Auteur/autrice : <span>des Pages et des îles</span>

Chronique de : L’art de vivre avec l’énergie des saisons d’Ariel Bamberger 

Présentation :

Connectés à l’énergie des saisons, notre vie est plus facile, plus fluide. De l’impulsion du printemps à la réalisation en été, du tri en automne au retour sur soi en hiver, vivre en harmonie avec les courants énergétiques de chaque saison permet de s’aligner, d’être en phase avec soi-même, sans tension ni friction.

L’auteure :

Ariel Bamberger a débuté sa carrière en agences de communication et dans un groupe pharmaceutique. Elle étudie et pratique les arts taoïstes (la médecine traditionnelle chinoise, les arts martiaux, la science de la destinée, la connaissance des changements du monde et l’art des formes) depuis une quinzaine d’années.

Ma chronique :

Un livre riche en informations décryptant l’influence des saisons sur toute notre vie. Intuitivement, nous ressentons l’impact de chaque période de l’année , avec ce livre j’ai mieux compris la réelle action de chaque saison et surtout noté tout ce qui découle de l’énergie de chacune.

L’énergie en été est ascendante (se dévoiler en été), en automne l’énergie décline (se détacher en automne), en hiver l’énergie est faible (ralentir et approfondir sa connaissance de soi) et au printemps l’énergie est en expansion (s’inventer au printemps).

Les préconisations listées sont issues de la pensée taoïste (arts martiaux, médecine traditionnelle chinoise et méditation) avec des exercices de QI Gong, des méditations.

L’hiver et le printemps poussant à l’introspection, des questionnement aideront à bâtir son projet de vie. Les méthodes et propositions sont simples et pragmatiques.

J’ai beaucoup apprécié la liste de douze règles de vie à adopter en fin d’ouvrage qui synthétise l’ensemble.

Comme indiqué sur la couverture, c’est un manuel pratique, riche et complet à garder près de soi pour tirer le meilleur de l’énergie de chaque saison.

Paru aux éditions Le Courrier du Livre chez Guy Trédaniel

Notation :

Chronique de : Marguerite de Jacky Durand 

Résumé :

Août 1939. Qui peut se douter de ce qui va se déchaîner, dévaster tant de vies ? Marguerite est à son bonheur, son mariage avec Pierre, dans leur petite maison de l’est de la France. Un mois s’écoule avant que Pierre ne soit mobilisé. Pour survivre dans la France occupée, Marguerite prend un emploi à la poste.

L’auteur :

Jacky Durand est journaliste. Depuis des années il sillonne la France des terroirs pour ses savoureuses chroniques culinaires dans Libération ( « Tu mitonnes » ) et tous les samedi matin sur France Culture ( « Les mitonneries de Jacky »).

Ma chronique :

Un roman lumineux avec une héroïne inoubliable, un vrai bonheur de lecture.

Marguerite, à l’été 39 est heureuse, elle va épouser Pierre, son amoureux. Dans leur petite maison avec un potager et quelques bêtes, ils ont tout pour vivre bien. La guerre emporte Pierre au loin et Marguerite doit faire face à sa solitude et tout assumer.

Petit à petit, la guerre transforme Marguerite, elle devient plus forte et accomplit les tâches les plus dures au jardin tout en travaillant.

Son mari lui manque beaucoup, le manque de chaleur humaine lui pèse énormément. Les années passant, des rencontres viendront réchauffer son cœur.

Un portrait à la fois grave et tendre d’une nouvelle femme qui a mûri très vite pendant ces années de guerre.

Marguerite est une belle personne, pleine d’humanité et toujours prête à aider son prochain. Je me suis beaucoup attachée à Marguerite à la fois émouvante et forte.

L’écriture gaie et truculente donne un ton assez léger malgré le contexte de guerre.

Marguerite est une héroïne courageuse, au grand cœur qui ne pourra qu’émouvoir tous les lecteurs.

À ne pas rater, publié aux éditions Folio.

Chronique de : Béni soit le père de Rosa Ventrella

Résumé :

Rosa est née dans le quartier de San Nicola, l’un des plus pauvres de Bari. Parmi les maisons blanches bordant d’étroites ruelles qui courent vers la mer, la violence règne. Et chez Rosa, c’est son père, « Gueule d’ange », qui fait régner la terreur. Au sortir de l’adolescence, elle rencontre Marco et, avec lui, la promesse d’un nouveau départ. Elle l’épouse et le suit à Rome, où elle donne naissance à Giulia, leur petite fille…

L’auteure :

Née à Bari, dans les Pouilles, Rosa Ventrella vit actuellement à Crémone. Elle a travaillé comme éditrice et journaliste. Après Une famille comme il faut et La Liberté au pied des oliviers, Béni soit le père est son troisième roman traduit en français et publié aux Escales.

Ma chronique :

Un roman fort et poignant qui m’a rappelé les romans d’Elena Ferrante.

