Résumé :
1792. Les armées austro-prussiennes sont aux portes de Metz. Il règne dans la ville une atmosphère de suspicion générale. Le ci-devant chanoine de Ficquelmont, accusé d’opinions royalistes, est sauvagement assassiné dans une rue de Metz par une foule en colère, excitée par une certaine Marie Larue, belle activiste sans-culotte. Le commandant de la place, le général Favart désire confier l’enquête au vétérinaire Augustin Duroch. Mais le jour même, Duroch est arrêté par la garde nationale. Certains souhaitent-ils que l’on n’aille pas fouiller les cendres de cet abbé mondain et brillant ?
L’auteure :
Anne Villemin-Sicherman est médecin. Passionnée par le XVIIIe siècle, sa série d’enquêtes d’Augustin Duroch plonge le lecteur dans la vie quotidienne sous l’Ancien Régime.
Ma chronique :
Je découvre cette auteure et je vais la suivre dorénavant.
Ce polar historique est passionnant par son histoire ancrée dans la réalité historique. Un contexte tres documenté comme en témoignent les sources listées en fin de livre, le plan de la ville de Metz et la liste des personnages historiques beaucoup plus nombreux que les fictifs.
J’ai beaucoup apprécié l’immersion totale dans cette période de mai à octobre 1792 à Metz au moment où les armées austro-prussiennes sont aux portes de la ville. Dans ce climat déjà lourd de menaces de siège, les « sans-culottes » attaquent un ecclésiastique noble.
La femme rouge, La Grande Mayotte, meneuse dans cette attaque est-elle responsable de la mort du prêtre ? Pourquoi le héros, Augustin, chargé d’enquêter est-il arrêté ? L’enquête est menée par son fils et son amie Eléonore.
L’intrigue est bien ficelée, le décor brillamment présenté notamment la bataille de Valmy.
J’ai passé un bon moment de lecture dans ce dix-huitième siècle.
Ce roman se lit indépendamment des autres enquêtes déjà parues même si quelques références à ce passé parsèment le récit.
Publié chez 10 18.