Catégorie : <span>CRITIQUES</span>

Chronique de : L’amour de ma vie de Rosie Walsh 

Résumé :

Emma, biologiste marine reconnue et médiatisée, adore son métier, son mari Leo, leur fille Ruby et leur chien John Keats. En apparence, tout est parfait. Sauf qu’Emma sort d’une longue maladie et attend les résultats de ses derniers examens. Alors Leo,  journaliste spécialisé dans les nécrologies de célébrités, trompe son angoisse grâce à ce qu’il sait faire de mieux : enquêter sur la vie des autres. En rédigeant la nécrologie de sa femme, Leo relève des incohérences dans son passé

L’auteure :

Rosie Walsh vit à Bristol, en Angleterre. Après Les Jours de ton absence (Les Escales, 2018 ; Pocket, 2019), L’Amour de ma vie, best-seller du New York Times, est son second roman publié aux Escales.

Ma chronique :

Une grande histoire d’amour parsemée d’embûches, de secrets, doublée d’un grand suspense.

Construit en trois périodes, alternant le passé et le présent, Léo et Emma racontent chacun à leur tour cette formidable histoire. Ils sont très amoureux et ont une petite fille adorable mais très vite, Léo découvre qu’Emma lui a menti sur son passé. Pourquoi ces mensonges ? 

Les recherches de Léo vont le plonger dans de stupéfiantes révélations. Emma, en cherchant à le protéger et à conserver son amour, s’enlise dans ses tromperies.

Le suspense grandissant et l’attachement à l’héroïne nous fait craindre le pire jusqu’à la dernière page. L’écriture très fluide et un récit savamment orchestré m’ont fait adhérer complètement à cette histoire touchante.

L’intensité va crescendo et l’émotion également, c’est le plus marquant dans ce roman qui combine les deux avec brio. Un suspense psychologique émouvant et haletant.

Je vous recommande ce roman intense, un cri d’amour et une ode à la vie, le titre résume parfaitement le roman.

Publié aux éditions Les Escales.

Notation :

Chronique de : L’étonnant pouvoir des couleurs de Jean-Gabriel Causse 


Présentation

Quand vous avez découvert la couverture de cet essai, en moins d’un centième seconde, votre cerveau a décodé les couleurs arc-en-ciel du visuel. En moins d’un dixième de seconde, vous en avez conclu que la couleur en était certainement le sujet.

L’auteur :

Jean-Gabriel Causse est l’auteur des best-sellers « L’Étonnant pouvoir des couleurs » et « Les Crayons de couleur », traduits en plus de quinze langues.

Ma chronique :

Dans la catégorie « beau livre », un essai réjouissant que je conseille à tous.

Riche, complet et divertissant, il nous dit tout sur l’influence des couleurs dans notre quotidien.

À la lecture de cet ouvrage chacun pourra mesurer le fort impact des couleurs sur notre vie quotidienne, notre humeur et nos comportements. Très instructif, basé sur des études scientifiques tout en restant d’un abord facile. L’auteur intercale des anecdotes et le style est très fluide. Je ne mesurais pas l’étendue du pouvoir des couleurs sur toute notre vie. Bravo pour cet essai.

J’ai découvert cet auteur avec ces romans, les couleurs jouant déjà un rôle important et j’étais curieuse de découvrir cet ouvrage.

Ce beau livre interpelle par sa couverture riche en couleurs et son design. L’intérieur est encore plus coloré, les pages sont toutes en couleurs, la forme sert le discours et renforce le propos.

À s’offrir et à offrir en ces futures périodes de fêtes.

Paru aux éditions Flammarion.

Chronique de : Une infâme trahison de Lynn Messina 

Résumé :

Beatrice a désespérément besoin de détourner ses pensées du séduisant mais inaccessible duc de Kesgrave. Miracle : monsieur Skeffington surgit du passé avec une demande peu orthodoxe. Il voudrait que ce soit Bea qui enquête sur la mort suspecte de l’amant de sa future belle-mère, plutôt que de faire appel aux autorités.

L’auteure :

Lynn Messina est l’autrice de plus d’une douzaine de romans, dont le best-seller Fashionistas qui a été traduit en seize langues. Elle a régulièrement écrit pour la presse, notamment pour la chronique « Modern Love » du New York Times. Lynn vit à New York avec ses fils.

Ma chronique :

Cette troisième enquête est aussi réjouissante que les deux premiers opus. J’ai retrouvé avec plaisir Béa et le duc, un duo de choc et de charme.

Béatrice, la « vieille » fille intelligente et passionnée par les enquêtes criminelles se retrouve de nouveau face à un cadavre. Connaissant ses qualités de détective, une de ses relations lui demande de l’aider à comprendre ce qui s’est passé.

C’est rocambolesque à souhait, les déguisements sont de nouveau là pour aider les enquêteurs à trouver la vérité. 

