Résumé :
À la mort de sa mère adoptive, Clarence Desprez revient s’installer en ce début des années 1960 dans la maison de son enfance, à Saint-Geniez-ô-Merle, cité perchée de Corrèze. Jeune ornithologue, il trouve là un endroit idéal pour se livrer à l’observation du milan royal, une espèce qu’il veut faire protéger. Clarence attribue d’abord la sourde inimitié que lui vouent les gens du pays à son hostilité déclarée envers la chasse mais découvre que, avant de l’abandonner et de disparaître, sa mère naturelle avait laissé dans la région un parfum de scandale…
L’auteure :
Après des études de lettres et d’histoire de l’art, Corinne Javelaud s’est tournée vers l’écriture. Originaire du Limousin, elle est l’auteure d’une dizaine de romans qui ont connu un succès croissant. Elle est membre du jury du prix des romancières remis chaque année au Forum du livre de Saint-Louis en Alsace.
Ma chronique :
Ce roman d’atmosphère, fidèle au style de Corinne, m’a enthousiasmée.
Toujours très fouillé et documenté, nous suivons nos héros passionnés d’ornithologie pour l’un et d’hippisme pour l’autre.
Comme le montre la liste des ouvrages consultés dans la postface, l’auteure nous entraîne dans un monde très réaliste : la Corrèze et le Limousin, dans les années soixante, sur fond de protection des milans royaux pour Clarence le personnage principal. Il est bien difficile dans ces années de démontrer que la protection de ces grands oiseaux est indispensable pour la sauvegarde de la planète. Il rencontre davantage de passionnés de chasse que de protecteurs de la nature, les débats promettent d’être animés.
Philippa, quant à elle, est attirée par la carrière de jockey : difficile aussi pour une femme de convoiter un métier uniquement réservé aux hommes.
L’histoire se complique avec l’arrivée d’un autre personnage féminin et le souvenir de la mère de Clarence qu’il n’a pas connue.
La plume fluide rend la lecture très agréable. J’ai aimé l’ambiance, l’histoire, les héros attachants, décrits avec une grande sensibilité et l’immersion réussie dans ces années soixante.
Et pourquoi pas une adaptation cinématographique de ce livre ?
Un bon moment de lecture que je vous conseille.
Un roman paru aux éditions Calmann Lévy.
Rapport de faute d’orthographe
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