Présentation :
« Avant d’être femme, avant d’être noire, je suis un être humain. Née dans une famille de dix enfants, au Bénin, j’ai reçu une éducation atypique. Mes parents étaient féministes : filles comme garçons, nous allions tous à l’école et participions équitablement aux tâches ménagères. Ils ne nous dictaient jamais notre conduite mais nous incitaient à nous remettre en question. Nous avons appris à associer la tête et le cœur à nos réflexions. Cela me définit bien : je suis cette personne à qui on a enseigné la tolérance. Et la musique, bien sûr, est inscrite au cœur de ma personnalité. Mon père jouait du banjo, ma mère chantait. C’est elle qui m’a appris à chanter. »
Ma chronique :
Un portrait inspirant d’une « belle personne », un discours passionnant de la grande diva.
Elle a grandi au Bénin et a reçu la même éducation que ses frères. Son père leur disait « Votre cerveau est votre arme absolue. Réfléchissez. ». Une mère féministe qui élève ses garçons comme ses filles pour qu’ils soient indépendants et que leur femme ne soit pas leur domestique.
Arrivée en France en 1983 et suit des études musicales tout en s’intéressant au droit. Les rencontres, dont son mari bassiste et compositeur vont la lancer.
Un parcours jalonné de succès avec des désillusions parfois. Ses messages : « rester calme et positif », « savoir rester humble ». Sa devise « Vivre avec plus de tolérance et d’amour et moins de violence.
De précieux conseils pour des jeunes qui souhaiteraient s’engager dans ce métier et des pistes de réflexion sur notre société.
J’ai aimé le discours de cette amoureuse de la justice qui donne envie de tendre une main vers son prochain.
À conseiller aux jeunes et à tous.
Paru aux éditions du Seuil dans la collection « Je chemine avec … ».
Rapport de faute d’orthographe
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