Résumé : Tokyo, été 1947. Dans une salle de bains fermée à clef, on retrouve les membres d’une femme assassinée. Son buste – lequel était recouvert d’un magnifique irezumi, ce célèbre tatouage intégral pratiqué par les yakuzas qui transforme tout corps en œuvre d’art vivante – a disparu. Le cadavre est découvert par deux admirateurs de la victime : un professeur collectionneur de peaux tatouées et le naïf et amoureux Kenzô Matsushita.
L’auteur :
Auteur japonais de romans policiers, né en 1920 et mort en 1995.
Mon avis :
Un formidable polar japonais parfaitement réalisé qui nous emporte dans le Japon de l’après-guerre.
« Irezumi » désigne un tatouage traditionnel au Japon, tatouage qui recouvre une grande partie du corps.
Ce roman nous entraîne dans ce monde de passionné de tatouage qui organise des concours pour élire le plus beau : le tatoué étant obligé de se déshabiller pour montrer l’œuvre. C’est ainsi que nous faisons connaissance avec une des héroïnes, fille d’un grand tatoueur, qui a un magnifique spécimen sur le dos. Tellement beau qu’il attire bien des convoitises.
Un collectionneur de peaux tatouées l’a repérée mais il n’est pas le seul. Les événements dramatiques vont d’enchaîner.
À la fois machiavélique et diabolique, c’est davantage l’ambiance du Japon de l’après guerre qui m’a intéressée. L’énigme policière est intéressante bien que classique.
J’ai apprécié le style et le contenu riche d’enseignements sur cette période troublée pour les japonais.
Un classique paru en 1948 au Japon et enfin édité en France.
Mention spéciale pour la couverture magnifique.
Merci aux éditions Denoël.
Trad. du japonais par Mathilde Tamae-Bouhon
Parution le 3/10/2016 aux éditions Denoël
Rapport de faute d’orthographe
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