Auteur/autrice : <span>des Pages et des îles</span>

Chronique de : Journal intime d’un voyageur chamanique de Jonathan Lehmann 

 

Présentation :

À l’été 2020, Jonathan Lehmann a vécu la semaine la plus folle de son  existence. Quatre jours de suite, il a bu un breuvage sacré venu d’Amazonie :  l’ayahuasca. Connue pour ses vertus thérapeutiques, cette préparation à  base de plantes utilisée par les chamans permet, grâce à des visions, une  plongée au tréfonds de soi. En tête à tête avec les facettes les plus sombres de lui-même, Jonathan  a dû explorer en profondeur ses addictions, ses pulsions, ses angoisses.  C’est en les regardant en face et en les acceptant qu’il a pu progresser sur  le chemin de l’évolution personnelle…

L’auteur :

Jonathan a 40 ans, il est étudiant du bonheur. Ses méditations guidées sont suivies par des centaines de milliers de personnes et sa communauté des Antisèches du Bonheur compte plus de 200 000 membres. Son premier livre, Journal intime d’un touriste du bonheur, a rencontré un large public avec plus de 40 000 exemplaires vendus.

Ma chronique :

Un auteur inspirant que j’ai découvert avec son livre précédent « Les antisèches du bonheur ».

Ici, j’ai retrouvé son franc parler, son humour et sa sincérité : des qualités précieuses lorsqu’on évoque des pratiques aussi particulières.

Le discours se veut aussi à la portée de tous, un vrai décryptage de ces voyages « chamaniques » avec toute les conséquences physiques pas toujours agréables. Tout est très détaillé , un peu trop peut-être, l’auteur ne nous cache rien et c’est cash.

En parallèle de ces voyages, il utilise des pratiques comme « l’ennéagramme » qui classifie nos personnalités et leurs évolutions.

L’auteur nous rappelle l’importance de choyer notre enfant intérieur, de nous tourner vers notre intériorité plutôt que d’être toujours tourné vers l’extérieur afin de se découvrir et se connaître vraiment.

Un témoignage plutôt qu’un nouveau livre de développement personnel, le résultat d’une évolution personnelle après ces voyages chamaniques.

Publié aux éditions Harper Collins.

Notation :

Chronique de : La remplaçante de Michelle Frances 

Résumé :

Productrice à succès, Carrie apprend à 42 ans qu’elle attend un enfant. Elle est aux anges, bien que cette nouvelle n’enchante guère Adrian, son mari, scénariste accaparé par l’écriture de sa nouvelle série télé. Pour remplacer Carrie pendant son congé maternité, Emma est recrutée. Vive, talentueuse et… ambitieuse, la jeune femme se rend vite indispensable…

L’auteure :

Après avoir été productrice et scénariste pour des séries télévisés (dont Shameless, produite par HBO), Michelle Frances est à présent responsable des adaptations littéraires pour la BBC. La Petite Amie, son premier roman, a été publié par les éditions de l’Archipel en 2017. Elle est traduite dans 10 pays. Diplômée de l’école de cinéma de Bournemouth, elle vit dans l’East Surrey.

Ma chronique :

Un thriller redoutable qui réunit tous les ingrédients d’un bon roman noir : suspense intense, intrigue très bien ficelée et surprises jusqu’au bout.

Le titre « la remplaçante » sonne différemment en fin de lecture mais je ne vous en dirai pas plus sur le contenu de l’intrigue.

Je me suis attachée rapidement aux protagonistes féminines surtout, Carrie et Emma. Leurs relations sont perturbées par la position d’Adrian, écartelé entre son nouveau rôle de père non désiré et sa vanité de scénariste. Chacune s’observe et la tension est palpable entre elles.

Le monde implacable de la télévision est étalé sous nos yeux avec ses dessous générant des jalousies entre les auteurs reconnus, les producteurs, toute cette industrie télévisuelle où il est si dur de percer.

J’ai lu rapidement ce thriller difficile à lâcher, une auteure de polar que je vais suivre dorénavant.

Publié aux éditions de l’Archipel collection Archipoche.

Notation :

Chronique de : Julia tomes 1 et 2 d’Elisabeth Barbier 

Résumé :

En cette première moitié du ­XIXe siècle, Julia Angellier est loin de disposer de toutes les qualités que l’on attend d’une jeune fille de son rang : douceur, patience, abnégation, respect des traditions… Madame Angellier le constate une fois de plus en entendant sa fille aînée proclamer qu’elle refuse de se laisser marier avec un homme qui ne lui plaît pas.

L’auteure

Élisabeth Barbier est née à Nîmes en 1911. Après des études de lettres à Paris, elle s’est intéressée au théâtre. Installée à Avignon, elle fut l’amie des Pitoëff, de Jean Vilar, et participa à la création du festival. Elle était membre du jury du prix Fémina. Elle est décédée en 1996.

