Auteur/autrice : <span>des Pages et des îles</span>

Chronique de : C’est l’heure du bonheur de Laure d’Astragal 

Présentation :

Lorsque nous sommes heureux, nous cherchons rarement les causes de ce bien-être. Pourtant, analyser nos actions et nos émotions permet de comprendre quelles sont les conditions favorables à notre bonheur pour les reproduire à l’infini. Véritable audit de l’être, cet ouvrage utilise l’écriture comme outil de l’exploration de soi.

L’auteure :

Laure d’Astragal anime des ateliers d’écriture et enseigne le yoga depuis plus de trente ans. Avec ce livre consacré à l’apprentissage des secrets du bonheur, elle finalise une trilogie d’ouvrages exploitant les richesses de la narration, également composée de Atelier d’écriture (Larousse) et de J’écris ma vie pour mieux me connaître (Albin Michel).

Ma chronique :

Une lecture très enrichissante et remplie de nombreux conseils et propositions pour aller vers la quête d’une vie meilleure. J’ai beaucoup apprécié ces quatre cent cinquante pages avec son contenu varié et très fourni en méthodes diverses et complémentaires pour atteindre nos objectifs.

Vous l’aurez compris, j’ai eu un coup de cœur pour cet ouvrage très complet.

J’ai aimé la démarche progressive, par petits pas, découpée en étape, elles-mêmes scindées en journées avec un programme spécifique.

Ici l’écriture joue un rôle primordial : comme le dit l’auteure « l’écriture est un outil magique…pour exprimer ce que l’on a sur le cœur…mais aussi a l’inverse pour imprimer nos facultés cognitives en positif ».

Sa méthode se révèle très utile pour se questionner, lister nos attentes et décider des étapes pour atteindre nos objectifs.

Oui je confirme, l’écriture aide à prendre conscience de ce que nous sommes et ce que nous aimerions être.

L’auteure a préparé de nombreuses méditations, des questionnaires et des évaluations. 

Les méditations couplées à des outils comme la carte heuristique ou le tableau de visualisation sont à utiliser sans hésitation.

Un guide très complet et réussi paru aux éditions Le Courrier du Livre chez Guy Trédaniel.

Notation :

Chronique de : Un rêve à portée de main d’Anna Jacobs 

Résumé :

Lancashire, 1863. Veuve depuis peu, Hannah Firth fait ses adieux à son fils cadet, qui part tenter sa chance en Australie. Elle se retrouve désormais seule en compagnie de son aîné et de son odieuse belle-fille, qui la traite comme une domestique. Nathaniel King a vu sa vie ruinée après un différend avec le fils de son propriétaire, qui lui voue désormais une haine tenace …

L’auteure :

Née en 1941, Anna Jacobs a grandi en Angleterre avant de partir vivre en Australie. Autrice de nombreux romans à succès, elle a été lauréate de l’Australian Romantic Novel of the Year en 2006. Les éditions L’Archipel et Archipoche ont publié sa trilogie « Cassandra », le premier volet de sa saga « Les Pionnières », ainsi que deux volumes de sa série « Swan Hill ».

Ma chronique :

Après les deux premiers tomes de cette saga, j’avais hâte de retrouver la plume d’Anna. Ici pas de dépaysement dans de lointaines contrées, l’action se passe intégralement en Angleterre, ce qui m’a surprise. Je n’ai pas vu de lien avec les deux premiers tomes, les personnages et l’intrigue sont différents.

Ceci dit, j’ai accroché rapidement à l’histoire et j’ai lu ou plutôt dévoré ce livre en trois jours. Le personnage central, Hannah, est bienveillante et dotée d’une grande sensibilité. Veuve et à la merci de ses proches, elle doit affronter sa belle-fille, qui, soutenue par son fils, lui mènera la vie dure. 

Une autre femme, battue par son mari, lutte pour sa sauvegarde. Ces portraits sans concession d’un patriarcat bien établi font froid dans le dos, les méchants étant très violents ici, il est difficile pour ces femmes de s’en sortir et de vivre décemment. Une grande empathie m’a accompagnée tout au long de ce roman dont le style très fluide accentue la vitesse de lecture.

Ces femmes fortes sont toutes attachantes, l’histoire combine aventures et romanesque. Une lecture agréable et distrayante, je recommande.

Paru aux éditions de l’Archipel.

Notation :

Chronique de : Week-end entre filles de Sarah Alderson 

Résumé :

Lisbonne : cette année, c’est là qu’Orla et Kate, meilleures amies depuis toujours, passent leur traditionnel week-end entre filles, loin de tout. Loin de son quotidien éprouvant de jeune mère pour Orla, loin de son divorce tumultueux pour Kate. Et pour se changer les idées, Kate entraîne Orla dans une boîte de nuit pour danser jusqu’à l’aube. À son réveil, Orla se rend compte qu’elle a tout oublié de la veille. Pire encore : Kate a disparu…

L’auteure

Sarah Alderson est une autrice et scénariste anglaise primée. Avec des centaines de milliers d’exemplaires vendus, ses romans sont traduits dans le monde entier.

Ma chronique

C’est décidé : si ma meilleure amie me propose un week-end à Lisbonne, je refuse, trop risqué se dit-on après cette lecture.

Un thriller implacable, haletant et démoniaque, très difficile à lâcher, je l’ai lu très vite.

Une lecture qui nous fait passer par toute la palette des émotions depuis la surprise jusqu’à l’effroi. La tension, palpable rapidement, continue de s’accentuer jusqu’à la dernière phrase. Décidément, ces auteures anglaises sont très douées pour nous faire frissonner.

