel est journaliste et auteur. Elle a dirigé pendant une dizaine d’années la rubrique santé du magazine « Psychologies », avant de devenir rédactrice en chef du magazine « Médecine Douce ». Patrick Drouot est physicien de formation, diplômé de l’université Columbia à New York. Il s’est spécialisé dans l’étude des états d’expansion de conscience, qu’il a explorés dans la pratique en accompagnant des milliers de personnes dans le déploiement de leur existence, notamment grâce à la cohérence cardiaque. 

Ma chronique :

Un ouvrage clair, complet et didactique à recommander pour découvrir les bienfaits de la cohérence cardiaque.

La promesse de cet ouvrage : « En pratiquant régulièrement les exercices, vous allez, au cours des jours, des semaines, des mois qui viennent, « réveiller » l’intelligence de votre cœur ».

Ce que j’ai appris : dans le cœur, il existe un réseau neuronal semblable à celui qui constitue notre cerveau, le cœur a sa propre intelligence et mémoire. Il peut influencer notre réflexion, notre intelligence et notre créativité.

Les auteurs parlent parle ici de « cardio‐méditation » qui va plus loin que la cohérence cardiaque et précisent : « le cœur ne répond pas toujours aux injonctions du cerveau, mais ce dernier se conforme toujours aux décisions du cœur ».

Un peu plus loin, on trouve beaucoup d’explications et de références aux neurosciences en lien avec la médecine intégrative ou « notion d’homme global ».

Cette présentation, pour nous expliquer que la cohérence neuro‐ cardio-vasculaire est un outil de transformation intérieure qui réveille l’intelligence de notre cœur, masquée le plus souvent par notre activité cérébrale, qui prend le contrôle sur notre perception de notre perception de notre monde intérieur et extérieur.

Après un premier tiers du livre consacré à la théorie, la pratique est déclinée avec la posture de base (simplissime) à mettre en place avant de se lancer dans les 25 pratiques en lien avec des situations du quotidien.

La théorie, nourrie des dernières découvertes en neurosciences, est particulièrement enrichissante et milite pour se lancer dans cette pratique.

Les exercices de cardio-meditation ont pour thème : « mieux vivre avec son corps », « mieux vivre avec soi-même », «mieux vivre avec les autres », «améliorer son futur ».

J’ai aimé plus particulièrement les séances avec pour sujet : « cultiver son intuition », « développer sa créativité », « se caler sur un futur positif ». Vingt-trois autres séances sont à retrouver dans cet ouvrage.

Voici le site de l’auteur pour aller plus loin.

Paru aux éditions Guy Trédaniel.

Notation :

Critique de : L’invitation à la vie conjugale d’Angela Huth

L’invitation à la vie conjugale

Résumé :

Rachel Arkwright ne pense qu’à une chose, une fois son mari Thomas parti travailler et le petit déjeuner débarrassé : dormir. Se lover sous la couverture et sombrer, oublier la froideur de Thomas et l’absence de son fils devenu étudiant, l’ennui profond, le dîner à préparer. Le sexe à peine existant avec un homme bedonnant, et dans le noir. Mais ce matin-là Rachel découvre dans la pile du courrier l’invitation des Farthingoe à un bal dans leur manoir d’Oxford, perspective qui ravive une excitation depuis longtemps éteinte. Frances Farthingoe, elle, trouve son réconfort dans l’organisation de fêtes somptueuses tandis que son époux passe ses journées enfermé dans son bureau ou à observer les animaux au fond des bois.

L’auteure :

Angela Huth est née à Londres en 1938 et vit aujourd’hui dans le Warwickshire. Journaliste de renom, elle a publié de nombreux romans à succès, deux recueils de nouvelles, plusieurs livres pour la jeunesse et deux anthologies de poésie. Elle a également écrit des pièces pour la radio et la télévision et réalisé des documentaires.

Ma chronique :

Pourquoi j’ai choisi ce livre ?  Pour l’auteure et l’objet livre : Angela Huth est une auteure anglaise que j’affectionne et je n’ai pas pu résister à cette nouvelle édition dans la collection Petit Quai Voltaire qui vient d’adopter un nouveau look très réussi.