Ma chronique :

Dans le tome 1, on découvre une héroïne, Julia, jeune et décidée à vivre comme elle l’entend et à épouser celui qu’elle aime même s’il déplaît fortement à sa famille.

Son père est dur et intraitable tandis que Julia ne lâche rien, toujours combattive.

La place de la femme est difficile dans ce dix-neuvième siècle surtout dans les familles aisées qui organisent des mariages par intérêt financier souvent.

Julia se retrouve dans ce cas et fera tout pour sauvegarder son amour et vivre libre.

L’écriture très fluide nous emporte facilement dans la vie de ces nobliaux de la région provençale. Des mots et expressions locales parsèment le récit pour mieux nous immerger.

Tout le soleil et les ambiances provençales résonnent, j’avais l’impression de sentir les orangers et d’entendre les cigales.

Le tome 2 est plus sombre, l’émotion est au rendez-vous. J’ai frémi avec Julia lorsque le ciel s’assombrissait. L’ombre de la guerre franco-allemande de 1870 plane sur ce récit. L’ambiance méridionale est toujours au rendez-vous et le domaine de Mogador s’agrandit énormément.

Ces deux premiers tomes réédités dans la collection Archipoche des éditions de l’Archipel donnent envie de découvrir la suite, quatre autres tomes, des destinées de cette famille méridionale. J’ai hâte.

Notation :

Chronique de : Sous l’eau de Catherine Steadman 

Résumé :

Mark et Erin, un jeune couple londonien, partent en lune de miel sur l’île paradisiaque de Bora Bora. Tout se passe à merveille, jusqu’au jour où les époux vont faire de la plongée sous-marine. Sous l’eau, ils découvrent quelque chose qu’ils n’auraient jamais dû trouver.

L’auteure :

Catherine Steadman est une écrivaine et actrice qui vit à Londres. Sous l’eau est son premier roman et a été un best-seller en Angleterre et aux États-Unis. Il est en cours d’adaptation par la maison de production de Reese Witherspoon.

Ma chronique :

Frissons garantis lors de cette lecture addictive, un thriller implacable dévoré en quelques heures.

Un couple à qui tout sourit se marie et décide de partir en Polynésie pour leur lune de miel. Mais Mark perdant son job à ce moment-là, leur nouvelle situation financière a des conséquences sur leur vie de couple.

Plus on avance dans la lecture, plus on frissonne. La situation deviendra assez vite incontrôlable.

J’ai aimé la construction originale du roman : le début du livre correspond à la fin de l’histoire, en petite partie démasquée pour garder l’effet de surprise jusqu’au bout.

J’ai vraiment tourné les pages avec effroi en me demandant jusqu’où le couple irait appâté par l’argent.

Très cinématographique dans ses descriptions et enchaînements, je ne suis pas étonnée qu’une adaptation soit déjà prévue. 

Un excellent thriller pour cet été paru aux éditions des Escales.

Notation :

Chronique de : Happy days de Gabrielle Bernstein  

Présentation :

Et si, chaque matin, vous pouviez vous lever avec sérénité ? En sachant que votre passé a une raison d’être, et sans nourrir de regret. Et si vous pouviez vivre heureux, en paix et sans peur ? C’est possible ! Gabrielle vous montre le chemin.

L’auteure :

Gabrielle Bernstein est l’auteure de plusieurs best-sellers, notamment L’Univers veille sur vous et Et si on arrêtait de juger ?, parus chez le même éditeur. Oprah Winfrey la qualifie de « maître à penser de la nouvelle génération ».

Ma chronique :

Tout en se dévoilant, l’auteure nous confie ses méthodes pour éloigner les peurs et gagner en sérénité.

J’ai découvert Gabrielle Bernstein avec son livre précédent « Et si on arrêtait de juger ? » et je retrouve ici son envie de partager avec nous ses pratiques avec une grande générosité.

Le ton est donné dès l’introduction : l’auteure précise qu’il ne s’agit pas d’un livre rempli de techniques de développement personnel « constituant à la fin des solutions de fortune… il décrit un cheminement vers une transformation pour la vie ». Je confirme après lecture, il s’agit ici d’un ensemble de propositions qui s’appuient sur les expériences de Gabrielle qui l’ont transformée progressivement.

Les techniques utilisées sont notamment l’EFT, l’EMDR, des méditations et d’autres pratiques testées et aménagées par Gabrielle pour son usage et partagées ici.

Celle que j’ai le plus aimé et testé : « la rage sur page » permet d’évacuer la détresse émotionnelle inconsciente et revenir à l’équilibre émotionnel. Une de ses amies l’appelle aussi « conversation avec mon journal », c’est un mixte d’écriture et de méditation. L’auteure indique que cette pratique a éliminé ses angoisses et tensions physiques.

La sincérité du discours et la clarté de la présentation des propositions font de ce livre un incontournable pour comprendre nos blocages et se transformer.

Je vous le recommande.

Paru aux éditions Trédaniel 

Notation :