On s’amuse, on sourit et on s’attache forcément à ces deux héros que tout oppose : une jeune femme sans fortune mais brillante et un duc pair du royaume. Est-ce uniquement l’envie de résoudre les énigmes qui les relie ? Ne comptez pas sur moi pour vous en révéler davantage.

Un savant mélange de fantaisie, suspense et romantisme pour une lecture fort agréable que je vous conseille.

Paru aux éditions Les Escales 

Notation :

Chronique de : Les amants du Mont Blanc de Christophe Ferré  

Résumé :

Au pied du Mont-Blanc, à la veille d’un confinement pour cause de pandémie, deux couples qui ne se connaissaient pas sont abattus. Qui était visé ? Et pourquoi ? Un massacre en forme d’énigme… Trois ans plus tard, Léa, journaliste spécialiste de cold cases, se rend à Chamonix pour élucider l’affaire.

L’auteur :

Grand Prix de la nouvelle de l’Académie française, Christophe Ferré a publié plusieurs suspenses aux éditions de l’Archipel, dont Mortelle Tentation, Soleils de sang et La Petite Fille du phare, en cours d’adaptation pour la télévision.

Ma chronique :

Fidèle à son style, Christophe Ferré s’inspire d’un fait divers pour ce nouveau thriller.

Ici, il puise  son inspiration dans la tuerie de Chevaline, une tuerie non élucidée qui s’est déroulée en Haute Savoie.

J’ai toujours un grand plaisir à me plonger dans un polar de C. Ferré, j’aime son style épuré et efficace, la tension forte grandissante au fil des pages et la construction de ses intrigues. De nouveau, la vérité n’éclate qu’en toute fin de récit alors que je n’avais rien vu venir. 

Léa, l’héroïne, est pugnace, volontaire et prête à tout pour faire éclater la vérité malgré les menaces qui pèsent sur elle. Une héroïne attachante, tiraillée entre des indices trompeurs et des témoins qui disparaissent. Plus l’enquête avance et plus le mystère s’épaissit.

L’ambiance montagnarde est bien restituée, le suspense redoutable, j’ai été accrochée tout au long du récit. Un roman très cinématographique, à quand une adaptation télévisuelle ?

Je confirme, C. Ferré a du talent et ce nouveau titre en est une preuve.

À découvrir aux éditions de l’Archipel.

Chronique de : La fin d’une ère d’Elizabeth Jane Howard  

Résumé :

Neuf années ont passé depuis le mariage de Polly, l’union de Clary et d’Archie et le divorce de Louise. Une nouvelle génération d’enfants a vu le jour, et quand la Duche s’éteint en juin 1956, elle emporte avec elle les derniers vestiges d’un monde révolu. Hugh et Edward, tous deux remariés, doivent faire face aux difficultés financières de l’entreprise familiale ; Louise, désormais mannequin, a une liaison avec un homme marié, tandis que Polly et Clary tentent de trouver un équilibre entre leur foyer et leurs ambitions

L’auteure 

Née en 1923, Elizabeth Jane Howard est l’auteur de quinze romans. Les Cazalet Chronicles – The Light Years, Marking Time, Confusion et Casting Off – sont devenus des classiques modernes au Royaume-Uni. Elle est morte en janvier 2014, après la parution du 5e volume des Cazalet Chronicles, All Change.

Ma chronique :

Une formidable saga jusqu’au bout, je vais forcément être dithyrambique, j’ai tellement aimé cette merveilleuse histoire romanesque sur cinq tomes, tous très réussis.

Je suis tellement triste d’abandonner les Cazalet, je me suis beaucoup attachée à eux et j’aurais aimé les accompagner encore sur plusieurs générations mais l’auteure a écrit ce dernier tome alors qu’elle était âgée de quatre-vingt-dix ans, dix-huit ans après les précédents.

La fin d’une ère, s’intitule ce tome, nous entraîne en dix-neuf cent cinquante sept et cinquante huit, deux années marquantes et éprouvantes pour la famille. Les cousines Polly, Clary et Louise sont adultes et mères de famille et, comme leurs mamans, tentent de se faire une place dans une société qui n’y est pas forcément prête.

En voici un exemple, lorsqu’une des jeunes héroïnes se voit refuser par son père l’entrée à l’université sous prétexte qu’une femme n’a pas besoin d’être intelligente pour trouver un mari.

Leurs aînés avancent en âge comme Rachel, tante Rachel, un de mes personnages préférés, une femme lumineuse et généreuse qui tentera toujours d’aider les siens.

Home Place, la demeure familiale, reste l’ancrage de toutes ces générations, la famille est au cœur de toute la saga.

Comme dans la vie, on passe ici du rire aux larmes et on en redemande. 

Une saga exceptionnelle et brillante à lire absolument, un coup de cœur absolu.

Publié aux éditions de la Table Ronde

Notation :