J’ai donc partagé le quotidien de ces couples dont les femmes comblent le vide de leur existence comme elles peuvent. Se cacher sous la couette pour dormir ou organiser une grande fête pour s’occuper.

Les hommes n’ont pas toujours plus d’activités et certains vont observer les blaireaux la nuit où traînent dans les galeries d’art.

Tout cela cache un mal de vivre très bien retranscrit ici. Le délitement de l’attachement conjugal est finement analysé sans ennuyer le lecteur.

La petite touche d’optimisme est là avec ce couple soudé et amoureux comme au premier jour, Mary et Bill sont émouvants.

Un beau texte sur la vie et les sentiments amoureux.

À retrouver aux éditions de la Table Ronde Petit Quai Voltaire.

Notation :

Critique de : Les antisèches du bonheur de Jonathan Lehman



Présentation :

Un jour de 2009, Jonathan Lehmann, déprimé par sa vie d’avocat d’affaires à Wall Street, décide de tout quitter pour s’installer en Californie et partir en quête de son bonheur. Là-bas, il découvre la « science du bonheur », point d’intersection entre les sagesses ancestrales et les sciences contemporaines, qui va changer sa vie. Quatre ans plus tard, il revient en France avec une méthode originale, fruit de ses recherches et expériences : Les Antisèches du Bonheur.

L’auteur :

Jonathan Lehmann est né d’un père américain et d’une mère française. Etudiant brillant, il entre en 2003 dans un grand cabinet d’avocats new-yorkais, dont il démissionne sept ans plus tard. En 2015, il crée la page « Les Antisèches du Bonheur », sur Facebook, où il partage ses découvertes sur le bonheur.

Ma chronique :

Un franc-parler pour des conseils clairs avec beaucoup de concret : bref, ça donne envie de se lancer et cela nous sera forcément bénéfique, preuves à l’appui.

Bien que certaines pistes explorées par ces antisèches du bonheur ne soient pas nouvelles et souvent citées (méditation, gratitude, la compassion…), j’ai surtout apprécié les précisions sur le pourquoi de ces différentes méthodes et l’explication des bienfaits.

Le discours de l’auteur est complètement ancré dans son expérience et ses exemples très concrets. L’ouvrage donne vraiment envie d’utiliser les antisèches proposées, sa métamorphose appuie aussi la portée des propositions.

Conquise par la sincérité des propos et la sensibilité de l’auteur que l’on perçoit tout au long du texte, qui renforcent la portée de ses propos et donnent envie au lecteur d’expérimenter ces antisèches.

J’ai pris beaucoup de notes au fur et à mesure de ma lecture, je vous livre ce que j’ai préféré :

  • La pratique de la méditation : il nous propose une définition simple précisant qu’il faut porter son attention sur l’instant présent, de ne pas arrêter de penser, ne pas suivre nos pensées et ramener notre attention à l’instant présent. Suivent des propositions pour se lancer doucement puis ancrer cette habitude avec des techniques simples et des mini-méditation. Là aussi, c’est le concret qui prime.
  • Répondre à la négativité par la compassion : en lien avec le deuxième accord toltèque de Miguel Ruiz « ne rien prendre personnellement », la compassion est un simple changement de perspective
  • Chercher le juste équilibre entre l’être et le devenir et entre le chemin et la destination, « quand on aime pleinement le chemin, on atteint les plus hauts sommets ».

Quinze autres antisèches à découvrir dans cet ouvrage pour se sentir mieux au quotidien.

Le site internet de l’auteur 

Paru aux éditions Harper Collins.

Notation :

Critique de : Étés anglais d’Elizabeth Jane Howard

Étés anglais

Résumé :

Juillet 1937. À Home Place, au cœur du Sussex, jardiniers, femmes de chambre et cuisinière sont sur le pont. La Duche orchestre le ballet des domestiques avant l’arrivée de ses trois fils, Hugh, Edward et Rupert Cazalet, en chemin depuis Londres avec épouses, enfants et gouvernantes. Où dormira Clary, adolescente mal dans sa peau en plein conflit avec sa belle-mère? Quelle robe portera Villy, ancienne ballerine désormais mère au foyer? Polly, terrorisée à l’idée qu’une guerre éclate, s’entendra-t-elle avec sa cousine Louise qui rêve de devenir actrice? Rachel, la seule fille de la Duche, trouvera-t-elle un moment pour ouvrir la précieuse lettre de son amie Sid? 

