Auteur/autrice : <span>des Pages et des îles</span>

Luc Bodin : Pour vivre la sagesse Ho’oponopono au quotidien

Pour vivre la sagesse Ho’oponopono au quotidien

Présentation :

Ho’oponopono est une technique ancestrale issue de la sagesse hawaïenne qui permet de remettre les choses en ordre dans sa vie de façon simple et rapide, grâce à la magie des mots : Désolé, Pardon, Merci, Je t’aime.

Grâce aux 81 cartes de ce coffret, vous découvrirez chaque jour un message, un conseil ou une affirmation positive pour retrouver la paix intérieure et, surtout, votre être véritable, en développant l’amour et le pardon envers vous-même.

L’auteur :

Luc BODIN est docteur en médecine, diplômé en cancérologie clinique et spécialiste en médecines naturelles. Il est de plus conférencier, formateur et auteur de nombreux livres à succès, dont Soignez avec l’énergie, AORA au quotidien, La Médecine spirituelle, et Découvrir le sens caché des maladies, parus chez le même éditeur.

Mon avis :

Ho’oponopono est décliné ici sous forme de cartes, chacune contient une phrase à méditer dans sa journée.

J’ai trouvé l’idée intéressante : je me suis prêtée au jeu. Lire cette phrase le matin puis y penser dans la journée permet d’approfondir la réflexion.

Je conseille de découvrir d’abord la méthode Ho’oponopono et ses principes pour les néophytes (Luc Bodin a écrit des livres à ce sujet) et ensuite utiliser ces cartes qui permettent de mettre en pratique Ho’oponopono.

Le coffret est joli avec ses quatre-vingt-une cartes, presque trois mois de pratiques si on en utilise une chaque jour.

Voilà une belle idée de cadeau de Noël aussi.

Publié aux éditions Contre-Dires chez Guy Trédaniel.

Notation :

Critique de : J’accuse…! La vérité en marche de Émile Zola.

J’accuse ..! La vérité en marche
J’accuse ..! La vérité en marche

Présentation :
Janvier 1898. Zola est scandalisé par la tournure que prend l’affaire Dreyfus. Face au secret militaire et à la raison d’État qui empêchent tout débat public, il rédige une lettre ouverte au président de la République. Il y met en cause le grand état- major, accusé de mensonges, de parjure et de crime. Publié le 13 janvier a la une de L’Aurore, le journal de Clemenceau, sous le titre « J’accuse… ! », ce réquisitoire fait l’effet d’une bombe. Comme il l’avait prévu, Zola sera inculpé et traduit en cour d’assises. Mais, cette fois, aucun huis clos possible : ce procès la sera public. Zola sait déjà qu’il sera condamné. Du moins aura-t-il arraché le cas Dreyfus à la nuit dont s’entoure le tribunal militaire.

Ma chronique :
Un document riche et instructif : la préface d’Henri Guillemin éclaire le rôle primordial d’Émile Zola dans l’affaire Dreyfus en détaillant l’affaire du point de vue du rôle de l’auteur révolté. Si Zola perd son procès, en fait il a gagné puisque cela a poussé ses adversaires à faire des erreurs.

Zola a été le détonateur de la libération de Dreyfus même s’il ne verra jamais sa réhabilitation qui s’est passée seulement quatre ans après la mort de l’auteur.

Émile Zola dans sa préface explique qu’il a refusé les offres de publication de roman pour ne toucher aucun droit sur cette affaire. Ce sont tous les articles publiés par l’auteur qui sont réunis (préface de février 1901).

Retrouvez aussi les derniers jours d’Émile Zola dans « Assassins », mon avis paru en septembre, ici https://www.despagesetdesiles.fr/jean-paul-delfino-assassins/

Je vous recommande chaudement cet ouvrage qui combine les écrits de l’auteur et l’analyse de son biographe.
C’est très instructif.

Publié aux éditions l’Archipel collection Archidoc.

Notation :

Critique de : Cléopâtre de Alberto Angela.

Présentation :
Peu de femmes peuvent se vanter d’avoir autant marqué les esprits que Cléopâtre. La dernière reine d’Égypte antique a séduit les puissants mais a surtout fait de son nom un symbole de puissance. Alberto Angela, vulgarisateur de génie, nous entraîne sur les pas de cette femme d’exception. Dans un monde antique dominé par les hommes, elle a permis au royaume d’Égypte de connaître une expansion fulgurante. Femme de pouvoir, douée dans l’art de la négociation comme dans celui de la guerre, elle est une grande stratège et une figure incroyablement visionnaire.

L’auteur :
Alberto Angela est connu pour mettre l’Histoire à portée de tous grâce à ses émissions culturelles à succès. Son secret ? Faire revivre l’Histoire à travers les yeux de ceux qui en furent les acteurs. Il est l’auteur de nombreux best-sellers, comme Les Trois Jours de Pompéi (Payot, 2014).

Ma chronique :

Ce pavé de cinq cent pages se lit comme un roman bien que ce soit une biographie romancée.

