Résumé :
Londres, 1926, en pleine grève générale. La carrière politique de Michael Mont, parlementaire progressiste, commence enfin à décoller. Pourtant, les sujets d’inquiétude ne lui manquent pas : il vient d’apprendre que Jon Forsyte, l’homme dont son épouse Fleur était jadis éprise, a décidé de vendre ses terres de Caroline du Nord pour revenir s’établir en Angleterre …
L’auteur :
Né en 1867, avocat de profession, John Galsworthy se livre à une satire des classes possédantes dans son chef-d’oeuvre, La Dynastie des Forsyte publié de 1906 à 1921. Jusqu’à sa mort en 1933, il consacre toutes ses forces à compléter cet édifice majestueux : ce sera L’Histoire des Forsyte, une ample fresque de la société britannique au lendemain de la guerre, que viendra couronner le prix Nobel de Littérature.
Ma chronique :
Ce deuxième tome est beaucoup plus sombre que le précédent.
Tout démarre avec une grève générale et la paralysie de Londres. Michael et Fleur se lancent dans une cantine pour aider les plus démunis. Cela occupe et amuse Fleur jusqu’au jour où elle rencontre son premier amoureux revenu d’Amérique.
L’auteur retrace de nouveau cette dualité entre les plus pauvres et ces grands bourgeois qui cherchent à meubler leur temps libre en aidant les plus démunis.
Désillusions et tragédies parsèment la première partie de ce tome.
Dans la suite, un nouveau personnage apparaît sous les traits de Dinny, parente de Michael. J’ai trouvé cette deuxième partie moins fluide que la première, sans doute parce que je m’étais beaucoup attachée aux destins de Michael et Fleur, devenus secondaires.
Rien n’est perdu puisque le tome 3 est dans ma pile. À suivre donc.
À lire pour découvrir le contexte historique et la plume d’un prix Nobel de littérature.
Réédition de cette saga historique aux éditions de l’Archipel collection Archipoche