Oui je le confirme, le lecteur ne restera pas insensible au destin d’Orla qui recherche désespérément son amie. Au fil de son enquête, elle rencontre des personnages qui l’aideront peut-être, c’est tellement difficile, seule, dans une ville qu’on ne connaît pas de chercher la vérité.

Pistes qui se brouillent, rebondissements nombreux, ambiance très tendue : tout est là pour un bon thriller. Celui-ci est particulièrement redoutable, j’ai tourné les pages rapidement pour tenter de comprendre cette disparition en me demandant comment Orla allait s’en tirer. Je me suis attachée à cette pauvre héroïne. 

La fin est complètement inattendue, chapeau bas Sarah pour ce thriller. Je regarderai l’adaptation Netflix par curiosité, le thriller se prêtant à une adaptation cinématographique, n’oublions pas que tout se passe à Lisbonne, un beau décor naturel. 

Paru aux éditions Les Escales.

Notation :

Chronique de : Mon cahier des bonnes positions au bureau de Keren Darmon Constantini 

Présentation :

Mal de dos, tendinites, torticolis, contractures, fatigue visuelle… La sédentarité devant nos écrans et les gestes répétitifs entraînent de nombreuses douleurs physiques qui peuvent rapidement empoisonner nos journées, surtout si elles deviennent chroniques. Grâce à la méthode proposée dans ce cahier par une ostéopathe, fini d’avoir mal au travail ! 

L’auteure :

Keren Darmon Constantini est ostéopathe D.O. depuis plus de dix ans en cabinet médical et intervenante en entreprise. Confrontée au quotidien aux effets néfastes d’une mauvaise posture dans le travail de bureau, et soucieuse d’améliorer la qualité de vie de ses patients, elle a créé la méthode B.A.B (Bien au Bureau), qu’elle enseigne avec succès par le biais de formations en entreprise.

Ma chronique :

Cet ouvrage comporte plus de pratique que de théorique pour nous permettre de mettre en œuvre rapidement les conseils, c’est ce que je recherchais.

L’entrée en matière permet de vérifier qu’on adopte une bonne position comme la distance « œil/écran » ou le placement des coudes (j’ai modifié une partie de ma posture devant mon ordinateur après cette lecture).

Des conseils avec des mouvements simples sont proposés, les illustrations sont claires et agréables. Les premiers mouvements de type étirements sont couplés avec la respiration. Certains m’ont rappelé des postures de yoga ou des mouvements de sophrologie. J’ai aimé aussi les petits pictogrammes en haut de page qui pour chaque mouvement indique la partie du corps qui travaille.

La deuxième partie présente des auto-massages et étirements pour contrer notamment les douleurs du cou ou du dos.

La dernière partie propose un programme ou training pour renforcer le haut et bas du corps. Toujours des illustrations et des conseils selon son niveau (débutant, intermédiaire et confirmé).

J’avoue, je n’ai pas tout testé, mais j’ai pris en compte les conseils de posture et davantage pensé aux pauses recommandées et mouvements associés. En ce mois de janvier et des bonnes résolutions, n’attendons pas pour penser à mieux se positionner devant notre ordinateur pour se protéger des maux de tête et du dos.

J’ai bien aimé aussi les petits exercices juste avant de partir du bureau.

En synthèse : clair, accessible et simple à mettre en œuvre, surtout ne pas s’en priver.

Un ouvrage paru aux éditions Mosaïque Santé 

Notation :

Chronique de : La vie selon Hope Nicely de Caroline Day 

Résumé :

À 25 ans, Hope Nicely a un esprit qui n’est pas structuré comme celui de la plupart des filles. Chez elle, les pensées ont du mal à rester en droite ligne.Persuadée que rédiger son autobiographie pourra l’aider à retrouver sa mère biologique, elle s’inscrit à un atelier d’écriture. Hope espère ainsi obtenir des réponses aux questions qui la tourmentent : pourquoi a-t-elle été abandonnée ? 

L’auteure :

Ancienne élève de l’atelier d’écriture Curtis Brown, Caroline Day est journaliste free-lance et rédactrice consultante. Aucun lien direct avec le syndrome d’alcoolisation foetale n’existe dans la famille de l’autrice, mais elle a passé, au sein d’un groupe de soutien, des centaines d’heures à écouter ce que chacune des personnes atteintes par ce syndrome avait à dire. Cette expérience a inspiré l’histoire de Hope. 

Ma chronique :

Une lecture mitigée, le sujet est intéressant, peu connu et rarement traité mais la forme ne m’a pas convaincue.

L’auteure connaît bien le problème de l’héroïne, Hope, le trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale et nous le partage au travers de ce roman.

L’héroïne a été abandonnée à la naissance et élevée par une mère biologique aimante. Hope est maintenant jeune adulte mais son trouble l’empêche de vivre normalement. 

Son cerveau est comme un « vide grenier » dit-elle, tout est mélangé à l’intérieur.

Son inscription à un atelier d’écriture va changer le cours de son existence.

Bien sûr, difficile de rester indifférent au sort de cette jeune fille qui dépend complètement des autres qui parfois se moquent d’elle. Mais pour moi l’empathie n’était pas là, je n’ai pas réussi à adhérer complètement à l’histoire et aux personnages. Sa vie est racontée du point de vue de Hope, c’est brouillon, la lecture n’est pas agréable.

J’ai poursuivi jusqu’au bout, malgré tout, pour essayer de la comprendre mais je suis restée avec mon sentiment mitigé, la forme m’a vraiment gênée et j’ai été un peu déçue par cette lecture.

À vous de découvrir ce texte et dites-moi ce que vous en pensez.

Publié dans la collection Instants Suspendus chez Archipoche.