L’héroïne vit dans un quartier misérable de Bari, sa famille est très pauvre. Jeune adolescente, elle souffre surtout de voir la violence de son père à l’égard de sa mère qui est tout pour elle. Agata, la mère, est amoureuse de son mari malgré ce qu’elle endure et entièrement dévouée à ses enfants.

Rosa est l’aînée, la seule fille et doit aider dans la maison. Elle observe ses frères jouer et avoue à sa mère qu’elle aurait préféré être un garçon.

Dans ce quartier, les garçons traînent et les hommes travaillent ou font du trafic pour survivre. 

Un roman à l’écriture sèche et claquante, aux situations très réalistes qui traduisent avec succès l’ambiance de ce quartier de Bari.

J’ai lu assez vite ce roman, émue par la souffrance des femmes et l’histoire qui se répète parfois d’une génération à l’autre. Redemption et pardon sont présents aussi  dans cette histoire bouleversante.

Je découvre cette auteure pleine de talent que je vais suivre dorénavant.

Paru aux éditions Les Escales.

Chronique de : La sagesse de la nature sauvage de ELLI H. RADINGER

Présentation :

La nature sauvage est profondément ancrée en nous : elle nous stimule, nous fortifie, nous apaise et ouvre nos cœurs ; elle nous offre chaque jour de nouveaux cadeaux. Elli H. Radinger a vécu de nombreuses années dans des régions à la nature sauvage : les forêts du Minnesota, la brousse de l’Alaska, les immensités de l’Arizona… Elle y a fait des rencontres extraordinaires, comme des coyotes, des grizzlis ou encore des bisons.

L’auteure :

Née en 1951, ELLI H. RADINGER a abandonné sa carrière d’avocate pour se consacrer entièrement à l’écriture et aux rencontres avec les animaux, en particulier les loups et les chiens. Durant vingt-cinq ans, elle a observé les loups en liberté dans le parc national de Yellowstone, aux États-Unis.

Ma chronique :

J’ai terminé cette lecture lors de la journée mondiale de la terre.

Les aventures extraordinaires racontées ici, au milieu de la nature sauvage, donnent envie de prendre sa tente, son sac à dos et d’aller au plus près de cette nature. Comme elle, on a envie de croiser des coyotes, des loups, bisons ou baleines.

Attention, explique-t-elle, les animaux sont sauvages et peuvent être dangereux, les observer de loin est préférable.

Vivre en pleine nature, de peu, sans aucun manque est une expérience enrichissante et une vraie remise en question.

Les phénomènes naturels extraordinaires comme les aurores boréales sont une source de joie : l’auteure nous raconte son expérience et le partage qu’elle en a fait lorsqu’elle était hôtesse de l’air. Elle nous dit : « s’étonner ensemble de quelque chose renforce nos liaisons émotionnelles et atténue le stress ».

J’ai aimé aussi son récit de son vécu au Montana dans sa cabane de rondins « je n’étais plus une observatrice de la nature mais un élément de la nature, je me sentais totalement dans l’instant présent ».

Ce livre riche en témoignages uniques dans ces contrées reculées et sauvages est très inspirant et donnera matière à chacun pour réfléchir à sa place dans cette nature et à sa vie.

Les photos magnifiques sont aussi une source de plaisir à la lecture.

Un livre paru aux éditions Trédaniel que je vous recommande.

Notation :

Chronique de : Week-end entre amis de Nathalie Achard

Résumé :

Un an. C’est le temps qu’il aura fallu à Édouard, Marc, Agathe, Julien, Claire et Sylvie pour organiser ce fameux week-end. Trois jours. C’est le temps qu’il suffira pour que ce séjour «  comme au bon vieux temps  » vire au cauchemar.

L’auteure

Ancienne collaboratrice de Greenpeace, Nathalie Achard est responsable de la communication du mouvement Colibris. Elle a reçu le prix Legal Hacker à l’occasion du 11e Grand Prix de la communication solidaire en 2016.

Ma chronique :

Un thriller haletant, une histoire qui m’a fait penser au scénario du film « Les petits mouchoirs » en beaucoup plus trash.

Des amis d’enfance décident de passer un week-end ensemble, sans les enfants pour renouer avec une vie sans contrainte.

Se retrouver tous ensemble exacerbe les frustrations de chacun : un huis clos oppressant qui laisse échapper les peines de cœur, les jalousies et toutes les rancœurs accumulées au fil des ans.

N’est-ce pas le rôle des amis d’être là pour nous épauler et nous écouter lorsque tout va mal ? Marc ou Édouard en sont-ils capables ? Et les femmes, Agathe ou Sylvie sont-elles davantage à l’écoute de leurs amis ?

À lire pour le découvrir.

Un premier roman réussi : un thriller psychologique difficile à lâcher.

Paru aux éditions Marabout collection Black Lab.

Notation :