L’auteure :

Née en 1923, Elizabeth Jane Howard est l’auteur de quinze romans. Les Cazalet Chronicles – The Light Years, Marking Time, Confusion et Casting Off – sont devenus des classiques modernes au Royaume-Uni et ont été adaptés en série pour la BBC et pour BBC Radio 4. Elle a également écrit son autobiographie, Slipstream. Elle est morte en janvier 2014, après la parution du 5e volume des Cazalet Chronicles, All Change.

Ma chronique :

Un régal ce livre. Je me suis immédiatement immergée dans la vie de cette famille « Les Cazalet » et j’ai pris un grand plaisir à partager leur quotidien dans cette période si particulière de l’avant-guerre.

Les personnages sont tellement vrais et attachants tant par leurs travers que pour leurs qualités. J’ai eu un faible pour le doyen surnommé « Brig » doté d’un grand cœur. Sa fille, Rachel, fait aussi partie de mes héros préférés, tournée vers les autres, elle prête main forte à son père et n’hésite pas à aider aussi les domestiques.

Toutes les classes sociales sont dépeintes ici, depuis la haute bourgeoisie jusqu’aux petites gens, domestiques ou paysans. 

C’est toute une époque révolue qui est dépeinte avec maestria : par exemple, les femmes, ces grandes bourgeoises, ne font pas d’études universitaires, contrairement aux garçons envoyés en pension dès le collège et poussés à étudier. 

Le style impeccable et fluide, servi par une belle traduction, d’Anouk Neuhoff, contribue au plaisir de la lecture.

En conclusion : précipitez-vous sur ce premier tome de la saga des Cazalet en attendant le tome 2 prévu pour l’automne prochain. Trois autres tomes nous attendent ensuite. 

Merci aux éditions de la Table Ronde pour cette traduction inédite en France.

Notation :

Critique de : Mon chemin de liberté de Pierre Basset

Mon chemin de liberté

Présentation :

1 600 kilomètres de marche, face à l’hiver, à la solitude, sans argent, avec ses vêtements pour seul bagage… À 20 ans, Pierre est parti sur le chemin de Compostelle pour vivre « autre chose » et ne pas s’enfermer dans une vie routinière. Ce livre est le récit de cette expérience, un défi physique mais surtout un voyage spirituel au bout de soi-même. Le doute, le froid, la faim, la fatigue, rien ne l’arrête. Sur ce long chemin, il fait des rencontres, des gens lui ouvrent leur porte, lui offrent un repas et cette humanité le transforme profondément. Le voyage fait comprendre à Pierre que la vraie vie n’est pas d’avoir un bon travail, du confort matériel et de la reconnaissance sociale

L’auteur :

Pierre Basset a 24 ans. Il vit entre Paris et Mayotte et a plusieurs cordes à son arc : enseignant, vidéaste, directeur d’associations caritatives et sportif de haut niveau. Son objectif est de vivre à fond et en accord avec lui-même. Il prépare un nouveau défi : rejoindre l’Inde en courant !

Ma chronique :

Un témoignage à méditer qui nous amène à réfléchir sur nos choix de vie.

Ce jeune homme a décidé de parcourir à pied en plein hiver le chemin entre Le Puy en Velay et Saint-Jacques de Compostelle.

Avec très peu d’argent en poche, il a besoin des autres pour y arriver et c’est là que de petits « miracles » comme il le raconte se produisent. Des gens désintéressés et généreux vont l’aider. Il va aussi rencontrer l’indifférence, l’hostilité et des éléments naturels déchaînés (de la neige même).

Il a écrit ce livre pour témoigner et partager cette expérience : « j’écris ce que j’aurais aimé lire avant de partir ».

Aller au bout de ses rêves et décider de sa vie, tels sont les grands bénéfices de cette marche décrits par l’auteur.

Ce beau récit est à la fois émouvant et instructif.

Paru chez City Éditions.

Notation :