L’auteur s’est concentré sur quatorze années : de l’an quarante quatre avant J.-C. jusqu’à l’année trente. Une période où l’on croise César, Cassius, Marc Antoine, Octavien et Cléopâtre.

Tout est minutieusement raconté, tout semble réel même si, comme le précise l’auteur, son imagination a comblé les pans de l’histoire méconnus.

N’étant pas historienne, je ne sais pas si ce récit plaira aux historiens mais pour tous les autres, le charme devrait opérer.

En fin d’ouvrage l’auteur a inséré des cartes et une bibliographie qui complètent le récit déjà bien documenté.

Ni un roman ni un livre d’histoire, entre les deux, une lecture agréable et instructive.

Paru aux éditions Harper Collins.

Notation :

Marie-France et Emmanuel Ballet de Coquereaumont : Les rituels de l’enfant intérieur

Rituels de l’enfant intérieur

Résumé :

Votre enfant intérieur est la mémoire de votre vécu enfantin. Il demeure présent en vous quel que soit votre âge. Vivre avec son enfant intérieur, c’est renaître au monde par l’expérience, le ressenti émotionnel et sensitif, l’intuition, le langage symbolique et l’imaginaire.

Les rituels font partie du processus d’intégration de l’enfant en soi. Ces actions métaphoriques et symboliques modifient la perception de soi, de l’autre

et du monde.

Les auteurs

Marie-France et Emmanuel Ballet de Coquereaumont sont psychopraticiens d’inspiration jungienne, spécialistes renommés de l’enfant intérieur dans la lignée des travaux d’Alice Miller et de John Bradshaw. Ils ont créé la méthode et les groupes d’épanouissement personnel Coeur d’enfant en 1990.

Mon avis :

Pour une fois, après l’introduction, je suis passée directement à l’annexe qui présente l’historique du concept de l’enfant intérieur.

Voici un extrait de la définition d’un des auteurs « c’est une manière d’appréhender le monde par l’expérience, le ressenti émotionnel et sensitif, l’intuition, le langage symbolique et l’imaginaire ». Pour expliquer l’origine de ce concept, les auteurs évoquent Jung, Éric Berne avec l’analyse transactionnelle et plus récemment Richard Schwartz ou Peggy Pace.

Je vous rassure, l’ouvrage n’est pas que théorique et pour éclairer leur propos, des témoignages issus de leur démarche thérapeutique sur l’enfant intérieur éclairent le lecteur. Des cas concrets sont présentés pour lesquels des prises de conscience s’opèrent. Par exemple, ce qui est nommé « abandonner sa conviction figée » : c’est une croyance négative de soi-même issue souvent de traumatismes de la petite enfance, en libérant un enfant intérieur prisonnier de ces sentiments toxiques, sa véritable nature peut se révéler.

J’ai apprécié aussi les méditations comme la toute première « la respiration de l’enfant intérieur » pour installer naturellement le calme intérieur (à écouter avec le CD fourni).

J’ai aussi été sensible aussi au paragraphe sur la respiration consciente pour vivre mieux de fortes émotions.

Vous trouverez bien d’autres pistes pour renouer avec votre enfant intérieur en parcourant ce guide.

Paru aux éditions Le Courrier du livre.

Notation :

Critique de : Mortelle tentation de Christophe Ferré.

Mortelle tentation
Mortelle tentation

Résumé :
Depuis que le crime a fait la une des journaux, Alexia est sans nouvelles de son mari, parti quelques jours plus tôt marcher en solitaire dans ce coin sauvage des Pyrénées. D’abord inquiète à l’idée que Peter ait pu croiser la route de l’assassin, Alexia en vient peu à peu à suspecter l’homme qui partage sa vie depuis vingt ans.

L’auteur :
Grand Prix de la nouvelle de l’Académie française, Christophe Ferré est romancier et auteur dramatique. Il a écrit plusieurs romans avant de se tourner vers le suspense. On lui doit La Révélation de Chartres (Salvator, 2015, 20 000 ex toutes éditions confondues) et La Petite Fille du phare (L’Archipel, 2018), en cours d’adaptation pour la télévision.

Ma Chronique :
Un très bon thriller français.
L’auteur nous place dans la tête d’Alexia qui n’a plus de nouvelle de son mari et découvre rapidement qu’il a pu être au mauvais moment au mauvais endroit.
J’ai été baladée tout au long de cette histoire. L’intrigue se complexifie à chaque chapitre. Les chapitres sont courts donc beaucoup de rebondissements.
Je plaignais Alexia qui apprend de jour en jour des nouvelles de plus en plus catastrophiques. L’auteur n’a aucune pitié pour elle : la route sera longue et difficile.

C’est bien ficelé et très prenant : un bon second roman.
Je découvre cet auteur, cela donne envie de lire son premier ouvrage.

Lisez-le et dites-moi ce que vous en avez pensé.

Paru aux éditions L’Archipel

Notation :