Résumé :
Mai 1945. Les armes se sont enfin tues en Europe. Mais Kathi Sadler, jeune génie des mathématiques, ne connaît pas la paix, pas plus qu’elle ne peut librement quitter Berlin pour rentrer chez elle. Considérée comme une prise de guerre par les Soviétiques, elle est envoyée à Moscou…
L’auteure :
Née en Allemagne en 1965, Hanni Münzer conquiert le public avec Au nom de ma mère (Archipoche, 2018), en cours d’adaptation au cinéma. Ses romans, vendus à plus de 2 millions d’exemplaires, ont été traduits dans dix-sept pays.
Ma chronique :
J’ai été captivée par ce deuxième tome, par l’histoire touchante de l’héroïne et de sa sœur.
Embarquées dans les tourments de la guerre froide et ses retentissements en Russie, leur résistance nous émeut et force l’admiration. Cette fresque, issue de l’histoire de la grand-mère de l’auteure, nous entraîne au cœur d’une Russie traversée par les conflits de l’après guerre. Beria et Staline, protagonistes aux côtés des jeunes filles, font froid dans le dos.
Mêlant habilement grande histoire et saga familiale, j’ai suivi avec passion leurs aventures qui traversent les années quarante aux années soixante incluant la conquête spatiale, un des enjeux de l’hégémonie russe.
Une histoire qui peut se lire indépendamment du premier tome.
En résumé : touchant, passionnant et émouvant avec une touche de poésie, une belle histoire que je vous recommande vivement.
Paru aux Éditions de l’Archipel.